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    Lundi 20 octobre 2008




    Entretien avec
    soeur Emmanuelle

    Soeur Emmanuelle s’exprime sur le sens de la vie, la souffrance et la mort. "Si tu veux vivre, tu dois aimer", dit-elle.

    Par Annie Jeanneret

    Annie Jeanneret

    http://www.buddhaline.net/spip.php?article101




    Sœur Emmanuelle (1908)

     

    Annie Jeanneret.- Vous avez dit, un jour, aimer beaucoup cette phrase d’un poète persan du Ville siècle, Shiab Istari : "Fends le coeur de l’homme, tu y trouveras un soleil !" J’aime en effet beaucoup cette phrase, car elle s’applique très exactement à ce que je vois autour de moi. Il est étonnant, voyez-vous, d’être en relation avec des femmes, des hommes, des jeunes, des enfants, et de voir à quel point le soleil fuse dès qu’on arrive à entrer plus profondément, préci-sément, dans le coeur de ces gens-Ià. Il suffit de faire un petit trou, une petite fente et, tout de suite, le rayon de soleil apparaît !

    Soeur Emmanuelle.-

    Le sourire n’est-il pas lui aussi l’une de ces « petites fentes » ?

    Exactement ! Chaque année, lorsque j’envoie des calendriers, j’écris au-dessus une petite phrase, comme : "Donne chaque jour ton sourire !"

    Et Dieu sait que vous donnez généreusement le vôtre, avec tout l’amour et l’écoute qu’il exprime... Mais derrière ce sourire, cette joie de vivre, quel est le fond de votre caractère ? Et est-ce le fait d’être religieuse, d’avoir la foi et d’avoir mené cette vie consacrée totalement aux autres, qui vous permet d’être apparemment dénuée de défauts ?

    Dénuée de défauts ? Oh non, pas du tout ! J’en ai des tas, naturellement, et je ne suis pas du tout une sainte âme, moi ! Comment vous expliquer ? Je connais des personnes vertueuses, que j’admire beaucoup : où qu’elles soient et quoi qu’elles fassent, elles y mettent toujours, précisément, un cachet de vertu admirable. N’oublions pas que virtus, en latin, veut dire « force » !

    Moi, je ne suis pas du tout comme ça ! Quant à ma joie de vivre, je crois que c’est l’amour -l’amour du Christ -, cette relation que Dieu m’a permis d’avoir avec Lui, avec ce Fils bien-aimé, depuis l’âge de douze ans, qui me porte. C’est une relation quotidienne, une méditation sur l’Evangile, sur des passages de la Bible, des grands prophètes (Hoshé, par exemple, prophète de l’amour), qui m’ont fait comprendre le sens de la vie : si tu veux vivre, tu dois aimer !

    Il n’y a pas de problème  ! Le seul problème, c’est. . . aimer ! Nous connaissons tous, par exemple, des femmes qui passent des heures et des heures, des nuits entières, auprès d’un être cher, mangeant et dormant à peine : et elles tiennent le coup ! Pourquoi ? Parce qu’elles aiment ! Comme il est dit dans L’Imitation de Jésus-Christ : « L’amour court, vole, ne s’arrête à rien, n’est jamais fatigué. » Pourquoi ? Parce qu’il possède en lui une force, un souffle qui l’emporte : c’est son moteur !

    Pendant de longues années, vous avez mené, au Caire, avec vos chers chiffonniers, une vie plus que spartiate, au milieu des ordures, des insectes, des rats : est-ce l’amour qui est en vous et que vous leur apportiez, qui vous y a aidée ?

    Remettons ce passé au présent, si vous le voulez bien, car cette longue partie de ma vie passée avec mes chiffonniers est en moi, toujours si présente. Vous dites que je leur ai apporté, que je leur apporte l’amour ? Mais eux aussi, ils m’apportent l’amour ! C’est un va-et-vient : il n’y a pas que moi qui aime, je suis aimée !

    C’est précisément cette relation d’amitié toute simple mais quotidienne qui fait que la partie matérielle m’intéresse beaucoup moins. Des rats ? C’est évident : avec les rats, nous dormons presque ensemble ! Une fois, je me suis réveillée et je me suis aperçue qu’un rat... avait dormi avec moi ! Il avait même laissé sa carte de visite, sous forme de petites crottes, et il avait eu faim, le pauvre (ce qui est étonnant, car ils sont bien nourris, chez nous, avec toutes ces ordures !). Alors, il avait mangé un petit bout du drap de mon lit. Eh bien, ce n’est pas un drame !

    Après quoi, je me lève, je vais voir mes sœurs chiffonnières, nous nous asseyons par terre, au milieu des ordures : pas de problème ! Et fraternellement, nous buvons ensemble un verre de thé. J’écoute leurs difficultés, elles me racontent comment elles ont été battues, la veille, par un mari qui avait bu cet alcool frelaté, épouvantable, et combien il ne savait plus ce qu’il faisait. . .

    Alors vous pensez bien que l’histoire de mon rat-qui-m’a-Iaissé—quelques-crottes-comme-carte-de-visite devient tout à coup risible, sans importance !

    Risible, dérisoire, en effet... Mais notre vie ne nous apparaît-elle pas, bien souvent, à la fois dérisoire, à l’image de ces petites visites de rats, et primordiale, comme le laisse entendre saint Augustin, que vous aimez citer ?

    C’est un petit enfant qui, sur une plage, essaie de « verser la mer », dans un trou creusé dans le sable, en utilisant un simple coquillage. Vous nous confiez alors : « Je suis comme ce petit enfant. Saint Augustin y voyait le symbole du cerveau de l’homme, incapable, quels que soient ses efforts, de contenir l’immensité de Dieu. C’est vrai, mais j’y vois aussi le symbole de l’océan de la misère humaine, que nous n’arriverons jamais à écoper complètement. Mais, comme ce petit enfant, je continuerai, jusqu’à ma mort, à offrir mon coquillage pour y transvaser quelques gouttes et sauver les pauvres de la marée ! »

    Je ne me rappelais pas avoir dit cela ! Ce n’est pas mal, en effet ! Mais, et pour être plus sérieuse... c’est cela, évidemment ! C’est un problème terrible que cet océan de souffrance, de misère, de mort, que j’ai rencontré au Liban, en Egypte -un peu moins en Egypte qu’ailleurs, car on n’y meurt pas de faim, bien que la vie y soit très dure -, et il est vrai qu’on se sent impuissant.

    Mais je crois en Dieu, et si je n’y croyais pas, si je ne croyais pas que Dieu est amour, et que Dieu a un faible pour les pauvres, pour ceux qui souffrent, si je ne croyais pas possible, après ce combat qui doit être le plus dur, de marcher avec eux, debout, dans la vie (même si nous n’arrivons pas à être tous debout comme je voudrais que tous le soient). . . alors je ne croirais pas non plus qu’il y ait une autre justice. Eh bien, j’y crois, à cette autre justice, et je crois qu’il y a une autre vie et que le Vendredi saint prépare Pâques !

    Vous êtes religieuse, vous êtes une femme de foi, mais nous n’oublions pas que vous avez été professeur de philosophie, que vous êtes aussi une intellectuelle et que vous avez le sens, l’art, des formules claires et poétiques. Permettez-nous de citer cette définition que vous donnez du mot vivre  : « Vivre, c’est avoir une double relation : verticale, vers Dieu, horizontale, avec les hommes, nos frères.

    Vivre, ce n’est pas cheminer tout seul, c’est progresser en cordée. La vie, c’est ce va-et-vient de mains qui se tendent, qui se serrent, qui s’agrippent, cet échange de regards, de paroles, de sourires, d’appels, de cris, qui créent entre les hommes des liens d’une solidité incomparable : cette sorte de respiration collective, ce souffle qui passe d’une bouche à une autre bouche, cette force qui passe d’un coeur à un autre coeur. »

    Oui, en effet, je crois que c’est la relation qui fait la vie ! Nous vivons (je continue à parler au présent, vous voyez !) beaucoup plus chez les chiffonniers que dans nos grandes villes d’Europe, où les individus marchent côte à côte parfois sans même se regarder, sans s’écouter, sans se sourire, dans les métros ou dans les trains. . .

    Chez nous, ce n’est pas possible ! D’abord, nos maisons ne sont pas de beaux immeubles mais de pauvres cabanes de tôle, évidemment les unes à côté des autres, et l’on entend presque tout ce qui se passe d’une cabane à l’autre, les portes étant toujours ouvertes.

    Nous avons donc une relation constante, et c’est ce regard, cette écoute, ce sourire, cette main qui se tend, ces pas les uns à côté des autres (non pas en solitaires mais en cordée), c’est tout cela -parce que c’est cela, l’homme- qui fait que nos chiffonniers sont plus heureux dans leurs bidonvilles misérables, au milieu des ordures, des porcs, des rats, que les gens qui habitent les plus beaux immeubles de Paris, de Londres ou de Washington !

    On peut donc être heureux dans des conditions aussi misérables ?

    Oui, je le crois sincèrement ! Car enfin, qu’est-ce, pour l’homme, que le bonheur ? Ce n’est pas le plaisir, ce n’est pas de manger des choses excellentes, d’être toujours par monts et par vaux pour aller s’amuser à droite et à gauche, danser, etc. Tout cela n’est pas mal, bien sûr, mais ne remplit pas le coeur de l’homme. On assouvit pour un moment quelques instincts naturels, normaux, qui n’ont pas à être critiqués, par le fait... Mais après ? Après, il y a toujours ce même vide, ce tonneau des Danaïdes qui est percé par son fond : vous pouvez y verser tous les plaisirs du monde, votre tonneau restera toujours vide !

    Chez nous, au contraire, nous avons gardé le sens de la famille. Chez nous, on se marie encore et on a des enfants (et même parfois trop, malheureusement, mais c’est une autre affaire), et cette relation d’amour et d’amitié, qui est le substrat de la vie quotidienne, donne à celle-ci une saveur que l’on a beaucoup perdue en Europe et en Amérique !

    Vous avez longtemps consacré votre vie à résoudre ces problèmes quotidiens de la misère, oubliant que vous étiez aussi une intellectuelle. Vous avez même brûlé vos cahiers sur lesquels vous notiez vos réflexions philosophiques ou poétiques. Pourtant, vous avez gardé précieusement une lettre à Marguerite Yourcenar, qui éclaire bien votre pensée pour ceux qui vous considèrent essentiellement comme une femme d’action.

    C’était en 1979 et voici ce que je lui disais.

    Ma chère Marguerite,Marguerite Yourcenar vous a répondu et l’on sait qu’elle parlait de vous avec beaucoup d’estime, et même d’admiration. Cet échange ne s’est-il fait que par correspondance ?

    Si, durant ma vie de professeur de lettres, j’ai toujours beaucoup lu, depuis ces années de partage avec les chiffonniers, je ne me sens plus le devoir de me tenir au courant de la littérature moderne : ma vie auprès de mes frères du bidonville est tellement enrichissante qu’elle est même arrivée à atténuer mon goût passionné de la lecture.

    Mais votre livre -qui m’a été donné par un jeune ami, BenoÎt Lambert-, ma chère Marguerite, a été pour moi un mets de choix que j’ai savouré, le lisant et le relisant sans me lasser, ouvrant parfois une page au hasard et m’enchantant de la phrase balancée, des termes faisant saillir l’objet et jaillir la pensée jusqu’à sa profondeur la plus secrète.

    J’ai lu tout genre d’ouvrages depuis une cinquantaine d’années : littérature, philosophie, arts et sciences, religion et théologie, que j’analysais dans des milliers de pages. Mais aucun ne m’a apporté un tel enrichissement par l’analyse de la matière et du déroulement - je voudrais même dire de l’enroulement de la pensée, escalier en spirale qui s’enfonce de plus en plus loin dans L’Inconnaissable du Philosophe de Rembrandt.

    Vous avez conçu l’ébauche de Zénon, dites-vous, dans votre jeunesse. Mais chaque page porte maintenant la frappe d’une synthèse de connaissances et d’une philosophie de l’Homme qu’on ne peut réaliser que dans l’âge mûr. Cette magistrale recherche de Zénon rejoint le mythe de Prométhée, de Sisyphe : l’humanité qui reprend à chaque siècle le tragique destin -avec une psychologie inégalée par la Genèse. La Genèse : si vous mangez du fruit de l’arbre de la science du Bien et du Mal, vous serez comme des dieux I Ils en mangèrent et se virent nus. Et l’ange les chassa du Paradis. Sous ces symboles, toute l’histoire de Zénon et de tant d’autres. Et la mort entra dans le Monde. . . Ce qui manque, disait Bergson (je l’avais au programme de Sorbonne, avec Pascal et Descartes), c’est un « supplément d’âme »...

     

    Oui, car je n’ai jamais eu l’honneur de la rencontrer. Elle m’a parlé de cette « angoisse grandissante devant le désarroi à peu près irrémédiable du monde et de la capacité de l’homme à infliger la souffrance à tout ce qui vit, y compris, d’ailleurs, à soi—même » et elle a ajouté : « ... Votre réussite à rebours, triomphalement détachée des conventions, qui semble avoir été votre vie : j’admire les renonçants, qui du reste ne renoncent à rien, car ils savent le peu de prix de ce qu’ils ont quitté ! »

    Marguerite, évidemment, était très profonde, et nous pouvions nous comprendre : sa recherche a toujours été du côté de ce qu’il y a de plus authentique dans le coeur de l’homme. Peut-être cette recherche ne l’a-t-elle pas amenée jusqu’au dépassement total de tout ce qui est philosophie, intellectualisme.

    Comme disait Pascal, il faut s’abêtir parfois, pour trouver Dieu, car notre intelligence est trop remplie de tout ce que nous y mettons lorsque nous nous cherchons nous-mêmes ! Nous voilà de retour à saint Augustin ! C’est l’océan de Dieu, que nous ne pouvons pas faire entrer dans la coquille de notre cerveau. Et c’est là que les plus grandes intelligences de notre siècle ont peut-être une connaissance de l’homme, et une connaissance de Dieu, bien moindre que celle de certains de nos chifonniers !

    À propos de vos chiffonniers, justement, Marguerite Yourcenar ajoutait : « Je me demande s’ils ne vous ont pas prouvé l’immuabilité de la nature humaine, pareille, en somme, à celle que vous aviez laissée derrière vous en France et à l’Université, avec, peut-être, quelques clichés de moins ! »

    Elle a vu tout à fait juste : j’ai été tellement enrichie par cette relation quotidienne avec mes soeurs et mes frères du bidonville ! Je crois qu’ils m’ont plus appris et plus donné que j’ai pu, moi, leur apprendre et leur donner. . .

    Vous avez noté au cours de ces années quelques réflexions, peu nombreuses il est vrai, mais pour nous si frappantes. Parmi elles : « L’âme aspire de plus en plus vers l’autre rivage et la terre s’estompe », et surtout « J’ai perdu l’Avoir, j’ai gagné l’Etre. »

    Il est vrai que j’ai dû être très active pour marcher avec mes frères et mes soeurs, mais j’ai toujours pris un temps de silence dans la journée ; car la règle religieuse de Notre-Dame-de-Sion me demande de rester chaque jour, pendant une heure, en silence, en méditation, en relation directe avec Dieu. Relation qui est aussi directe, bien sûr, avec ces frères et ces soeurs. Quand on aime, en effet, on a besoin de temps en temps de rester en silence seule avec celui qu’on aime. Alors, je suis avec le Christ, je suis avec le Père, sous le souffle de l’Esprit, avec la Vierge. Cette heure quotidienne m’est d’un prix incomparable parce qu’elle est ma source (avec l’eucharistie quotidienne vers laquelle je vais depuis l’âge de douze ans), et c’est cela qui me permet chaque fois de rebondir, d’être de nouveau remplie de cet amour du Seigneur pour mes frères et mes soeurs.

    De plus, chaque année, je me suis toujours réservé quelques jours de totale solitude. Quant au dimanche matin, je l’ai toujours consacré à l’approfondissement de la Bible.

    Tout cela, c’est la vie, c’est vivre !

    Qu’est-ce alors que mourir, pour vous ?

    Pour moi, vivre et mourir sont les deux aspects d’une seule réalité car, comme je vous le disais au début de notre entretien : « Le Vendredi saint prépare l’éclatement de Pâques », et c’est parce que le Christ est mort qu’il a pu ressusciter !

    Mais croyez-vous qu’il y ait également autre chose après la mort, pour chacun d’entre nous ?

    Je crois, je suis sûre, qu’il y a autre chose ! Je crois à la résurrection de la chair et je crois à la vie éternelle. Et je suis sûre que nous ne sommes pas des bêtes que l’on jette dans un trou avec de la terre par-dessus ni, comme dit Pascal, que « la comédie est finie » !

    Pensez-vous souvent à la mort et à la vie éternelle ?

    J’ai accroché au mur la reproduction d’une toile de Fra Angelico que je regarde chaque soir avant de m’endormir. C’est La Ronde des élus, une des peintures que j’aime le plus. On y voit, autour d’une prairie émaillée de fleurs multicolores, un ange et un homme qui dansent ensemble. Ils font une ronde, et cette ronde se dirige vers les hauteurs. Vers la fin de la ronde, un homme et un ange entrent dans un rai de lumière : ils montent vers la lumière de Dieu, la lumière éternelle, la seule qui n’ait jamais de couchant.

    Cette ronde, qui semble représenter la mort, c’est aussi le symbole de la vie ?

    Mais oui ! Cette ronde, c’est la vie ! Et je suis vraiment persuadée que la vie est une danse ! Parfois, comme au Moyen-Âge, c’est « la danse macabre », c’est vrai. . . II y a la douleur et la misère -vous en avez parlé-, il y a la souffrance.

    Mais cette danse avance, elle monte, et nous dansons, nous montons en cordée, hommes avec les hommes, anges avec les hommes. Car les anges nous aident, j’y crois profondément, et je sais que j’ai moi-même un ange qui m’aide, chaque jour, à aimer.

    Dans cette peinture de Fra Angelico sont ainsi mêlés la vie, la mort, l’amour et surtout la lumière-symbole ?

    La Ronde des élus est toujours, pour moi, une lumière, en effet ! Et je me dis : voilà, j’arrive à la fin de ma vie, donc la ronde va se terminer. . . Dans un sens, je vais lâcher la main de mes soeurs et de mes frères qui sont sur la terre, mais pour quoi vais-je la lâcher ? Je pars dans la lumière, je pars en éclaireuse ! Je pars pour continuer à les aimer, dans la lumière du Seigneur. Je pars donc en continuant à les aimer. Car, dit la Bible : l’amour est plus fort que la mort

    et les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour.

    Association LES AMIS DE SOEUR EMMANUELLE, 26, boulevard de Strasbourg, 75010 PARIS

    Interview extraite du livre Partager l’essentiel , publiée avec l’aimable autorisation des éditions Dangles.

    Mai 1999


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    Lundi 20 octobre 2008

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    De Rita à Dieu       Ce 20 octobre 2008

    Gloire à Toi ! mais d'abord je TE remercie de m'avoir donné la possibilité de TE comprendre ce qui m'empêche de passer à côté de  l'ESSENTIEL . Merci pour ce parcours spécifique et  personnel qui m'a éveillée .Maintenant je SAIS et je dois transmettre mon savoir absolu.

    Au cours des siècles des" grands " penseurs ont écrit des volumes sur TOI et la plupart sont restés  à côté de la plaque .

    Kant par exemple sait que Tu  existes mais il affirme à tort qu'il n'y a pas de morale résultant d'une nécessité naturelle , donc  pas de vérité absolue .Il n'admet pas , à tort  ,TES Lois Naturelles qui dictent sa conduite à l'homme car énonce t il on ne peut rien conclure en dehors de l'expérience !! On peut se passer d'une ultime vérité : voilà la grosse bêtise que Kant , le philosophe ,écrit .Et beaucoup approuvent cette bêtise !!

    Nietzche de son côté a affirmé haut et fort que TU  es mort . Il a renversé de manière perverse les valeurs faisant appel aux surhommes pour combler ce vide , des hommes superforts aux pulsions de puissance, de domination  sur les autres par tous les moyens !! Et Nietzche est mort fou .Pas surprenant !!

    Jean Paul Sartre écrivait  aveuglément que c'était vide là haut , que tu ne l'entendais pas , que tu ignorais son nom . ET Voltaire  ? Eh bien celui là il comprend très bien que tu existes  car ,lance t il  ,l'existence du monde prouve Ton existence ; les Lois naturelles  présupposent un législateur .Pas d'horloge sans l'horloger . "Non ce n'est pas le hasard "affirme t il  ."Il y a l'Infini à parier qu'une cause intelligente anime l'Univers "
    Voilà : il T'a trouvé mais il ne voit pas la nécessité d'une relation avec Toi par la prière et il ne croit pas en une vie après la mort  . Bref il T'a mis au placard !!!
    Et il y en  a plein d'autres   soi disant grands penseurs qui se sont trompés lourdement  sur Toi . Bon , passons .

    Qu'en est il du côté de la Science ? oh! les scientifiques  se sont  hélas égarés dans la matière . Pour eux l'Univers n'est qu'une forme matérielle surgie du néant .  C'est le principe du hasard  . Ainsi Darwin est venu dire au monde  erronément  que c'est inutile de croire en TOI  puisque l'homme descend des formes primitives (du singe en l'occurrence ) , qu'il n'a pas de commencement et donc pas de finalité . Bêtise humaine !! Et après lui d'autres scientifiques /physiciens renommés sont venus abrutir le monde : les uns  avec leur zéro plein =le dieu rien  et  les autres avec les zéros vides de la mécanique quantique des particules  .Eh oui ces physiciens "savants " sont incapables  de voir TON ESPRIT DANS LA MATIÈRE .Mais  pas le grand Einstein  . Lui ,  vrai savant  , T'a lumineusement trouvé  dans la matière  :  il présente un univers déterministe loin du hasard absolu . Bravo grand Einstein !! Exemple aux autres !!

    Et du côté des religions ?

    Eh bien les monothéismes occidentaux   en général n'ont aucune connaissance de l'architecture invisible de l'Univers et  TU deviens doncune grosse  Personne mal rasée assise sur un trône !! quelle naiveté ! Et en plus les chrétiens ont inventé un Pouvoir Trinitaire composé de 3 dieux /personnes !!! des croyants pourtant intelligents gobent ces bêtises sans chercher à rectifier .

    Les religions orientales  pour leur part ne TE conçoivent pas  à raison comme un DIEU /PERSONNE .Elles te connaissent comme ÉNERGIE /FORCE SANS FORME et c'est ça la vérité . Pour elles la Création s'explique en terme d'émanations d"Énergies intelligentes provenant de TOI / OEUF COSMIQUE . Oui c'est l'Oeuf qui fait le poulet et pas le poulet  l'oeuf .

    Mais chez les Orientaux on trouve malheureusement  beaucoup d'animistes qui adorent cet aspect inférieur  de Toi qui se trouve dans la Nature : les Forces de la Nature les interpelle  . L'autre aspect de TOI  , Ton aspect Supérieur ,  ils trouvent  que c'est trop loin de la Terre et ils s'accrochent aux Forces /Esprits du sang avec des conséquences désastreuses de haine  , de  violence , de guerre .Les animistes n'adorent que cet aspect violent de Toi . les Forces du Mal que les sorciers subjuguent pour exercer  une puissance sur les autres  et aussi pour faire le Mal .Les homosexuels sont comme les dieux androgynes de Ton aspect Inférieur , aspect d'en Bas , état  inférieur spirituellement  dont l'homo  doit sortir pour évoluer vers le Haut .

    Et les sociétés secrètes ? Eh oui ces sociétés quand elles ne sont pas carrément athées  se démarquant tout à fait de leur but primordial reconnaissent Tes deux aspects  , le Haut et le Bas  . Nous avons vu par exemple  les Templiers du Temple Solaire attirés par Ton Feu Infernal du bas  périr par le feu !!

    Voyons Robespierre : lui il était membre de la franc maçonnerie et contrairement aux autres révolutionnaires de cette époque il savait  , il comprenait que  c'est TOI  l'Architecte de l'univers .Il TE voyait dans la Nature et cet aspect de Toi l'attirait car le 10 Août 1793 pour célébrer la fête révolutionnaire une fontaine de la génération  était  dressée à l'emplacement de la Bastille .La Nature y est représentée sous forme d'Isis dont les fécondes mamelles font jaillir de l'eau  .Et cette liqueur n'est autre que le paganisme avec son aspect sanguinaire car la Révolution aboutit à ces sacrifices humains , à ces flots de sang donnés aux Forces Infernales du sang !!!  Eh oui ces penseurs des lumières restèrent  fermés à TA   VRAIE LUMIÈRE et  gavèrent de sang les Dieux/  Esprits ténébreux  de la Nature . Très sombre constat .

    Et en ce début de 3=ème millénaire  , mon Dieu , des athées de tout poil pullulent !! ceux qui ont de la culture sont ceux qui  TE cassent le plus !! L'Occident a perdu son âme   en devenant athée et l'Orient est  assez animiste : Tes Énergies sont  donc déséquilibrées  et  TES créatures paniquent . Ils ne voient pas cette pollution psychique dont ils sont  les seuls responsables !! 
     
    Humblement  mon Dieu j'essaye d'expliquer QUI Tu es .  Je sème pour la récolte future . Comme Tu sais je travaille à l'harmonisation des consciences  , au rassemblement en  éliminant tout ce qui divise à Ton sujet . Pas facile mais Rita est tenace , sûre d'elle-même  et Ton Esprit m'éclaire .Quand mon travail sur Terre sera terminé je monterai vers Toi ESPRIT  d'AMOUR avec sérénité  et je serai glorifiée  de la vraie gloire éternelle qui  n'est pas de ce monde illusoire . Grand est Ton Nom .

    AMEN
    .

    Son blog :

    http://ritapitton.hautetfort.com/

    Mon livre + mon commentaire personnel

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    Vous pouvez le commander aux Éditions l'Originel... Beaucoup ne lisent pas les commentaires . Dommage  .

    Mon commentaire explicatif se trouve dans  "commentaires "  plus bas .Merci  . 















    Le Monde de Rita
    Eloge de la
    spiritualité

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    http://ritapitton.hautetfort.com/ 
    http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/article-22440788.html
    http://ritapitton.hautetfort.com/archive/2008/08/31/communion-des-civilisations.html


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    Samedi 18 octobre 2008

                TRANSMIS PAR LE  Comité Valmy

     


    Fondation de "Résistance et Renouveau Gaulliste"  (RRG)

     

    La ligne politique d’union du peuple de France qui est celle du Comité Valmy depuis plus de quinze ans, nous a conduit à soutenir la démarche actuelle de construction de l’Arc Républicain de Progrès qui commence à donner vie à cette stratégie. Celle-ci, entend déboucher à travers un processus nécessairement complexe, sur un rassemblement populaire qui vise à terme à devenir majoritaire, autour du peuple-nation, de la République, du progrès social et à travers une participation solidaire au combat anti-impérialiste et pour la paix, des peuples du monde. La fondation de "Résistance et Renouveau Gaulliste" que nous saluons ainsi que son adhésion à l’ARP, est un pas en avant significatif dans le développement pratique cette vision politique dont le succès du NON en mai 2005, souligne le caractère réaliste et crédible. Comité Valmy

     Communiqué :

     Lire la suite :   http://www.comite-valmy.org/spip.php?article94

     
    Par Eva R-sistons au choc de civilisations - Publié dans : Unité, communion - Communauté : Résistance 2007
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    Samedi 18 octobre 2008

     

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    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/10/18/10999717.html



    Oui, des ponts entre nous tous,
    tels que nous sommes,

    pas des murs !

    Une grande fraternité universelle !

    Beau programme, non ?

    Eva


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    Vendredi 17 octobre 2008



    Trouvé ce texte sur

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45723

    article antisémite ou antisioniste, illustré par cette photo



    Foi bahaie

    Un nom peut-être inconnu
    Qu'est-ce que la Foi baha'ie ?

    sujet connexe disponible : Le sacrifice de Jésus
    page de réflexion & information : Maison-Bahaie.com

    Introduction :

    Spiritualité née en Perse au XIXè siècle dans l'Iran chiite au temps du puissant Empire britannique, la foi baha'ie émerge à une époque où de nombreuses personnes disent que le Messie doit revenir. Pour diriger leurs calculs, plusieurs s'inspirent de la prophétie de Daniel. Tentatives.

    Dans ces mêmes années naissent des groupes humanistes. Animés d'intentions sincères, ils insistent sur le respect d'autrui et promeuvent la liberté individuelle.

    Le siècle voit aussi clore des groupes universalistes. Ces mouvement s'opposent aux dogmes mais proposent vite des professions dogmatiques: Un universaliste ne croit pas ceci ou cela, entendons-nous.

    À cette époque les communautés chrétiennes laissent un vide, au profit d'un nouvel "évangile" non-biblique: celui de l'humanisme sans Dieu.

    Quelque décennies plus tard, d'influents personnages du monde politique et de la finance, à Londres comme à New-York, voient le monde idéal comme étant dirigé par un gouvernement unique pour une communauté mondiale unique. Leurs héritiers font toujours partie des plus grandes fortunes mondiales contemporaines.

    1844 arrive mais rien ne se produit.

    Rien, à part un homme chahuté de gauche et de droite, d'Orient vers l'Occident, de la Perse (Iran) jusqu'à la prison d'Akka en Israël où il terminera sa course. On l'appelle Baha'u'llah. Son message: la liberté. Ne pas endommager l'âme ni la conscience, c'est une abomination dit-il. Croire dans les Textes révélés. S'approcher de Jésus vivifie et nous ressuscite écrira-t-il.

    Beaucoup le voient à tort ou à raison comme un usurpateur, un fou, ou un hérétique.

    En bref :

    • Le mot Baha'ie vient du titre "Baha'u'llah" qu'on traduit "Gloire de Dieu". Il s'agit d'un mot en persan dont on trouve un équivalent dans la Bible (terme "doxa Dei" dans la Septante). Le titre "Baha'u'llah" est pour le fondateur de la foi baha'ie qui est, selon les bahais, la Manifestation de Dieu pour notre temps.

      Elle ajoute donc un prophète après Mohammed et une dispensation après (ou avec) celle de Jésus.

    • La foi bahá'íe dit s'inscrire dans la continuité des révélations divines précédentes. Elle prône la paix et l'amélioration du monde par des principes tels que l'unité du genre humain, le principe d'unité des grandes religions et une répartition équitable des richesses planétaires. L'aumône aux mendiants y est interdite.

      "Être un baha'i signifie simplement aimer les gens, aimer l'humanité et essayer de la servir; travailler à la paix et la fraternité universelles"
      (Abdu'l-Baha). La foi baha'ie n'est pas une communauté chrétienne ni musulmane (Une documentation additionnelle est disponible ici).

    • Quelques baha'is à travers le monde ne sont pas "enregistrés" s'objectant à la mutation de la foi en une organisation à partir des années 1930. "Le mouvement baha'i n'est pas une organisation. Vous ne pouvez pas organiser le mouvement baha'i" (Abdu'l-Baha).

    • Un principe auquel les adhérents doivent souscrire consiste à "reconnaître la relativité de la vérité religieuse". La vérité religieuse exposée par l'organisation ne doit toutefois pas être relativisée!

      Une baha'ie irlandaise a écrit "Cet amour que j'avais pour Jésus, je l'ai transféré sur Baha'u'llah" (sic). Les responsables n'ont pas rectifié bien que  Baha'u'llah lui-même aie dit que celui "qui croit en Jésus-Christ est vivifié et ressuscité ... parvient au zénith de la vie éternelle, fait l'expérience de renaître à nouveau et s'élève vers l'apogée du bonheur" (Baha'u'llah, Révélation Baha'ie, éd. 1955 p. 235-236).

    • "Des lois spéciales doivent être établies concernant ces conditions extrêmes de richesse et de pauvreté. Les membres du gouvernement devraient réfléchir aux lois de Dieu quand ils forment des plans pour gouverner les peuples. L'ensemble des droits de l'humanité doit être maintenu et préservé. Les gouvernements devraient se conformer à la loi divine qui témoigne une égale justice à tous. Tel est le seul moyen permettant de supprimer le regrettable superflu que procure une immense fortune, ainsi que la pauvreté déplorable qui démoralise et dégrade l'homme. Tant que ceci ne sera pas accompli, nous n'aurons pas obéi à la loi de Dieu" (Extrait des discours de Abdu'l-Baha à Paris).

    • Selon les baha'is de Haifa, un gouvernement mondial et une force de police internationale capable d'arrêter toute agression doivent être établis.

    • Il y a des gens qui, c'est leur droit, ne croient pas en la résurrection corporelle de Jésus ni à son ascension littérale. Baha'u'llah étant resté dans le tombeau, plusieurs on voulu changer, dans leur interprétation, le sens du mot "résurrection" afin de l'appliquer à Baha'u'llah. Ils dépassent ce que le Nouveau Testament permet. Le Texte utilise deux termes grecs distincts, différents, pour le mot "résurrection" : l'un s'applique à la renaissance spirituelle (c'est le cas dans Ephésiens 2:6, Colossiens 2:12, et 3:1), l'autre concerne le mouvement de l'être dans son entier: Esprit, chair et os (c'est par exemple le cas  dans Luc 24:6  et Apocalypse 20). Les disciples l'ont dit: Jésus est vraiment ressuscité!

    • On peut se surprendre de la cordialité qui existe entre certains baha'is de haut rang avec des groupes eugénistes et mondialistes dont les plans sont tout-à-fait discutables, déjà d'un point de vue humaniste.

    • La parole de Jésus « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6) y trouve des explications qui peuvent surprendre.

    • Préjugés contre les religions. Ici, des baha'is de Haifa miment les juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes avec les oreilles bouchées. Bien que la critique soit certainement pertinente, le fait de se butter est humain, il touche tous les domaines de la vie y compris chez les non-croyants.



    • Fait remarquable, notons que les écrits de Baha'u'llah et de Abdu'l Baha osent parler sévèrement au père qui néglige son enfant, ils osent parler au mari qui maltraite sa femme, ils osent parler aux puissants qui profitent de la misère humaine, tout comme osaient le faire Jean le Baptiste ou Martin Luther King qui payèrent de leur vie ce droit à la critique des mieux nantis. Combien aurions-nous souhaité un même courage chez les auteurs de fatwas ou de bulles papales qui, trop souvent, se sont contenté d'épiloguer sur l'interdiction du vélo pour la femme ou de disséquer sur le célibat des prêtres.

    Selon le précis d'histoire des religions :

    Le bahaïsme a été précédé par l'apparition d'un certain Mizra-Ali-Mohammed (1819-1850) qui se prétendait le précurseur du mahdi*. Il s'intitulait le Bab, ce qui veut dire la porte. A la suite de tumultes provoqués par ses partisans, il fut incarcéré puis exécuté.

    Sur sa lancée, Baha'u'llah (1817-1892) émit des prétentions encore plus audacieuses. Chassé d'Iran, il se réfugie à Bagdad, puis à Constantinople, mais les autorités turques, inquiètes, l'enfermèrent à Saint-Jean-d'Acre (Haïfa) jusqu'à sa mort. Son fils, puis son petit-fils, lui ont succédé à la tête du mouvement.

    Baha'u'llah (titre qui signifie la gloire de Dieu) a rédigé divers ouvrages : Les Paroles cachées, le Livre de la Certitude (Kitab i Iqan), des Lettres adressées aux principaux souverains de son temps (Une pratique courante dans l'Islam, appelée Lettres missionnaires, ndlr). Ces écrits sont considérés comme inspirés. D'après le bahaïsme, Dieu s'est reflété sur plusieurs personnages à travers l'histoire, Adam, Moïse, Krishna, Zarathoustra, le Bouddha, Jésus, Mohammed, chacun d'eux inaugurant une nouvelle période de la révélation, toujours temporaire. Le bahaïsme est le message de Dieu pour notre temps. On est sauvé par la pratique de l'amour et de la justice, sans aucune notion d'expiation. Le bahaïsme est répandu dans plus de 200 pays, et sa littérature traduite en plus de 500 langues. Il émet la prétention d'être une religion universelle.

    (extrait du Précis de l'histoire des religions, J-M. Nicole, Éditions de l'Institut biblique de Nogent-sur-Marne, ISBN 2-903100-22-5)

    « Que personne ne vous trompe d'aucune manière » (2 Thess. 2:3)

    En d'autres termes, il est essentiel que chacun fasse sa propre recherche sur la base des Écritures, pour savoir si ce qu'on lui dit est vrai ou faux. Ce critère (d'éprouver) est une nécessité exprimée dans la Bible et recommandée par Baha'u'llah lui-même quant à ses propres paroles.

    Ceux qui souhaitent en apprendre d'avantage sur la vie de Baha'u'llah peuvent visionner le film Le secret de notre siècle (140Mo, durée: 38 minutes).

    http://www.maison-issa.com/bahai.html

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    Vendredi 17 octobre 2008



    Guerre et mondialisation




    Le 11 septembre
    et «l’Inquisition américaine»


    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10367
    Mondialisation.ca, Le 28 septembre 2008
     

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    L’actuelle « guerre au terrorisme » est une forme moderne d’inquisition. Elle contient tous les ingrédients essentiels des Inquisitions française et espagnole.

     

    Afin de justifier un agenda militaire, on utilise la chasse aux « terroristes islamiques » et une guerre préventive mondiale pour « protéger la patrie ».

     

    On décrit la « guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) comme un « choc des civilisations », une guerre entre des valeurs et des religions concurrentielles, alors qu’il s’agit en réalité d’une véritable guerre de conquête guidée par des objectifs stratégiques et économiques.

     

    La GMAT est le pilier idéologique de l’Empire américain. Il définit la doctrine militaire américaine, incluant l’usage préventif d’armes nucléaires contre les « États qui financent » le terrorisme.

     

    La doctrine de « guerre défensive » préventive et la « guerre au terrorisme » contre al-Qaïda représentent des éléments de base de la Stratégie de sécurité nationale américaine telle que formulée au début de l’année 2002. Le but est de dépeindre « l’action militaire préventive », c’est-à-dire la guerre, comme un acte « de légitime défense » contre deux catégories d’ennemis, les « États voyous » et les « terroristes islamiques », qui possèderaient, dit-on, des armes de destruction massive.

     

    La logique « de l’ennemi extérieur » et du scélérat, prétendument responsable de la mort de civils américains, a priorité sur le bon sens. Dans la conscience des Américains, les attaques du 11 septembre 2001 justifient des actes de guerre et de conquête :

     

    « Les pertes de vie du 11 septembre 2001 l’ont démontré, le but précis des terroristes est de faire un grand nombre de victimes civiles, et ces pertes pourraient augmenter de façon exponentielle si les terroristes faisaient l’acquisition d’armes de destruction massive ». (Stratégie de sécurité nationale, Maison-Blanche, Washington, 2002)


     

     


    L’Inquisition des États-Unis

     

    La légitimité de l’inquisition n’est pas remise en question. La « guerre mondiale au terrorisme » justifie un budget de défense gigantesque au détriment de la santé, de l’éducation et pratiquement de toute autre catégorie de dépenses publiques d'ordre civil.

     

    La « guerre mondiale au terrorisme » exige la « poursuite » des terroristes à l’aide d’armes sophistiquées. Elle entretient un semblant de croisade religieuse préventive contre le mal servant à occulter les objectifs réels d’intervention militaire.

     

    Les mensonges sous-jacents au 11 septembre sont connus et documentés. L’adhésion du peuple américain à cette croisade contre le mal ne se base sur aucune compréhension ou analyse rationnelles des faits.

     

    L’Inquisition des États-Unis sert à étendre la sphère d’influence du pays ainsi qu’à justifier l’intervention militaire dans le cadre d’une campagne internationale contre le « terrorisme islamique ». Son objectif ultime, qui n’est jamais mentionné dans les reportages de la presse, est la conquête territoriale et le contrôle de ressources stratégiques.

     

    Le dogme de la GMAT est énoncé et formulé par les think tanks (laboratoires d'idées) néoconservateurs de Washington, et mis en œuvre par l’establishment de l’armée et du renseignement. Il s’incarne dans les discours présidentiels et les conférences de presse :

     

    « On nous a prévenu qu’il y a des gens malfaisant dans ce monde. On nous a très clairement prévenus. […] Et nous serons vigilants. Votre gouvernement est vigilant. Les gouverneurs et les maires sont conscients que des gens malfaisants rôdent dehors. Comme je le mentionnais hier, des gens ont déclaré la guerre à l’Amérique et ils ont fait une terrible erreur. […] Mon administration a un travail à faire et elle le fera. Nous allons débarrasser le monde des scélérats. » (George W. Bush, CNN, 16 septembre 2001, souligné par l’auteur)

     

    La compréhension d’événements politiques et sociaux fondamentaux est remplacée par un monde de pure fantaisie où rôdent « des gens malfaisants ». L’objectif de la « guerre au terrorisme » lancée en septembre 2001 est de galvaniser l’appui du public pour une campagne mondiale contre l’hérésie. Le fait de détenir une « cause juste » pour mener une guerre est un élément central aux yeux de l’opinion publique : une guerre est juste si elle est menée pour des raisons morales, religieuses ou éthiques. 

     

    La diabolisation des musulmans et la bataille pour le pétrole

     

    La guerre menée par les États-Unis dans la région élargie du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale consiste à prendre le contrôle d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel. Les géants du pétrole anglo-américains cherchent également à prendre le contrôle des voies d’oléoducs et de gazoducs à l’extérieur de la région. (Voir les cartes ci-dessous.)

     

    Les pays musulmans possèdent 66 pourcent des réserves mondiales de pétrole. (Michel Chossudovsky, La « diabolisation » des musulmans et la bataille pour le pétrole, Centre de recherche sur la mondialisation, 4 janvier 2007). En revanche, les États-Unis d’Amérique détiennent à peine deux pourcent de ces réserves. L’Irak a cinq fois plus de pétrole que les États-Unis.

     

    La diabolisation s’applique à un ennemi qui possède plus de 60 pourcent des réserves pétrolières mondiales. « Axe du mal », « États voyous », « États en déliquescence », « terrorisme islamique » : la diabolisation et la diffamation sont les piliers idéologiques de l’Inquisition américaine. Elles tiennent lieu de casus belli afin de mener une bataille pour le pétrole.

     

    Cette bataille pour le pétrole nécessite la diabolisation de ceux qui le possèdent. L’ennemi est défini comme étant diabolique dans le but de justifier une intervention militaire incluant l'assassinat en masse de civils. (Ibid.)  

     

    Origines historiques de l’Inquisition

     

    L’objectif est d’entretenir l’illusion que « l’Amérique est attaquée » par al-Qaïda. Sous l’Inquisition américaine, Washington a un mandat divin autoproclamé d’extirper le fondamentalisme islamique et de « propager la démocratie » à travers le monde.

     

    « Pourchasser Ben Laden » fait partie du consensus. La peur et l’insécurité prévalent sur le sens commun. Malgré les preuves, dans l’esprit des Américains la Maison-Blanche, le Département d’État, le système bipartite ne peuvent pas être tenus responsables des actes criminels (11 septembre) qui se sont soldés par la mort de civils américains.

     

    Nous faisons face à l’approbation absolue et aveugle des structures du pouvoir et de l’autorité politique.

     

    À cet égard, l’Inquisition américaine en tant que construction idéologique est, sous plusieurs aspects, comparable à l’ordre social inquisitorial prédominant en France et en Espagne au Moyen-Âge. L’inquisition ayant débuté en France au 12e siècle a servi à justifier conquêtes et interventions militaires.

     

    Elle a d’abord pris la forme d’une offensive dans le sud de la France contre les Cathares et les Vaudois, qui défiaient les enseignements de l’Église catholique romaine. Le mouvement cathare était une secte religieuse protégée par l’ordre féodal de la région contre le dominion de l’Église catholique et de la monarchie française de Paris. « Les cathares croyaient qu’ils étaient les vrais chrétiens et que l’Église catholique étaient une fausse église, fondée par le démon ».

     

    Au début du 13e siècle, « le pape Innocent III a lancé une croisade contre les cathares » sur ordre de la famille royale française. En fait, la croisade était une guerre de conquête déguisée en campagne contre l’hérésie.

     

    L’Inquisition  dirigée contre l’hérésie avait pour but de consolider le contrôle territorial de la monarchie. Elle fournissait un prétexte pour intervenir militairement dans le sud et le sud-ouest de la France en utilisant l’autorité de l’Église catholique comme façade.

     

    L’Inquisition est devenue une composante du consensus politique, a été mise à exécution par les inquisiteurs de l’Église, imposée par l’ordre féodal dirigeant et appuyée militairement. Elle avait pour but de maintenir et renforcer l’ordre politique et social, d’étendre les pouvoirs de l’État central et de subjuguer les pouvoirs régionaux en France en exploitant l’offensive contre l’hérésie comme « justification pour faire la guerre ». Ça vous dit quelque chose?

     

     

    L’ordre inquisitorial actuel

     

    Quiconque doute de la légitimité de l’Inquisition américaine (11 septembre et « guerre mondiale au terrorisme ») est un hérétique adepte des théories de conspiration ou un complice des terroristes.

     

    L’Inquisition américaine participe d’un consensus bipartisan : les Républicains et les Démocrates appuient l’Inquisition américaine.

     

    La « poursuite d’Oussama ben Laden » fait partie des deux plateformes électorales. Il s’agit en fait de la pièce maîtresse de la campagne:

     

    « J’ai [Barack Obama] plaidé en faveur de l’augmentation des ressources et des troupes afin de terminer le combat contre les terroristes qui nous ont réellement attaqués le 11 septembre, et j’ai précisé que nous devons débusquer Oussama ben Laden et ses acolytes s’ils sont dans notre champ de vision. » (Barack Obama, discours d’investiture, convention nationale démocrate, Denver, août 2008)

     

    « Nous avons porté un sérieux coup à al-Qaïda ces dernières années. Mais ils ne sont pas vaincus et ils nous attaqueront encore, s’ils le peuvent. » (John McCain, Discours d’investiture, convention nationale républicaine, St-Paul, septembre 2008)

     

    Il y a un « ennemi extérieur ». La patrie est attaquée. Les terroristes islamiques « menacent notre mode de vie ». « Nous devons nous défendre » de manière préventive contre Oussama et ses lieutenants.

     

    Le Commandement Nord US (Northcom), dont le quartier général est situé sur la base de l’armée de l’air de Petersen au Colorado, a été créé au début de l’année 2002 afin de protéger les États-Unis contre une attaque terroriste. Northcom a été présenté à l’opinion publique comme étant une réaction aux attaques du 11 septembre. Toutefois, les réels objectifs stratégiques de Northcom ne sont pas mentionnés, soit l’utilisation d’armes de défense aérienne sophistiquées, y compris des ogives nucléaires.

     

    Consensus politique

     

    Les porte-parole de l’ordre inquisitorial américain sont les entreprises médiatiques occidentales.

     

    Ceux qui questionnent la validité de ne serait-ce qu’une de ces affirmations ou qui ont des doutes sur les auteurs du 11 septembre sont considérés comme des complices de ceux qui menacent la patrie américaine.

     

    En 1232, le pape Grégoire IX a institué un système de tribunaux religieux spéciaux nommé Inquisition. Les moines dominicains étaient tenus de trouver et questionner les hérétiques : 

     

    « On ne peut anéantir l’hérésie sans anéantir les hérétiques […], leurs défenseurs et leurs sympathisants, et cela se fait de deux façons : […] en les convertissant à la véritable foi catholique ou […] en les brûlant. » (Henry Charles Lea, Histoire de l’Inquisition au Moyen-Âge, p. 535, 1887)

     

    Ceux qui refusaient d’abjurer, c’est-à-dire de renoncer à leur hérésie, étaient brûlés vifs.

     

    L’actuel Patriot Act, les tribunaux militaires, le camp de concentration de Guantanamo, les centres de détention de la CIA, Abou Ghraib, etc., font tous partie d’un système inquisitorial élaboré. Les présumés terroristes sont détenus incommunicado. Ils sont torturés, jugés et condamnés par des tribunaux militaires. On ne leur donne pas le droit d’abjurer.


     


    Le but n’est pas de « rendre le monde plus sécuritaire » en mettant les terroristes derrière les barreaux.

     

    De plus, les procès spectacles des présumés terroristes exercent une fonction sociale importante : ils forment une partie intégrante de la campagne de désinformation du Pentagone. Concrètement, ils donnent un vrai visage à l’ennemi, puisque, dans la conscience des Américains, ils entretiennent l’illusion voulant que les « terroristes islamiques » représentent une menace réelle.

     

    Les arrestations, les procès et les condamnations des « terroristes islamiques » préservent la légitimité de l’État de sécurité national des États-Unis, de son appareil inquisitorial légal servant au maintien de l’ordre.

     

    Le but ultime est d'instiller dans l’esprit de millions d’Américains le fait que l’ennemi est réel et que le gouvernement américain protégera la vie de ses citoyens.


     

    Fabriquer la dissidence

     

    Washington ne réduit pas ses critiques anti-guerre au silence. Au contraire, l’ordre social inquisitorial permet certaines formes de dissidence. Dans une « démocratie », il est politiquement correct de condamner la politique étrangère américaine en termes vigoureux.

     

    Ce qui n’est pas permis, c’est de remettre en question l’Inquisition.

     

    Les opposants au gouvernement des États-Unis ne sont pas taxés d’hérétiques. De nombreux « progressistes », libéraux et activistes anti-guerre, guidés par d’éminents intellectuels, croient fermement que des musulmans étaient derrière l’attaque du 11 septembre. « Nous sommes contre la guerre, mais nous appuyons la guerre au terrorisme. » 

     

    Le Nouvel ordre mondial fabrique un consensus politique et médiatique (c’est-à-dire la GMAT), mais parallèlement, il crée et façonne sa propre opposition. Il établit les limites de la dissidence. Il « fabrique la dissidence ».

     

    Les candidats à la présidence dans la course bipartisane ont l’appui de puissants intérêts corporatifs, comprenant les pétrolières, Wall Street et les entreprises sous-traitantes du Pentagone.

     

    Par l’intermédiaire de différentes fondations (dont Ford, Rockefeller, Gates et al), ces mêmes intérêts corporatifs appuient et financent simultanément un grand nombre d’organismes progressistes ou libéraux et de médias alternatifs.

     

    Le 11 septembre est la pierre angulaire de l’Inquisition américaine.

     

    Les mouvements anti-guerre dominants adhèrent aux mensonges derrière le 11 septembre.

     

    On condamne la politique étrangère des États-Unis, mais on appuie la « guerre mondiale au terrorisme ». Qu’il soit volontaire ou non, l’appui à la GMAT de ceux qui affirment être opposés à l’administration américaine procure une légitimité à l’ordre inquisitorial à la base de l’actuelle politique étrangère du pays.

     

    En revanche, ceux qui ont de sérieux doutes concernant le récit officiel du 11 septembre, incluant le Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre, sont taxés d’hérétiques et de mécréants.


     

    La théorie de la « guerre juste »

     

    La théorie de la « guerre juste » (justum bellum) est une vieille tradition. On l’a utilisée à travers l’histoire afin de maintenir l’ordre public et mener des guerres.

     

    Pour ce qui est de l’Afghanistan, le 11 septembre a joué un rôle dans la justification de l’invasion. La guerre contre l’Afghanistan était considérée comme une « guerre juste », menée pour des raisons humanitaires.

     

    Le 12 septembre 2001, pour la première fois dans l’histoire, l’OTAN a invoqué « l’article 5 du Traité de Washington, la clause de défense collective » en déclarant que les attaques contre le World Trade Center (WTC) et le Pentagone « étaient des attaques contre tous les membres de l’OTAN. ».

     

    Sans la moindre preuve et sans la moindre enquête, l’Afghanistan a été étiqueté comme étant « l’État commanditaire » des attaques du 11 septembre. On a décrit l’invasion de l’Afghanistan au début d’octobre 2001 comme une opération antiterroriste dirigée contre les auteurs du 11 septembre et les États les ayant financés.

     

    Des syndicats, des ONG et de nombreux intellectuels « progressistes » ont cautionné l’invasion menée par l’OTAN et les États-Unis. Les événements du 11 septembre ont joué un rôle clé dans l’adhésion de différents secteurs de la société étasunienne, y compris les opposants et les critiques de la politique étrangère de l’administration Bush.

     

    Aussi, la guerre contre l’Afghanistan a été préparée avant le 11 septembre. À l’époque, les préparatifs de la guerre étaient déjà à un stade avancé, et on a donné le feu vert aux États-Unis et à l’OTAN dans les 24 heures suivant les attaques.

     

    Les reportages de la presse ont toutefois omis de révéler un fait établi et reconnu par les analystes militaires : un grand théâtre de guerre ne peut, en aucune circonstance, être planifié et mis en œuvre en l’espace de quatre à cinq semaines.

     

    Le 11 septembre a été utilisé comme justification pour mener une « guerre humanitaire ». Or, il s’agit d’un fait connu des analystes militaires, la guerre contre l’Afghanistan avait été planifiée bien avant les événements tragiques du 11 septembre 2001.

     

     

    L’Inquisition espagnole

     

    Aux 14e et 15e siècles, l’Inquisition s’est répandue à d’autres coins de l’Europe. En Italie, l’Inquisition s’en est prise aux mouvements nationalistes dans des régions telles la Lombardie au nord, à Venise ou en Sicile. On l’utilisait dans le but de réprimer ces mouvements politiques. Dans le nord de la France et les territoires germaniques, l’Inquisition est intervenue politiquement et militairement en prétextant s’en prendre à de petites sectes mystiques. Les pouvoirs régionaux, y compris les principautés locales, ont refusé de coopérer à cette inquisition. Dans le monde d’aujourd’hui, cette forme d’interventionnisme s’effectue en envoyant des forces spéciales américaines pour « aider les gouvernements » à combattre le terrorisme.

     

    Conquise par les Musulmans et reconquise en partie par les chrétiens au 13e siècle, l’Espagne était « hétérogène sur le plan religieux, et une certaine tolérance s’était établie si bien que les Musulmans, les Chrétiens et les Juifs puissent vivre en paix ». Vers la fin du 15e siècle, alors qu’avait lieu une consolidation politique et territoriale, « la tolérance espagnole s’est brusquement transformée. L’Espagne a vu naître une forme d’inquisition encore plus impitoyable et dérangeante que n’importe où ailleurs en Europe ». (Bill of Rights in Action)

     

    L’Inquisition espagnole se distinguait, elle aussi, par un procédé consistant à fabriquer un consensus et à pourchasser les hérétiques et les non-croyants. Or, on s’en servait pour appuyer un processus de consolidation territoriale dans la péninsule ibérique, dont le but était de renforcer la monarchie absolue, ainsi que les pouvoirs de l’aristocratie foncière contre les classes marchandes juive et musulmane.

     

    C’est sous les ordres de la reine Isabelle, la Reina Catolica, que l’Inquisition espagnole a été instituée. En 1483, les Reyes Catolicos, Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, ont établi un Conseil pour diriger l’Inquisition. Tomas de Torquemada, un conseiller d’Isabelle, est devenu le premier Grand Inquisiteur, lui qui avait autrefois prêché contre les juifs et les musulmans convertis (conversos). Cette inquisition visait la répression des classes marchandes émergentes. « Un pays, un dirigeant, une foi », tel était désormais la devise du Grand Inquisiteur.

     



    Le pape a maintenu l’Inquisition et son agenda caché : l’ordre féodal et les guerres coloniales menées par l’Espagne. L’Inquisition espagnole a duré 300 ans.

     

    Aujourd’hui aux États-Unis, le Grand Inquisiteur est le secrétaire du Département de la Sécurité intérieure.

     

    (suite post 2)


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