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    Mardi 11 novembre 2008

     

     

     

     


    La synagogue de wikipedia.org

    Nuit de Cristal :
    Appel de Benoît XVI contre l’antisémitisme
    Kuppenheim en flammes

     

     

     

    Une « profonde solidarité avec le monde juif »

     


    ROME, Dimanche 9 novembre 2008 (
    ZENIT.org) -

     


    A l'occasion du 70e anniversaire de la Nuit de Cristal, Benoît XVI lance un nouvel appel contre l'antisémitisme. Il appelle les catholiques à une « profonde solidarité avec le monde juif ».

     


    Le pape a mentionné ce tragique anniversaire dans son allocution en italien mais aussi en allemand, après l'angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre.

     


    « C'est aujourd'hui le 70e anniversaire de ce triste événement qui a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, lorsque s'est déchaînée en Allemagne la furie nazie contre les juifs. Les commerces, les bureaux, les habitations, et les synagogues furent attaqués et détruits, et de nombreuses personnes furent également tuées, ce qui fut le début de la persécution violente et systématique des juifs allemands qui déboucha sur la Shoah », a rappelé Benoît XVI.

     


    Benoît XVI prononce un nouvel appel au « jamais plus », et insiste sur le devoir d'éduquer les jeunes dans le respect de l'autre. « Aujourd'hui encore, je ressens douloureusement ce qui est arrivé à cette tragique occasion, dont le souvenir doit servir à faire en sorte que des horreurs semblables ne se répètent jamais plus et que l'on s'engage, à tous les niveaux, contre toute forme d'antisémitisme et de discrimination, en éduquant surtout les jeunes générations au respect et à l'accueil réciproque », a déclaré le pape.

     


    Le pape demande aux catholiques de manifester leur « solidarité » avec la communauté juive. « J'invite en outre, a ajouté Benoît XVI, à prier pour les victimes d'alors et à vous unir à moi en manifestant une profonde solidarité avec le monde juif ».

     


    Dans sa salutation en allemand, le pape a évoqué ces « terribles événements » qui ont eu lieu dans ce qui était « alors le Reich allemand », lorsque « les citoyens juifs » ainsi que leurs biens et leurs synagogues sont devenus « l'objectif d'actes de violence destructeurs et indignes ».

     


    Benoît XVI a dit prier, « en souvenir des victimes » pour demander l'aide de Dieu pour la « construction d'une société » où des gens « de différentes religions et de différents peuples puissent vivre ensemble dans la paix et la justice ».

     


    Rencontre de Budapest

     

     

    Dans une récente conférence de presse à Rome (cf. Zenit du 31 octobre 2008), le rabbin David Rosen, président de l'International Jewish Committee for Interreligious Consultations, a souligné l'importance de cet anniversaire qui est aussi l'occasion de la 20e rencontre du Comité de liaison international juif-catholique (ILC, « un fruit de Nostra Aetate », souligne-t-il), à Budapest.

     


    Il a exprimé sa « profonde reconnaissance » pour tout ce que le Saint-Siège « a dit et fait récemment pour aider à combattre le péché » de l'antisémitisme et toutes formes de « préjugés ».

     


    La rencontre de Budapest, un pays où la communauté juive a été exterminée, commencera, a-t-il indiqué, par une commémoration du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal » et ce sera, disait-il, l'occasion de réfléchir aux « tragiques » relations du passé. Mais il a en même temps rendu hommage aux chrétiens qui ont « sauvé de nombreux juifs » à cette « époque terrible ».

     


    Premières violences antisémites planifiées

     


    Le site historique français « herodote.net » rappelle les circonstances de cette terrible nuit. Tout d'abord Hitler est dépité par le succès des Accords de Munich : les habitants du Reich (y compris dans l'Autriche annexée en 1938) croient la paix préservée et l'acclament tandis qu'il déplore : « Avec ce peuple, je ne puis encore faire une guerre ».

     


    Il regrette aussi que cinq ans de brimades et de lois antisémites n'aient provoqué l'émigration que d'une fraction seulement du demi-million de Juifs allemands. Il veut accélérer le mouvement.
     

     

    L'occasion lui est fournie par l'agression, le 7 novembre, à Paris, d'un conseiller de l'ambassade d'Allemagne, Ernst vom Rath, par un jeune juif polonais.

     


    La nouvelle de la mort de vom Rath, parvient à Hitler dans la soirée du 9 novembre, alors qu'il est entouré de tous les dignitaires nazis, à Munich, pour commémorer le putsch de la Brasserie. Le ministre de la propagande, Joseph Goebbels, dénonce un « complot juif » contre l'Allemagne. Il obtient le feu vert pour mobiliser les militants nazis, avec le concours des « Gauleiter » (gouverneurs de régions) réunis à Munich, pour un pogrom de grande ampleur.

     


    Les Sections d'assaut nazies (« Sturm Abteilungen » ou SA), fortes de plus d'un million de membres, et les Jeunesses hitlériennes s'en prennent aux synagogues et aux locaux des organisations israélites, ainsi qu'aux magasins et aux biens des particuliers. Les agresseurs sont pour la plupart en tenue de ville pour laisser croire à un mouvement populaire spontané.

     


    Une centaine de synagogues sont brûlées et 7500 magasins sont pillés. La violence dépasse les bornes à Berlin et Vienne, où vivent les plus importantes communautés juives.
     

     

    Un pas vers la Shoah

     


    Ces premières violences antisémites planifiées portent le nom de « Nuit de Cristal du Reich » (en allemand « Reichskristallnacht »), en référence aux vitrines et à la vaisselle brisées cette nuit-là.

     


    La communauté juive sera taxée d'une énorme amende pour cause de « tapage nocturne » (sic). On estime que quelque 35.000 juifs ont été arrêtés et envoyés dans des camps. Ils seront pour la plupart libérés contre rançon et sous réserve de présenter un visa d'émigration. L'exode va s'accélérer dans les mois suivants.

     


    Mais un pas gravissime a été franchi qui conduira le 20 janvier 1942 à l'adoption de la « solution finale ». Car désormais la gestion de la « question juive » («Judenfrage») va échapper à Goebbels et à ses « SA » et revenir à Heydrich et Himmler, autrement dit aux « SS » (« Schutzstaffel »), le corps d'élite fanatique du Reich hitlérien.


    Anita S. Bourdin


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    Samedi 8 novembre 2008

     


    wikipedia.org



    Shalom aleykhum

    L'enseignement de l'émir Abdelkader (1808-1883) est un modèle de tolérance : tout individu en prière, qu'il soit juif, musulman, chrétien ou même idolâtre prie un seul et même Dieu unique. C'est la théorie du wahdat al-wujud, de l'unicité absolue de l'essence divine, qu'il développe notamment dans son œeuvre majeure, Kitâb al-mawâqif (Le Livre des haltes, des stases, des états et des étapes) : "Dieu est l'essence de tout adoré et tout adorateur n'adore que Lui." Mais il va plus loin encore qu'aucun homme de foi ou de religion avant lui : toutes les prières, enseigne-t-il, s'adressent au Dieu unique, seule la forme diverge car chaque peuple a reçu la parole divine selon le mode spécifique qui lui correspondait :


    Pour qui le veut le Coran [...]
    Pour qui le veut la Torah
    Pour tel autre l'Évangile
    Pour qui le veut mosquée où prier son Seigneur
    Pour qui le veut synagogue
    Pour qui le veut cloche ou crucifix
    Pour qui le veut Kaaba dont on baise pieusement la pierre
    Pour qui le veut images
    Pour qui le veut idoles
    Pour qui le veut retraite ou vie solitaire
    Pour qui le veut guinguette où lutiner la biche.



    de Rachid,

    blog :
    http://lavenircestmaintenant.skyrock.com/



    Abd El-Kader

    sur wikipedia.org,





    Abd El-Kader
    ou Abdelkader (arabe : عبد القادر الجزائري 'Abd al-Qādir al-Djazā'irī, Abd el-Kader l'Algérien) (né le 6 septembre 1808 près de Mascara en Algérie - décédé le 26 mai 1883 à Damas Syrie), est un émir et sultan algérien, théologien soufi, homme politique et résistant militaire face à l'armée coloniale française, également écrivain-poète et philosophe.

     

    Sommaire

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    Commentaire :


    Bonsoir Rachid, Bonsoir Eva ,

    Abdelkader fait une superbe démonstration de tolérance absolument nécessaire pour la communion des civilisations qui évite les guerres religieuses .

    Mais les religions ne sont que des étapes qu'il faut dépasser pour atteindre l'Universel où règne l'Harmonie des esprits .

    Le musulman classique évolue spirituellement en devenant soufi ; le juif et le chrétien évoluent en étudiant la Kabbale , l'hindou shivaïste s'élève en étudiant la haute philosophie hindoue etc .

    Le niveau religieux incomplet , imparfait ,ne donne pas accès aux Hautes Sphères ( le Nirvana ) après la mort ,la fréquence vibratoire de l'äme étant insuffisante .

    La foi doit donc évoluer vers la connaissance par la recherche et les études
    .


    Ecrit par :
    ritapitton | 08.11.2008


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    Jeudi 6 novembre 2008

    wikipedia.org



    Communiqué de Ségolène Royal :


    « L’élection de Barack Obama est un extraordinaire message d’espoir. C’est un changement d’époque car le monde vient de franchir un nouveau cap.


    Je forme le vœu que l’Amérique métissée fasse du même coup progresser partout la fraternité mondiale.


    Trois chantiers doivent désormais avancer en partenariat avec l’Europe. Premièrement, résoudre la crise sociale et financière en changeant les règles du jeu, deuxièmement, agir pour la paix, troisièmement, lutter contre le réchauffement planétaire. »




    http://sego-dom.over-blog.com/article-24466756.html


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    Jeudi 6 novembre 2008

    29 août 2008

    Rappel :
    L'humanité a besoin de rêves.....
    Se réunifier par-delà les préjugés raciaux
    Transcender les frontières



    Les démocrates célèbrent l'anniversaire du célèbre discours de Martin Luther King. Deux enfants de Martin Luther King ont pris la parole lors de la Convention nationale du parti démocrate.

     
    Martin Luther King
    Martin Luther King a prononcé son célèbre discours « J'ai un rêve » le 28 août 1963.


    Il y a quarante-cinq ans, le 28 août 1963, quelque 250.000 personnes ont marché sur Washington où ils ont entendu Martin Luther King prononcer un discours sur l'égalité entre les Blancs et les Noirs. Ce discours a donné une voix passionnée aux exigences du mouvement en faveur des droits civiques, en faveur des mêmes droits pour tous.


    « Je rêve, a dit Martin Luther King que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes, que tous les hommes sont créés égaux » et (…) que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère. »


    C'est lors de ce jour anniversaire que Barack Obama a accepté l'investiture du parti démocrate comme candidat à la présidence. Il est le premier Afro-Américain à avoir été ainsi choisi par un des deux grands partis politiques des États-Unis.


    Évoquant ceux qui avaient marché sur Washington, M. Obama a déclaré : « Ils auraient pu entendre des mots de colère et de discorde. On aurait pu leur dire de succomber à la peur et aux sentiments de frustration dus à la non-réalisation de tant d'aspirations. Au lieu de cela, ils ont entendu (…) qu'aux États-Unis notre destin était lié inextricablement, qu'ensemble nos aspirations pouvaient former un tout. »


    Ceux qui ont participé à cette marche, a-t-il dit, se sont engagés à aller de l'avant. Aujourd'hui, « on ne peut pas retourner en arrière (…) Ill nous faut nous engager une fois de plus à marcher vers l'avenir ».


    Une investiture fondée sur le caractère du candidat et non sur la couleur de sa peau

    Deux des enfants de Martin Luther King, Bernice King et Martin Luther King fils, onparlé de l'importance de ce jour dans un stade où plus de 80.000 personnes attendaient que M. Obama prononce son discours d'acceptation de l'investiture du parti démocrate.


    « Ce soir, a dit Bernice King, nous assistons à la réalisation d'une partie du rêve de mon père, l'acceptation par un candidat démocrate à la présidence d'une investiture décidée non en fonction de la couleur de sa peau, mais de la nature de son caractère. »
     

    Quant à M. King, il a dit que son père serait fier aussi bien de M. Obama que du pays qui allait l'élire. « Nous sommes tous les enfants du rêve, a-t-il dit. Cependant, mon père se serait empressé de nous rappeler que la réalisation de son rêve n'incombe pas seulement à Barack Obama. »


    Représentant de la Géorgie, John Lewis qui fut à l'âge de vingt-trois ans la personne la plus jeune à prendre la parole lors de la Marche sur Washington, a fait remarquer que, même si l'investiture de M. Obama illustrait la puissance du rêve de Martin Luther King et des promesses des États-Unis, son rêve n'était pas encore réalisé.


    Le discours de Martin Luther King, a-t-il dit, a inspiré toute une génération appartenant à diverses religions, races et cultures à croire qu'elle avait le pouvoir, la capacité de faire de ce rêve une réalité.


    « Ce soir, a-t-il indiqué, nous sommes réunis dans ce stade magnifique de Denver parce que nous avons encore un rêve. » L'investiture de M. Obama montre que ce rêve est encore dans le cœur de tous les Américains. « Toutefois, cette nuit n'est pas un achèvement. Elle n'est pas plus un commencement. C'est la continuation d'une lutte qui a commencé il y a des siècles. »


    Le rêve de Martin Luther King et la démocratie aux États-Unis


    MM. King et Lewis ont aussi parlé de l'influence du discours de Martin Luther King sur la démocratie américaine.

     
    Pour devenir une grande démocratie, a dit M. King, les Américains doivent jouer un rôle actif, ce qui va bien au-delà d'un simple vote. « Nous devons tous nous faire les champions des causes qui cherchent à garantir le bien commun. »


    Pour sa part, M. Lewis a déclaré : « La démocratie n'est pas un état de choses. C'est un acte. C'est une série d'actes que nous devons faire pour construire ce que Martin Luther King a appelé la communauté bien-aimée, c'est-à-dire une société fondée sur la justice qui accorde de l'importance à la dignité et à la valeur de tout être humain.


    « Nous venons de loin, mais il nous reste une grande distance à parcourir. Nous venons de loin, mais nous devons marcher de nouveau. Le 4 novembre, nous devons marcher dans tous les États, dans toutes les villes, dans tous les villages et dans tous les hameaux ; nous devons marcher vers l'urne électorale. Nous devons marcher comme nous n'avons jamais marché, afin d'élire le prochain président des États-Unis, le sénateur Barack Obama. »

    http://www.danalangconteur.com/


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    Jeudi 30 octobre 2008

    Les 3 grandes religions
    pourraient s'unir sur des valeurs communes (2)




    Depuis sa création, lnidf s'évertue à montrer cet engagement comme prioritaire. Tant que nous sommes divisés pour des raisons de théologie et agissons chacun de notre côté sans faire front commun devant l'inacceptable...





    ... ou même au quotidien pour la promotion des valeurs véritables de l'existence (comme la paix, l'amour, la fraternité, la main tendue aux nécessiteux, la mise au service d'autrui, l'éthique du comportement, la recherche de la vérité et de l'authenticité d'être, la volonté affirmée du bien commun et de l'amélioration des conditions de l'existence), nous laissons le matérialisme dominer le monde et imposer sa loi d'égoïsme, d'individualisme, d'aliénation des âmes, de futilité libidineuse etc.



    Dans de telles circonstances, nous, croyants, sommes à blâmer à chaque fois que nous ne nous donnons pas les moyens de cette alliance nécessaire pour faire triompher ensemble cette fraternité universelle et cet oubli de soi auxquels nos Ecritures nous appellent.





    Certes, nous devons rivaliser de bonnes actions, mais nous devons aussi nous unir contre l'effondrement de l'humanité dont le matérialisme individualiste est le facteur dominant. A cause de lui, le monde est au bord du gouffre.


    Nous serions irresponsables de ne pas en tirer les conséquences.

    Que la paix soit sur vous.


    Salam Abdal-Haqq al-Faranjî



    http://www.lenouvelislamdefrance.com/article-24213870.html


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