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    Le choc des civilisations selon Vladimir Poutine

     

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    Discours de Vladimir Poutine au Club International de Discussion Valdaï, le 24 octobre, 2014 sur le thème : L’ordre mondial, de nouvelles règles ou un jeu sans règles ?

     

    Chers collègues, Mesdames et Messieurs, chers amis,

    C’est un plaisir de vous accueillir à la XIe réunion du Club Valdaï.

    Il a déjà été mentionné que le Club a de nouveaux co-organisateurs cette année. Ils comprennent des organisations non gouvernementales russes, des groupes d’experts et de grandes universités. Il a également été suggéré d’élargir les discussions à des questions qui ne sont pas seulement liées à la Russie elle-même, mais aussi à la politique et à l’économie mondiales.

    J’espère que ces changements dans l’organisation et le contenu des sessions renforceront l’influence du Club en tant que forum de discussion et d’experts de premier plan. Dans le même temps, j’espère que « l’esprit de Valdaï » sera conservé – cette atmosphère libre et ouverte, cette opportunité d’exprimer toutes sortes d’opinions très différentes et franches.

    Permettez-moi de dire à cet égard que je ne vais pas vous décevoir et que je vais parler directement et franchement. Certains de mes propos pourront sembler un peu trop rudes, mais si nous ne parlons pas directement et honnêtement de ce que nous pensons vraiment, alors il est absolument inutile de tenir de telles réunions. Il serait préférable, dans ce cas, de se contenter des rencontres diplomatiques, où personne ne dit rien qui ait une véritable portée et, reprenant les paroles d’un célèbre diplomate, où vous vous rendez compte que les diplomates ont une langue faite pour ne pas dire la vérité.

    Nous nous réunissons pour d’autres raisons. Nous nous réunissons pour nous parler franchement. Nous avons besoin d’être directs et francs aujourd’hui, non pas pour s’envoyer des piques, mais afin de tenter de faire la lumière sur ce qui se passe dans le monde, d’essayer de comprendre pourquoi le monde est de moins en moins sûr et de plus en plus imprévisible, et pourquoi les risques augmentent partout autour de nous.

    Les débats d’aujourd’hui se sont tenus sous le thème : De nouvelles règles ou un jeu sans règles ? Je pense que cette formule décrit avec précision le tournant historique que nous avons atteint aujourd’hui et le choix auquel nous sommes tous confrontés. Bien sûr, il n’y a rien de nouveau dans l’idée que le monde est en train de changer très rapidement. Je sais que c’est quelque chose dont vous avez parlé durant les échanges d’aujourd’hui. Il est certainement difficile de ne pas remarquer les transformations dramatiques dans la politique mondiale et dans l’économie, dans la vie publique, dans l’industrie, l’information et les technologies sociales.

    Permettez-moi de vous demander dès maintenant de me pardonner si j’en viens à répéter ce que certains des participants à la discussion ont déjà dit. C’est pratiquement inévitable. Vous avez déjà eu des discussions détaillées, mais je vais exposer mon point de vue. Il coïncidera avec le point de vue des participants sur certains points et divergera sur d’autres.

    Tandis que nous analysons la situation d’aujourd’hui, n’oublions pas les leçons de l’histoire. Tout d’abord, les changements dans l’ordre mondial – et tout ce que nous voyons aujourd’hui constitue des événements de cette ampleur – ont généralement été accompagnés sinon par une guerre et des conflits à l’échelle mondiale, du moins par des chaînes de conflits locaux intenses. Deuxièmement, la politique mondiale est avant tout une question de leadership économique, de guerre et de paix, avec une dimension humanitaire, incluant les droits de l’homme.

    Aujourd’hui, le monde est plein de contradictions. Nous devons être francs en nous demandant mutuellement si nous avons un filet de sécurité fiable et bien en place. Malheureusement, il n’y a aucune garantie et aucune certitude que le système actuel de sécurité mondiale et régionale soit en mesure de nous protéger des bouleversements. Ce système a été sérieusement affaibli, fragmenté et déformé. Les organisations internationales et régionales de coopération politique, économique, et culturelle traversent également des temps difficiles.

    Oui, un grand nombre des mécanismes actuels visant à assurer l’ordre mondial ont été créés il y a très longtemps, y compris et surtout dans la période suivant immédiatement la Seconde Guerre mondiale. Permettez-moi de souligner que la solidité du système créé à l’époque reposait non seulement sur ​​l’équilibre des forces et les droits des pays vainqueurs, mais aussi sur le fait que les « pères fondateurs » de ce système se respectaient mutuellement, n’essayaient pas de mettre la pression sur les autres, mais tentaient de parvenir à des accords.

    L’essentiel est que ce système doit se développer, et malgré ses diverses lacunes, il doit au moins être capable de maintenir les problèmes mondiaux actuels dans certaines limites et de réguler l’intensité de la concurrence naturelle entre les nations.

    Je suis convaincu que nous ne pouvions pas prendre ce mécanisme de freins et contrepoids que nous avons construit au cours des dernières décennies, parfois avec les plus grands efforts et difficultés, et tout simplement le détruire sans rien reconstruire à sa place. Sinon, nous serions laissés sans instruments autres que la force brute.

    Ce que nous devions faire était de procéder à une reconstruction rationnelle et de l’adapter aux nouvelles réalités du système des relations internationales.

    Mais les Etats-Unis, s’étant eux-mêmes déclarés vainqueurs de la Guerre Froide, n’en voyaient pas le besoin. Au lieu d’établir un nouvel équilibre des forces, essentiel pour maintenir l’ordre et la stabilité, ils ont pris des mesures qui ont jeté le système dans un déséquilibre marqué et profond.

    La Guerre Froide a pris fin, mais elle n’a pas pris fin avec la signature d’un traité de paix comprenant des accords clairs et transparents sur le respect des règles existantes ou la création d’un nouvel ensemble de règles et de normes. Cela a créé l’impression que les soi-disant « vainqueurs » de la Guerre Froide avaient décidé de forcer les événements et de remodeler le monde afin de satisfaire leurs propres besoins et intérêts. Lorsque le système actuel des relations internationales, le droit international et les freins et contrepoids en place faisaient obstacle à ces objectifs, ce système été déclaré sans valeur, obsolète et nécessitant une démolition immédiate.

    Pardonnez l’analogie, mais c’est la façon dont les nouveaux riches se comportent quand ils se retrouvent tout à coup avec une grande fortune, dans ce cas sous la forme d’un leadership et d’une domination mondiale. Au lieu de gérer leur patrimoine intelligemment, pour leur propre bénéfice aussi bien sûr, je pense qu’ils ont commis beaucoup de folies.

    Nous sommes entrés dans une période de différentes interprétations et de silences délibérés dans la politique mondiale. Le droit international a maintes fois été forcé de battre en retraite, encore et encore, par l’assaut impitoyable du nihilisme légal. L’objectivité et la justice ont été sacrifiées sur l’autel de l’opportunisme politique. Des interprétations arbitraires et des évaluations biaisées ont remplacé les normes juridiques. Dans le même temps, l’emprise complète sur les médias de masse mondiaux ont rendu possible, quand on le désirait, de présenter le blanc comme noir et le noir comme blanc.

    Dans une situation où vous aviez la domination d’un pays et de ses alliés, ou plutôt de ses satellites, la recherche de solutions globales s’est souvent transformée en une tentative d’imposer ses propres recettes universelles. Les ambitions de ce groupe sont devenues si grandes qu’ils ont commencé à présenter les politiques qu’ils concoctaient dans leurs corridors du pouvoir comme le point de vue de l’ensemble de la communauté internationale. Mais ce n’est pas le cas.

    La notion même de « souveraineté nationale » est devenue une valeur relative pour la plupart des pays. En essence, ce qui était proposé était cette formule : plus la loyauté de tel ou tel régime en place envers le seul centre de pouvoir dans le monde est grande, plus grande sera sa légitimité.

    Nous aurons une discussion libre après mon propos et je serai heureux de répondre à vos questions et je tiens également à utiliser mon droit à vous poser des questions. Que personne n’hésite à essayer de réfuter les arguments que je viens d’exposer lors de la discussion à venir.

    Les mesures prises contre ceux qui refusent de se soumettre sont bien connues et ont été essayées et testées de nombreuses fois. Elles comprennent l’usage de la force, la pression économique et la propagande, l’ingérence dans les affaires intérieures, et les appels à une sorte de légitimité « supra-légale » lorsqu’ils ont besoin de justifier une intervention illégale dans tel ou tel conflit ou de renverser des régimes qui dérangent. Dernièrement, nous avons de plus en plus de preuves que le chantage pur et simple a également été utilisé en ce qui concerne un certain nombre de dirigeants. Ce n’est pas pour rien que « Big Brother » dépense des milliards de dollars pour tenir sous surveillance le monde entier, y compris ses propres alliés les plus proches.

    Demandons-nous à quel point nous sommes à l’aise avec tout cela, à quel point nous sommes en sécurité, combien nous sommes heureux de vivre dans ce monde, à quel degré de justice et de rationalité il est parvenu. Peut-être n’avons-nous pas de véritables raisons de nous inquiéter, de discuter et de poser des questions embarrassantes ? Peut-être que la position exceptionnelle des États-Unis et la façon dont ils mènent leur leadership est vraiment une bénédiction pour nous tous, et que leur ingérence dans les événements du monde entier apporte la paix, la prospérité, le progrès, la croissance et la démocratie, et nous devrions peut-être seulement nous détendre et profiter de tout cela ?

    Permettez-moi de dire que ce n’est pas le cas, absolument pas le cas.

    Un diktat unilatéral et le fait d’imposer ses propres modèles aux autres produisent le résultat inverse. Au lieu de régler les conflits, cela conduit à leur escalade ; à la place d’États souverains et stables, nous voyons la propagation croissante du chaos ; et à la place de la démocratie, il y a un soutien pour un public très douteux allant de néo-fascistes avoués à des islamistes radicaux.

    Pourquoi soutiennent-ils de tels individus ? Ils le font parce qu’ils décident de les utiliser comme instruments dans la voie de la réalisation de leurs objectifs, mais ensuite, ils se brûlent les doigts et font marche arrière. Je ne cesse jamais d’être étonné par la façon dont nos partenaires ne cessent de marcher sur le même râteau, comme on dit ici en Russie, c’est-à-dire de faire les mêmes erreurs encore et encore.

    Ils ont jadis parrainé des mouvements islamistes extrémistes pour combattre l’Union soviétique. Ces groupes se sont formés au combat et aguerris en Afghanistan, et ont plus tard donné naissance aux Talibans et à Al-Qaïda. L’Occident les a sinon soutenus, du moins a fermé les yeux sur cela, et, je dirais, a fourni des informations et un soutien politique et financier à l’invasion de la Russie et des pays de la région d’Asie centrale par les terroristes internationaux (nous ne l’avons pas oublié). C’est seulement après que des attaques terroristes horribles aient été commises sur le sol américain lui-même que les États-Unis ont pris conscience de la menace collective du terrorisme. Permettez-moi de vous rappeler que nous avons été le premier pays à soutenir le peuple américain à l’époque, le premier à réagir comme des amis et partenaires après la terrible tragédie du 11 Septembre.

    Au cours de mes conversations avec les dirigeants américains et européens, je parlais toujours de la nécessité de lutter ensemble contre le terrorisme, de le considérer comme un défi à l’échelle mondiale. Nous ne pouvons pas nous résigner et accepter cette menace, nous ne pouvons pas la couper en morceaux séparés à l’aide du deux poids deux mesures. Nos partenaires ont exprimé leur accord, mais après quelques temps, nous nous sommes retrouvés au point de départ. Ce fut d’abord l’opération militaire en Irak, puis en Libye, qui a été poussée au bord du gouffre. Pourquoi la Libye a-t-elle été réduite à cette situation ? Aujourd’hui, c’est un pays en danger de démantèlement et qui est devenu un terrain d’entraînement pour les terroristes.

    Seule la détermination et la sagesse de la direction égyptienne actuelle a sauvé ce pays arabe clé du chaos et de l’emprise des terroristes. En Syrie, comme par le passé, les États-Unis et leurs alliés ont commencé à financer et armer directement les rebelles et leur ont permis de remplir leurs rangs de mercenaires provenant de divers pays. Permettez-moi de vous demander où ces rebelles obtiennent leur argent, leurs armes et leurs spécialistes militaires ? D’où tout cela vient-il ? Comment l’Etat Islamique notoire a-t-il réussi à devenir un groupe aussi puissant, de fait une véritable force armée ?

    Quant aux sources de financement, aujourd’hui, l’argent ne vient plus seulement de la drogue, dont la production a augmenté non pas de quelques points de pourcentage mais dans des proportions considérables depuis que les forces de la coalition internationale sont intervenues en Afghanistan. Vous êtes au courant de cela. Les terroristes obtiennent également de l’argent en vendant du pétrole. Le pétrole est produit dans le territoire contrôlé par les terroristes, qui le vendent à des prix de dumping, le produisent et le transportent. Mais d’autres achètent ce pétrole, le revendent, et font du profit, sans penser au fait qu’ils financent ainsi les terroristes qui pourraient venir tôt ou tard sur leur propre sol et semer la destruction dans leur propre pays.

    Où trouvent-ils les nouvelles recrues ? En Irak, après que Saddam Hussein ait été renversé, les institutions de l’État, y compris l’armée, ont été laissés en ruines. Nous avons dit, à l’époque, soyez très, très prudents. Vous mettez les gens à la rue, et que vont-ils y faire ? N’oubliez pas que légitimement ou non, ils faisaient partie de la direction d’une grande puissance régionale, et en quoi est-ce que vous les transformez maintenant ?

    Quel fut le résultat ? Des dizaines de milliers de soldats, d’officiers et d’anciens militants du parti Baas se sont retrouvé à la rue et ont aujourd’hui rejoint les rangs des rebelles. Peut-être cela explique-t-il pourquoi l’Etat islamique s’est avéré si efficace. En termes militaires, il agit très efficacement et il a certains cadres très compétents. La Russie a mis en garde à plusieurs reprises sur les dangers des actions militaires unilatérales, des interventions dans les affaires des Etats souverains, et des flirts avec les extrémistes et les radicaux. Nous avons insisté pour que les groupes luttant contre le gouvernement syrien central, surtout l’Etat islamique, soient inscrits sur les listes des organisations terroristes. Mais avons-nous vu le moindre résultat ? Nous avons lancé des appels en vain.

    Nous avons parfois l’impression que nos collègues et amis sont constamment aux prises avec les conséquences de leurs propres politiques, et qu’ils dépensent tous leurs efforts dans le traitement des risques qu’ils ont eux-mêmes créés, en payant un prix de plus en plus élevé.

     

    http://www.agenceinfolibre.fr/choc-civilisations-selon-vladimir-poutine/


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    Jews join Muslims in Paris, France, to condemn Israeli slaughter of Palestinians in


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    Je manifeste!

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    Il y a de cela quelques mois, un ignare et de fait un connard m’interpelait sur les réseaux sociaux, sans consistance mais avec arrogance, me nommant comme suit : »l’Israélienne ».
    Par conséquent, je rectifie : je ne suis pas israélienne, pour la seule raison que le sort a décidé que je naisse en France et que je n’aurais pas la prétention, la vanité, la suffisance et encore moins le droit d’affirmer l’être, à défaut de ne m’être démocratiquement battue pour la sauvegarde physique et morale de cet Etat de Droit agressé, à la même heure à laquelle les civils palestiniens ont mal et pour pas loin des mêmes causes que de rappeler est inutile.

    Voilà qui est fait. Ce jour-ci fut le premier jour au cours duquel je pris le parti de dire mon avis sur le conflit, LE conflit, celui qui conduit à tant de vacarmes, de drames et surtout d’amalgames. Le conflit, celui qui est instrumentalisé par une frange du peuple français, la frange que les juifs et/ou les arabes dérangent, la frange dont les esprits s’enflamment alors même que jamais ils n’ont cherché à comprendre. Qui de celui qui a osé se prononcer a déjà voyagé dans cette contrée, qui encore a davantage fait l’effort d’ouvrir, de lire, de regarder ou d’écouter les témoignages de la presse étrangère quant à l’affaire? J’ai honte de ce que nous sommes –nous français- de véritables moutons, peu affables, particulièrement paresseux et tellement cons!

    Tu m’appelles le diable parce que je suis juive ou parce que je serais sioniste selon toi, mais sais-tu définir le sionisme? Je te mets sur la piste, mieux, puisque je ne suis pas seulement juive mais aussi un peu vive, j’ouvre le dictionnaire pour toi : tu vas rire, le sionisme n’est pas le juif, le sionisme est la volonté de reconnaitre la possibilité pour les juifs -s’ils entendent le faire- de s’établir géographiquement et identitairement (pardon pour le néologisme) sur une terre…Ah oui, il y a le bord de mer aussi…Et cette terre, ils la partagent néanmoins volontiers avec tous les musulmans, bouddhistes -quoiqu’ils soient moins nombreux- et chrétiens qui y résident heureux avec autant de confort et de légitimité que leurs voisins de palier.
    Alors le diable ne serait-il pas plutôt l’âne qui condamne sans savoir ni même voir?
    J’ai une suggestion à te faire : rends-toi sur place, côtoie le quotidien des habitants de toute cette région et reviens avec des vérités.

    Vous savez pourquoi je ne me suis jamais exprimée sur ce sujet, alors pourtant que l’on m’y a bien souvent invité, parfois me l’a reproché, car je considère ne pas avoir les clés pour ce faire.
    Mais il suffit, je ne peux plus me taire.
    Je pourrais me cacher derrière mon nom, « Ticot, tu crois que c’est juif? » Ai-je souvent entendu de la langue pendue des plus méprisants. Eh oui, mais promis je n’approcherai pas ton petit ami!

    Je ne peux plus me taire!

    Je ne peux plus me taire parce que Mohamed Merah et Mehdi Nemmouche ont existé et se sont recommandés du prétexte louche que de tuer est accomplir leur destinée alors qu’ils ne sont que deux tarés farouches.

    Je ne peux plus me taire quand j’entends qu’ils en ont appelés à Allah, quand moi j’ai lu le Coran et sait qu’il n’est jamais question de massacrer ni le juif ni le mécréant, mais simplement de combattre l’absence de foi et de connaissance des lois comme il est enjoint dans toutes les religions, dans tous nos textes sacrés. Ah si, c’est vrai, il est une Sourate qui fait référence au peuple juif mais j’ai appris que lorsque l’on veut lire, l’on ne doit pas seulement lire mais réfléchir, s’assurer de la source et avoir un peu plus de ressource : eh bien, cette Sourate date du treizième siècle, siècle des croisades, encore une guerre des terres… Elle n’a donc rien de prophétique mais tout d’économique et une simple dimension historique.

    Je ne peux donc pas plus me taire quand un philosophe, Daniel Sibony pour ne pas le citer, se sert d’un tel passage pour crier à l’orage, à l’ouragan Islam, en oubliant que Mahomet demande de pleurer le décès de son frère juif dès lors qu’Ismaël était le frère de sang d’un juif.

    Je ne peux donc plus me taire et ignorer Eyal, Guilad, Naftali et Mohamed, victimes de la plus vile des violences : la stupidité, l’interprétation erronée de nos textes sacrés et de la mission d’importance que nous confient précieusement nos religions, faire office de pureté, d’intégrité et de respect envers tout celui à qui Dieu a donné la vie, puisqu’il est une partie de lui, pour ceux qui croient en lui. Pour ceux qui n’y croient pas, alors considérez que Dieu n’est jamais que l’image de vos conscience et moralité.

    Je ne peux plus me taire puisque l’antisémitisme se drape dans l’antisionisme, se réfugiant derrière un jeu étymologique tellement précaire. Ce matin, on m’asserte que sémite ne concerne que les arabes et les juifs séfarades. Mon Dieu, j’en appelle à ta grâce, vient en aide à ces bécasses. Nous aussi, juifs du Caucase ou de Manheim utilisons les langues sémites.

    Je ne peux plus me taire quand est lancé « mort aux juifs » à l’occasion d’une manifestation qui devrait se tenir au profit des civils palestiniens tout à fait innocents et parachutés au coeur d’une guerre dont ils ne veulent pas, servant de boucliers humains aux saletés du Hamas et de dommages collatéraux à l’action voulue ciblée de l’armée d’Israël. Et je m’attache à croire que ce ne sont pas les musulmans sachant lire le Coran qui osent prononcer ces paroles de haine mais les ignorants avides de faire couler du sang.

    Je ne peux plus me taire alors que je lis la réaction de Natacha Polony. Mais non pas toi… Si un jour je deviens chroniqueuse et j’en serais heureuse, ce sera pour atteindre progressivement -à force d’investigations sur les thèmes abordés réalisées avec passion- son niveau de connaissance et d’intelligence, sa culture, pas banale n’est-ce pas? Mais là… Là, elle se prononce sur la politique proche-orientale à l’aide de propos tout à fait orientés par son ancrage et encrage dans la presse française. Pour sûr, elle voulait bien agir, dénoncer cette xénophobie, cette maladie qui est en en train de se propager; mais toi, citoyen du monde, tu ne peux pas adhérer sans suggérer à tous tes contacts d’ouvrir la presse internationale à ce sujet et de jeter à la poubelle toutes tes idées pré formées par les immondes manipulations de certains de nos médias.

    Je ne pourrai pas me taire tant que le Hamas s’armera en partie grâce aux aides de l’Union Européenne, aides censées nourrir les civils palestiniens, victimes de ce marasme, que les occidentaux préfèrent ignorer par des pirouettes diplomatiques. Mais ça devient insensé!

    Je ne pourrai pas me taire tant que le Front National continuera à obtenir de tels scores, car il faut de l’inconscience ou pire une réelle adhésion à leurs instincts de violence pour trouver en ces porcs un salut attendu.

    Je ne voulais pas écrire sur le sujet pour les raisons précités mais je crois qu’il est temps… je crois qu’il est temps parce que la présence des juifs est en danger en France et que j’ai confiance en l’importance de la diaspora et en son influence positive sur tout un chacun car « je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes ».

    Et j’ai peur, je crains que soit arrivée l’heure d’une scission sans cohérence entre les juifs et les arabes de France. Ce serait un non-sens. Nous avons tant de ressemblances.

    Tenez, un jour je me suis faite arrêtée par un passager dans un bus qui m’a demandé avec une très jolie naïveté mais de façon si franche : « tu es blanche, mais tu as une tête d’arabe, t’es quoi toi? » Eh ben voilà, toi, tu as tout compris!

    L’un de mes amis, quant à lui, me chuchote souvent « Charlotte, tu es une beurette dans l’âme ». Eh bien, je m’en acclame : premièrement parce que je suis fascinée par cette civilisation, son langage, son bagage, deuxièmement parce que c’est mettre l’accent sur mes valeurs, celles qui habitent mon cœur et président à mon comportement. Et je clame qu’elles ne sont en rien éloignées de celles qui ont été l’objet de mon éducation, la mienne, la tienne et celle de tous les juifs et musulmans correctement dirigés.

    Je finirai par une anecdote, une note plutôt : je rentre d’un voyage organisé en Turquie et dans le cadre qui nous était destiné, tout le monde se fréquentait, s’aimait, qu’ils aient été d’Afrique ou Asiatiques, d’Italie ou de Turquie, Arméniens ou Israéliens. Tous s’amusaient de concert sans aucune méfiance ou réticence sectaire. Et là-bas je me suis dit, si seulement la vie c’était la Turquie!

    Alors je ne peux plus me taire et je manifeste! Je manifeste mais jamais pour diviser encore moins pour casser… je manifeste ma pensée… pour agiter et essayer de nous sauver sans se sauver.


    Cette entrée a été publiée le 21 juillet 2014 .

     

    http://www.charlotte-ticot.fr/je-manifeste

     

    Ma réaction sur le post d'une citoyenne juive

    http://www.charlotte-ticot.fr/je-manifeste

     

     

    Non à l'anéantissement des Palestiniens

    Par eva R-sistons

     

     

    Je suis loin de partager tout ce qui est écrit dans ce post, bien que moi aussi je sois une citoyenne du monde d'abord attachée à la paix et à la communion des peuples, formant UNE seule race, humaine. Mais je ne veux pas d'une  "paix" des cimetières, reposant sur le nettoyage ethnique, sur l'anéantissement d'un autre peuple ! L'objectif des sionistes messianiques actuellement au pouvoir est en effet d'éliminer le Hamas qui orchestre la résistance palestinienne, pour pouvoir librement, sans rencontrer la moindre résistance, organiser ensuite leur projet colonial RACISTE de Grand Israël, et même d'Israël planétaire, surtout avec leur nouveau Président faucon. Et menant directement vers le Nouvel Ordre Mondial raciste, eugéniste, esclavagiste, technique, totalitaire - monstrueux, satanique ! 

     

    Les Palestiniens ne sont pas responsables de la Shoah, ils paient injustement le crime des autres ; la réalité, c'est qu'ils dérangent les messianiques racistes au pouvoir à Tel-Aviv, voulant éliminer les GOYIM, quels qu'ils soient, d'autant que pour ces adorateurs du Veau d'Or, il y a en ligne de mire, le gaz offshore palestinien à voler.  

     

    Tout peuple a le droit, et le devoir, de résister, surtout s'il est opprimé et même martyrisé, s'il défend une cause juste, vitale, et s'il est menacé dans son existence même. Eva

     

    Tags: Résistance, paix, Hamas, NWO, racisme

     

    Voir par ex ici :

    Shoah des Palestiniens: Les armes de destruction massive d'Israël

    http://senor-information.over-blog.com/article-shoah-des-palestiniens-les-armes-de-destruction-massive-d-israel-124228517.html

     


     



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    Mon fils s'est converti à l'islam. Même pas peur...

     

    Clara Sabinne, cette mère exemplaire, a choisi de témoigner d'un double cheminement, celui du coeur, dans un ouvrage édifiant et salutaire "Mon fils s’est converti à l’islam… même pas peur". C'est tout naturellement dans un entretien à coeur ouvert qu'elle a répondu aux questions d'Oumma.com

     

    Mon fils s'est converti à l'islam. Même pas peur...

    http://oumma.com/201889/fils-s-converti-a-l-islam-meme-peur?utm_source=Oumma.com&utm_campaign=b7304c9d80-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_91de0eee48-b7304c9d80-80993561

     

     

    L’amour d’une mère, aussi fort et indéfectible soit-il, peut-il tout entendre, tout comprendre, et en l’occurrence accepter la conversion à l’islam d’un fils choyé, quand le monde environnant, particulièrement anxiogène, est gagné par une islamophobie ravageuse ?

    Dans le cas de Clara Sabinne, cette quinquagénaire belge très croyante, qui concilie harmonieusement sa carrière de cadre supérieure au sein d’une multinationale et son rôle de maman de deux grands garçons, l’amour est résolument plus fort que tout, au point de réussir à transcender les peurs irrépressibles qui l’ont envahie à l’annonce de l’inclination spirituelle de son fils Simon. Un choix du cœur dont le cœur de cette mère, en proie à des sentiments ambivalents, a voulu transpercer le mystère en l’éclairant à la lueur de la compréhension et de la connaissance.

    Aujourd’hui, Clara Sabinne a choisi de témoigner de son propre cheminement aux côtés de son fils dans l’ouvrage salutaire "Mon fils s’est converti à l’islam… même pas peur", ou comment à la faveur de la double métamorphose d’une mère et de son fils, c’est une réalité plus sereine sur les conversions à l’islam qui se donne à voir, loin de la noirceur des fantasmes.

    Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris la conversion à l'islam de votre fils Simon?

    L’incompréhension et la peur. L’incompréhension, car je n’avais rien vu venir. Je savais mon fils croyant et je n’avais pas imaginé une seconde qu’il puisse envisager de changer de religion, de passer du christianisme à l’islam. Il aimait et priait Dieu, et pour moi la question du choix de religion ne s’était jamais posée. Ce qui importait c’était la foi en Dieu, et nous étions nés Chrétiens. Je n’avais jamais réfléchi au fait que cela pouvait être remis en question par l'un de mes enfants. Ma foi à moi n’est pas théologienne, elle est plutôt de l’ordre de l’enfantin, de l’instinctif. Je ne me pose pas de questions, j’aime Dieu. Tout simplement.

    J’ai aussi éprouvé de la peur, voire même de la terreur face à l’islam que je connaissais si peu, et le peu que j’en connaissais était tronqué par l’image qu’en reflétaient les médias. Je savais l’importance de la prière, du jeûne et du pèlerinage à la Mecque. Par contre je craignais aussi le regard sur les femmes, le manque de liberté, la rigueur, la violence, le besoin de convertir autrui et le complexe de supériorité sur les autres religions.

    Quelles sont les raisons qui ont conduit votre fils à choisir l’islam ?

    Je pense que mon fils a suivi son propre chemin spirituel. En ayant des amis musulmans à l’école, il s’est naturellement posé des questions sur cette religion qu’il ne connaissait pas. Il a aussi été témoin des transformations de certains de ses amis après le mois du ramadan. Ces jeunes devenaient plus responsables, plus respectueux envers leurs parents, plus appliqués à l’école. En écoutant ses amis parler du Coran, Simon a eu envie de lire l’ancien Testament et de relire ensuite les Evangiles.

    Il s’est alors posé des questions sur la Trinité et sur le fait que Jésus soit le fils de Dieu, et non juste un prophète. Il a aussi été en partie influencé par la chronologie : le prophète Muhammad est venu après Jésus. Il lui a semblé donc naturel de suivre ce dernier prophète plutôt que Jésus. Je pense aussi qu’il a été attiré par la rigueur de l’islam et par l’importance de la place de la communauté.

    Votre fils a attendu plusieurs mois avant d'évoquer sa conversion, car il craignait d'être rejeté par sa famille. Or, pour vous et votre mari, il était inconcevable que vous puissiez rompre avec votre fils?

    Ce sont surtout les circonstances de son éloignement qui ont fait que Simon nous a caché sa conversion. Son baccalauréat en poche, il avait décidé de prendre une année sabbatique, avant l'université, pour partir à l’étranger. Il s’est converti fin décembre en revenant du Canada et avant de partir, début janvier, pour six mois en Turquie. Il a eu la sagesse de ne pas nous parler de sa conversion car étant loin de nous, il n’aurait pas été facile de discuter à tête reposée de ce bouleversement dans sa vie. Son intention était de nous en informer à son retour en juillet. Il s'avère qu’il est revenu un weekend en mai pour l’anniversaire de son frère, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert sa conversion.

    Simon connaissait notre ouverture d'esprit et notre amour à son égard, un amour indestructible. Il savait aussi que certaines familles sont capables de rejeter leur enfant converti, ou à tout le moins de refuser cette évolution. Cela pouvait donc l’inquiéter un peu. Je pense cependant que, dans son cœur, il était intimement convaincu que nous essaierions de comprendre son cheminement et de le respecter autant que possible.

    Est-il vrai que vos différentes lectures vous ont permis de découvrir les liens étonnants qui existent entre les grandes religions monothéistes ?

    Oui, tout à fait. Les mêmes prophètes, l’ange Gabriel pour l’annonce faite à Marie et pour l’annonce faite au prophète. Le même Dieu aussi. Même si j’ai l’impression que les Evangiles en donnent une image plus douce, emplie de bonté et d’amour, alors que le Coran, me semble-t-il, en donne une image plus exigeante. Moi je me sens proche de Jésus, de son humanité, de son pardon, de sa bonté. J’ai l’impression que les musulmans craignent Dieu davantage. Je ressens son amour infini et sa grande tendresse bien plus que son jugement. Pour moi Dieu est avant tout Amour, pardon, compassion et paix.

    Il n’est pas jugements et exigences en tout genre. Il nous demande d’être respectueux à son égard, mais ce respect n’implique pas nécessairement la crainte. Je ne pense pas une seconde que Dieu se soucie de ce que l’on mange, de la manière dont on s’habille ou à quelle heure nous prions. Dieu nous demande d’être bons les uns envers les autres, Il nous demande de faire de notre mieux en toutes circonstances.

    Alors oui, les grandes religions monothéistes vénèrent le même Dieu, elles partagent les mêmes valeurs et les mêmes prophètes. Elles ont la prière en commun, cette communication privilégiée et magnifique des hommes avec Dieu. Elles restent cependant très différentes dans leurs pratiques et dans leur compréhension de Dieu. Il est important pour chacun d’entre nous de respecter les choix de chacun, croyants ou non croyants. La relation entre l’humain et le divin est une relation intime qui ne devrait pas être jugée par autrui. J’aimerais aussi que cette relation au divin reste discrète et qu’elle ne se dévoile que dans le bien et dans la prière des uns pour les autres, et non dans la conquête des uns par les autres.

    Vous avez décidé, ensuite, de rencontrer les personnes de confession musulmane qui sont proches de Simon. Que vous ont apporté ces différentes rencontres?

    J’ai découvert des êtres humains touchants, humbles, généreux. J’ai découvert une communauté orientée vers l’entraide et la solidarité. Une communauté blessée aussi par le regard que les non musulmans portent sur elle. J’ai aussi découvert combien la relation homme-femme pouvait être vécue de manière plus compliquée dans cette communauté.

    Moi, je considère que nous vivons ensemble dès le plus jeune âge au sein de nos familles, nous naissons tous d’un homme et d’une femme et il n’y a rien de plus naturel que de poursuivre notre chemin tous ensemble, sans séparation aucune. La communauté musulmane voit cela sous un autre angle. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris si cela est plutôt culturel ou réellement religieux. J’essaye juste, à défaut de le comprendre, de respecter ce mode de vie différent du mien.

    Vous avez également accompagné votre fils à la Mosquée. Que retenez-vous de cette visite?

    J’ai beaucoup aimé ce lieu de prières. J’ai été profondément touchée par le recueillement et la communion de la communauté dans la prière. En règle générale, j’aime tous les lieux où les gens prient d’un cœur sincère.

    Vous concluez votre livre en soulignant que vous n'avez plus peur de l'islam. Quel message voulez-vous transmettre aux personnes qui ont une perception négative de cette religion?

    L’islam partage exactement les mêmes valeurs de paix, d’amour, de respect, de solidarité, de charité, d’honnêteté que les autres religions monothéistes. Si certains musulmans ont des comportements répréhensibles, tels que la violence ou le non respect de l’autre, c’est qu’ils ne pratiquent pas leur religion et qu’ils s’éloignent des préceptes de Dieu. Tout comme certains chrétiens ou juifs s’éloignent du chemin tracé par Dieu. Nous partageons le même Dieu, alors prions les uns pour les autres, toujours. Acceptons nos différences dans le respect.

    Ne cherchons pas à savoir qui a raison et qui a tort. Nous sommes tous enfants de Dieu, nous sommes tous imparfaits et puisque nous sommes ici tous ensemble, prenons soin les uns des autres, et ce quelles que soient nos croyances ou notre absence de croyance. Les musulmans sont des êtres humains comme les autres, il est temps de cesser de les diaboliser et d’aller à leur rencontre. Que risquons-nous ? Des belles surprises, de belles rencontres.

    Propos recueillis par la rédaction d'Oumma.com.

    Clara Sabinne, "Mon fils s'est converti à l'Islam : Même pas peur..." ,  paru aux éditions La Boîte à Pandore


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    Roucou Oubrou

     

     

    Camel Bechikh,

    l'union des Catholiques et des Musulmans

    Par eva R-sistons (Chantal Dupille)

     

     

    Camel Bechikh veut rassembler Catholiques et Musulmans pour défendre les mêmes valeurs, celles de la France de toujours, celles de la famille, celles de la ruralité...


    Lorsqu'on regarde les fondamentaux du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam, on voit que les trois grandes religions du Livre défendent la société traditionnelle, reposant sur le pilier familial.


    Or de plus en plus de Catholiques et de Musulmans, aujourd'hui, se retrouvent ensemble pour défendre les mêmes valeurs. Ils pourraient le faire avec leurs frères et soeurs Orthodoxes, aussi malmenés par les tenants du Nouvel Ordre Mondial bouleversant de fond en comble la civilisation. Peillon n'a-t-il d'ailleurs pas déclaré ouvertement la guerre aux Catholiques ? Ces derniers, en effet, ne sont pas séduits par la mondialisation ultra-libérale, la loi du plus fort écrasant le plus faible, le culte de l'Argent-Roi, la concurrence impitoyable, la guerre de tous contre tous, le matérialisme, le relativisme, l'individualisme, l'égoïsme, la perte des repères moraux... comme les Musulmans, eux aussi victimes de l'idéologie ambiante (Judéo-Potestante).

     

    Sur les Réseaux sociaus, des termes sont apparus : Cathophobie, Islamophobie... De plus en plus stigmatisés, Catholiques et Musulmans ont intérêt à se retrouver pour ensemble, défendre les valeurs fondamentales. J'avais fait un article pour dire que les croyants pouvaient se rassembler autour d'un programme politique commun, ainsi comme lors du Congrès de Bâle, autour de "Justice, Paix, Sauvegarde de la création".  Mais ils peuvent aussi défendre ensemble un même projet de société, en premier lieu ancré sur la défense de la famille traditionelle et une école vraiment républicaine, refusant tous les dévoiements, toutes les idéologies pernicieuses.


    Un Musulman très cultivé s'est levé pour promouvoir les valeurs traditionnelles de la France catholique : Camel Bechikh, qui veut rassembler Catholiques et Musulmans pour défendre les mêmes valeurs, celles de la France profonde, celles de la famille.


    Qui est Camel Bechikh ? Un fils d'immigrés algériens né dans le Berry, heureux au coeur du terroir, au coeur de la ruralité, au coeur de la France profonde avec ses clochers, ses prés, ses petits commerces. Sa scolarité, il l'a faite dans une école catholique. Puis il étudie l'histoire de l'art, entre autres. Il est le fondateur de  Fils de France  (qui a un coq pour emblème) prônant un Islam "patriote" ancré dans la réalité française, épousant sa culture et intimement mêlé à elle. Ce souverainiste est à la fois fier de ses origines et de la France qui l'a accueilli, et il pense que seules les valeurs traditionnelles constituent le refuge dont on a besoin dans un monde en pleine mutation.


    Pour lui, Catholiques et Musulmans doivent défendre les mêmes intérêts, ensemble. Et sa parole audacieuse mais apaisante trouve un large retentissement dans l'opinion française.


    Assurément, Camel Bechikh est l'homme du consensus, du rassemblement, de la communion des civilisations. Il symbolise la direction à laquelle nous devrions tous aspirer, au nom de la paix et de la fraternité universelles.


    Eva R-sistons (pseudo de Chantal Dupille)


    Camel AF

    Intervention de Camel Bechikh à l’ISG Paris

     

    Président de « Fils de France » Camel Bechikh est acteur de longue date du réseau associatif musulman. L’objectif de l’association « Fils de France » est de promouvoir et de rassembler les patriotes français de confession musulmane. Pour cela il propose une analyse en profondeur des thématiques brûlantes liée à l’islam et à la France, à l’immigration et à la question de l’acculturation. Son implication est totale dans ce mouvement afin de dépasser les clivages politiques, religieux ou ethniques et d’assurer le bien pour tous les français, au-delà des questions d’origine. Récemment son attention et ses critiques se sont portées sur le rapport sur l’intégration remis au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault.

    http://www.filsdefrance.fr/articles/intervention-de-camel-bechikh-a-lisg-paris/

     

    Débat islamo-chrétien avec l’abbé de Tanoüarn et l’imam Tareq Oubrou

    Le 9 novembre 2013 Fils de France a organisé un débat islamo-chrétien entre l’abbé Guillaume de Tanoüarn et l’imam Tareq Oubrou, avec comme thème « Catholiques et musulmans, partenaires ou adversaires ? ». La conférence est présenté par Camel Bechikh, président de Fils de France, et par le père Michel Lelong.

    VIDEOS

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    Camel Bechikh lors de La Manif Pour Tous du 2 février 2014

    Camel LMPT

     

     

    Christophe Roucou et Tareq Oubrou sur France Culture


    Islam et chrétienté se sont opposés violemment au cours de l’histoire.

    Les deux religions ont connu de longues et dramatiques périodes de conflit : d’abord au VIIe siècle au moment de l’expansion de l’islam qui s’est largement répandu sur un domaine déjà christianisée ; ensuite en Terre Sainte lors des Croisades (XIe-XIIIe s.) et de la Reconquista dans la Péninsule Ibérique (XIe-XVe s.) ; enfin pendant les conquêtes coloniales (XIXe s.).

     

    Ces deux entités ne sont pas pour autant condamnées à se faire la guerre. Il s’agit plutôt d’un risque de concurrence accru dans un monde mondialisé. Car les deux traditions sont universalistes. Elles ont toutes deux une dimension missionnaire qui peut être mue par un désir d’expansion. Cela a été reproché au christianisme. C’est très présent en islam. Et c’est manifeste en Afrique. A quoi s’ajoutent les raisons politiques qui poussent certains groupes intégristes radicaux à l’exclusivisme qui discrimine les autres.

    Mais comment, en tant que croyant, agir sur l’histoire ? Histoire qui dépasse les capacités de l’individu et qui, de surcroît, reste imprévisible ? Comment agir selon ses convictions religieuses pour contribuer à la construction d’une paix favorisant la rencontre et le dialogue qui aideraient les humains à s’adonner à l’adoration tout en faisant œuvre de civilisation et en contribuant à l’épanouissement du savoir ?

    Ces interrogations hantent nos jours ici et maintenant, sur cette terre qu’on appelle France.

     

    Invité(s) :
    Tareq Oubrou, imam
    Christophe Roucou, chargé du dialogue avec l’Islam au sein de la Conférence épiscopale de France

    http://www.filsdefrance.fr/articles/christophe-roucou-et-tareq-oubrou-sur-france-culture/#more-223

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    Camel 2

    Dans la Manif pour tous de ce dimanche dernier, une banderole portant l’inscription « Les Français musulmans disent non au mariage homosexuel » a fait couler un peu d’encre, au motif qu’elle était surtitrée en arabe. Votre réaction ?

     

    Cette banderole était le fait du Collectif musulman pour l’enfance, une petite organisation fraîchement créée dans le sillage de la Manif pour tous. Quant à ce surtitrage en arabe, je l’ai trouvé aussi inutile que ridicule, comme souvent les fausses bonnes idées. Les musulmans de France sont français. L’initiative était d’autant plus ridicule que l’écrasante majorité des Français musulmans, qu’ils soient d’origine maghrébine ou non, ne lit pas l’arabe classique. Tout au plus baragouinent-ils l’arabe dialectal ; lequel se parle mais ne s’écrit pas.

    Les dirigeants de la Manif pour tous sont majoritairement catholiques. Vous qui êtes de confession musulmane, les rapports sont-ils bons ?

    Ils sont parfaitement normaux, parce qu’il est naturel que les Français musulmans participent à ce combat commun. Les Fils de France, en tant que patriotes et indéfectiblement attachés à la famille traditionnelle, nous nous trouvons donc en parfaite harmonie avec nos amis catholiques, juifs, agnostiques, athées, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels. Pour répondre plus précisément à votre question, il s’agit de différents instruments qui jouent la même musique française ; ce, sous la direction d’un chef d’orchestre exceptionnel : Ludovine de la Rochère.

    Le 3 février, sur Boulevard Voltaire, Élisabeth Lalesart, d’origine iranienne, faisait le parallèle entre cette fameuse banderole et la révolution de Téhéran, en 1979, assurant qu’elle avait eu à souffrir de l’arrivée au pouvoir de l’ayatollah Khomeiny. Cette comparaison est-elle véritablement pertinente ?

    Que les gens puissent porter en eux des douleurs intimes, c’est un fait. Mais qu’ils en fassent ensuite des paradigmes d’analyses civilisationnelles, c’est du grand n’importe quoi. Car avec un simple trajet personnel, on peut démontrer tout et son contraire. Comme l’écrivait François-René de Chateaubriand dans Le Génie du Christianisme, en toutes choses il faut se garder « du diabolisme et de l’angélisme ». Saint Thomas d’Aquin disait : « Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie… »

    Entretetien réalisé par Nicolas Gauthier

    Source:http://www.bvoltaire.fr/camelbechikh/il-naturel-que-les-francais-musulmans-defendent-la-famille-traditionnelle%2c49871

    http://www.filsdefrance.fr/articles/entretien-avec-camel-bechikh-il-est-naturel-que-les-francais-musulmans-defendent-la-famille-traditionnelle/#more-2226

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    Tareq Oubrou, figure de l’islam français de demain

    1 février 2014par Le Point, lien vers l'article source

     
    T-Oubrou

    Il prône un islam « à visibilité discrète », demande aux musulmans de « faire le ménage » dans des pratiques mineures tel le foulard, et forme les prédicateurs de demain: le grand imam de Bordeaux Tareq Oubrou tricote un « islam à la française » à contre-courant des crispations ambiantes.

    Lire la suite…

    Islam de France Tarek Oubrou

     

    http://www.filsdefrance.fr/

     


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