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    Lundi 13 octobre 2008

     




    Alerte !
    Contrefaçon de dialogue de civilisations !
    Avec des criminels notoires,
    et des milliardaires des industries
    de l'armement ou de Bilderberg.....




    Le 23 septembre 2008, la Fondation Appel de la Conscience a remis ses prix 2008 lors d’un dîner de gala rassemblant plus d’un millier de convives à l’hôtel Wasdorf Astoria de New York.

     


    L’Appeal of Conscience Foundation a été créée par le rabbin Arthur Schneier en 1965. C’est une association juive promouvant le dialogue inter-religieux et non la laïcité en faveur de la paix et de la tolérance.

    Le rabbin Schneier est représentant suppléant des États-Unis à l’Assemblée générale des Nations Unies et membre du Groupe de haut niveau pour le Dialogue des civilisations institué par le secrétaire général.

     


    La soirée était placée sous le haut patronage du président George W. Bush, du vice-président Dick Cheney, des anciens présidents George H. Bush et Bill Clinton, et des anciens secrétaires d’État Madeleine Albright, James Baker, Lawrence Eagleburger, Alexander Haig, Henry Kissinger, Colin Powell et George Shultz.

     


    La soirée était co-présidée par Stephen A. Schwarzman (pdg du fonds de placement Blackstone Group, membre des Skull & Bones, et propriétaire de l’ex-immeuble 7 du WTC), et le sénateur Serge Dassault (Pdg honoraire de Dassault aviation et directeur du Figaro).

     


    Le rabbin Arthur Schneier a remis :
    - le prix de l’homme d’État 2008 à Nicolas Sarkozy, président de la République française ;
    - le prix du Service public 2008 à Michael Bloomberg, maire de New York et patron de Boomberg TV, membre du Groupe de Bilderberg ;
    - le prix Appel de la Conscience à Jeffrey R. Immelt, Pdg de General Electric, membre du Groupe de Bilderberg.

     

    Le Dr. Henry Kissinger (récipiendaire du Prix Nobel de la Paix pour avoir cessé de massacrer les Vietnamiens sous les bombes et co-fondateur du Groupe de Bilderberg) a prononcé l’éloge du président Sarkozy. John Negroponte (secrétaire d’État adjoint et ancien chef des escadrons de la mort US, membre du groupe de Bilderberg) a prononcé le discours de clôture.

     

    S. Ém. le cardinal Theodore E. McCarrick, archevêque émérite de Washington et conseiller du Center for Strategic and International Studies, a prononcé l’invocation de fin de soirée. Tandis que S. Ém. l’archevêque Khajag Barsamian, primat de l’Église arménienne des États-Unis, et S. Ém. l’archevêque Demetrios Trakatellis, primat de l’Église orthodoxe grecque des États-Unis, prononçaient la bénédiction finale.

     


    Parmi les personnalités présentes,
    on relevait :

    Josef Ackermann (directeur de la Deutsche Bank, membre du Groupe de Bilderberg) ; le banquier Robert Agostinelli (qui offrit aux Sarkozy leurs vacances à Wolfendoro) ; Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert qui fut témoin au mariage de Nicolas et Carla) ; Lance Armstrong (champion cycliste, président de la Fondation Livestrong) ; Bernard Arnault (Pdg du groupe de luxe LVMH, membre du groupe de Bilderberg) ; l’oligarque Len Blavatnik (Pdg d’Access Industries) ; Philippe Camus (president du Groupe Lagardère, membre du Groupe de Bilderberg) ; Henri de Castries (Pdg d’AXA et membre du Groupe de Bilderberg) ; Jean-Claude Decaux (Pdg de JCDeaux, membre du Groupe de Bilderberg) ; Muhtar Kent (Pdg de Coca-Cola, membre du Groupe de Bilderberg) ; Marie-Josée Droin (chercheuse au Hudson Institute et épouse d’Henry Kravis) ; Henry Kravis (co-Pdg du fonds de placement Kohlberg Kravis Roberts & Co, membre du Groupe de Bilderberg) ; Ralph Lauren (Pdg de Polo Ralph Lauren) ; Anne Lauvergeon (Pdg d’Areva, membre du Groupe de Bilderberg) ; François Maisonrouge (directeur du conseil aux sociétés pharmaceutique au Crédit suisse et administrateur de la Fondation Appel de la Conscience) ; Christophe de Margerie (Pdg de Total, membre du groupe de Bilderberg) ; Jean-Pierre Meyers (héritier de L’Oréal et Netslé) ; Jean-Marie Messier (ancien Pdg de Videndi, actuel associé de Rentalbiliweb, membre du Groupe de Bilderberg) ; Rupert Murdoch (Pdg de News Corporation, membre du groupe de Bilderberg) ; Peter Peterson (ancien secrétaire au Commerce des USA et actuel co-Pdg du fonds de placement Kohlberg Kravis Roberts & Co) ; Felix Rohatyn (ancien ambassadeur des États-Unis en France, président du conseil international de Lehman Brothers, membre du Groupe de Bilderberg) ; Frederick W. Smith (Pdg de FedEx et membre des Skull & Bones) ; Daniel Vasella (Pdg de Vasella, membre de la direction du Groupe de Bilderberg) ; Paul Volcker (ancien président de la Réserve fédérale, membre du groupe de Bilderberg) ; Guy Wildenstein (président de la section US de l’UMP et président de la galerie Wildenstein) ; James Wolfensohn (ancienprésident de la Banque mondiale et actuel Pdg du fonds de placement Wolfensohn & Co., membre du Groupe de Bilderberg) ; Mortimer Zuckerman (ancien président de la Conférence des présidents des principales organisations juives US et actuel Pdg de  Boston Properties, membre du Groupe de Bilderberg).

    http://www.voltairenet.org/article158263.html


    Eva :

    Quel a été le discours de tous ces gens qui ne songent en réalité qu'à rayer de la carte une partie de l'humanité,  en raison notamment de  ses options religieuses ?

    Je classe cet article... à la rubrique "choc de civilisations"


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    Vendredi 10 octobre 2008



    Vers une modernité métisse


    Jean-Claude Guillebaud

    Après avoir mis à nu sa foi dans "Comment je suis redevenu chrétien"? publié en 2007, Jean-Claude Guillebaud, dans la lignée de "La Trahison des Lumières" de "la Refondation du Monde" de "La Force de conviction" nous entraîne, au fil de son dernier ouvrage, sur les chemins escarpés mais qui méritent d'être empruntés, de ce qu'il appelle "une modernité métisse". Le "commencement d'un monde" ne règle pas son compte à l'Occident; il le remet à sa place comme "une province du monde" avec des accents de vérité dont nos gouvernants pourraient parfois s'inspirer- on pense à certain discours prononcé à Dakar- et il propose à la délibération de tous, citant le philosophe allemand Habermas, la vision qu'on se fait de l'universel.

    @qui! : La venue de Benoît XVI en France, l'empressement du pouvoir français à son égard, cette revendication des valeurs de la chrétienté participent-ils, selon vous, de" cette réapparition de la religion comme sujet d'avenir"? Singulier acte de foi alors que la "fille aînée de l'Eglise" s'éloigne chaque jour un peu plus de la pratique religieuse.

    Le commencement d'un monde - JC Guillebaud

     


    Jean-Claude Guillebaud : Une chose est sûre : la "question religieuse" est devant nous, et non derrière. Cela peut être pour le pire avec la virulence des fondamentalismes de tous ordres qui prennent, aujourd'hui, le relais de fondamentalismes idéologiques (et athées) du siècle dernier. Mais cela peut-être aussi pour le meilleur, c'est-à-dire une exigence de sens, de transcendance et de bienveillance partagée. Pour prendre un exemple américain, le candidat démocrate Barack Obama est sûrement plus fermement chrétien que son adversaire républicain. On avait trop pris
    l'habitude, chez nous, de monter en épingle la "droite chrétienne" en Amérique.

    Le succès d'Obama nous rappelle qu'il y a aussi, en Amérique, des chrétiens résolument "à gauche", du moins selon les critères américains. Concernant la France, c'est vrai que la pratique a beaucoup diminué. Mais d'une part cette diminution semble bien avoir cessé; la pratique est désormais stationnaire. Et puis, surtout, il faut perdre l'habitude d'évaluer la sensibilité chrétienne d'un pays comme on compte les entrées dans les cinémas. Crise de la pratique et des vocations ne signifie pas disparition annoncée du christianisme.

    Des formes nouvelles se cherchent, dans l'Église comme ailleurs. Enfin, je suis frappé par le fait que la Russie, soumise pendant trois quarts de siècle à une éradication volontaire et parfois violente du religieux, la Russie où la plupart des Églises avaient été désaffectées ou transformées en étables dans les années 1920 et 1930, s'est rechristianisée à très grande vitesse depuis 1980. Il y a aujourd'hui 400 monastères en activité et les églises sont pleines.


    @! : Votre analyse se fonde, à la fois, sur la fin du primat de l'Occident et le constat qu'un monde nouveau et multiple émerge de façon irrésistible...

    J-C. G. : Pendant quatre siècles, la culture européenne, puis euro-américaine, a été hégémonique. Vers la fin du XVIe siècle, elle a commencé à rattraper le grand retard qu'elle avait par rapport aux autres grandes civilisations, par exemple chinoise ou indienne. Les Chinois ont inventé l'imprimerie huit siècles avant nous et les astronomes indiens ont découvert la réalité du mouvement des astres plusieurs siècles avant Galilée. Dès le milieu du XVIIe siècle la culture européenne avait effacé ce retard et même distancé les civilisations concurrentes. Ainsi a-t-elle pu devenir la véritable "organisatrice" du monde. Elle a régné par la conquête coloniale, la supériorité économique et militaire, mais aussi par le rayonnement culturel.

    De ce point de vue, on peut dire que le monde entier est déjà bien plus occidentalisé qu'on ne le croit. Même la Chine. Même l'Inde. Mais ce qui s'achève aujourd'hui, c'est cette "séquence" purement occidentale. Les autres civilisations se réveillent et accède, à leur façon, à la modernité. Cette dernière ne pourra plus se confondre avec le seul "Occident". La modernité devra intégrer ces apports venus d'ailleurs.
     
    C'est d'ailleurs ce qui se passe dans les faits.

    @! : Vous nous proposez en quelque sorte d'entrer joyeusement et de façon volontariste vers cette "modernité métisse" qui correspond au"commencement d'un monde". Et de le faire par le biais de la délibération de tous. Faut-il comprendre, quand on considère l'état de la démocratie dans le monde, qu'il y faudra beaucoup de temps encore et que ce sera au prix d'inévitables et graves convulsions?

    J-C. G. : Quand je parle de modernité métisse, je ne veux pas dire par là que l'Occident devra renoncer aux valeurs qu'il porte (droits de l'homme, démocratie, etc.), même s'il est souvent le premier à les trahir. Cela veut dire que ces valeurs, ces concepts, ce rapport au monde seront désormais "pluriels", pourront être enrichis, complétés, transformés par des approches venues de la périphérie. Prenons un exemple simple. Au milieu des années 1980, l'Afrique a élaboré une "Charte africaine des droits de l'homme" qui reprend à son compte le concept occidental de "droits individuels" mais lui ajoute une valeur trop négligée chez nous : la solidarité. Je vois cela comme un enrichissement. Deuxième remarque. Ce que j'appelle une modernité "métisse", ne signifie pas que le monde va s'uniformiser, bien au contraire.

    Nous devons garder nos racines particulières, notre identité mais apprendre à l'ouvrir au reste du monde, à refuser la clôture angoissée, le barricadement. Je pense souvent à cette très belle phrase du Portugais Miguel Torga, aujourd'hui disparu : l'universel, c'est le "local" moins les murs. Et puis, voyez comme chez nous, les plus jeunes ont déjà pris l'habitude d'évoquer la "world music" ou la "world littérature", c'est-à-dire des formes "métisses" de création. Dernière remarque : quand je parle de "modernité métisse", cela ne doit pas être confondu avec "société métisse". Si vous prenez le cas du Japon, il s'agit d'une société non métissée, ou très peu, mais d'une modernité qui, elle, l'est beaucoup. Le Japon a su concilier ses traditions avec une modernité venue d'Occident, et qui s'en est trouvée transformée.

    Pour répondre à la fin de votre question, je suis optimiste sur le long terme mais je ne suis ni irénique ni béat. Dans le court terme, cette marche des civilisations les unes vers les autres, cette "rencontre" inévitable, va continuer à susciter des réactions de replis, des refus, des crispations identitaires et fondamentalistes. Autrement dit, en passant ce "cap des tempêtes", nous devrons certainement affronter des violences, des menaces dont le terrorisme est un bon exemple. Il faudra faire face, mais avec sang froid.


    "Le commencement d'un monde", Jean-Claude Guillebaud, Le Seuil, www.seuil.com




    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/10/09/10873770.html


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    Jeudi 2 octobre 2008

     



    François Marie Arouet, dit Voltaire

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    Puissent les hommes
    se souvenir
    qu'ils sont frères

    Voltaire


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