• Le plan de paix arabe n'est pas sur la table pour longtemps

     
     
    Dimanche 29 mars 2009

     

     

     

     

     


    Sommet arabe: le plan de paix avec Israël
    n'est pas sur la table pour longtemps

     

    [ 28/03/09  - 16H13 - AFP  ]

     

    © AFP - Karim Jaafar

     


    Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis samedi à Doha pour préparer le sommet ordinaire annuel, ont averti Israël que le plan de paix arabe était toujours sur la table mais "pas pour longtemps", dans un projet de résolution à soumettre aux chefs d'Etat.

     


    "L'initiative de paix arabe, qui est aujourd'hui sur la table, ne le sera pas pour longtemps", selon le texte du projet de résolution adopté par les chefs de la diplomatie et dont l'AFP a obtenu une copie.

     


    "L'engagement arabe à maintenir cette initiative est tributaire de son acceptation par Israël", ajoute le texte. "Il n'est pas possible de parvenir à la paix tant qu'Israël persiste dans son obstination à refuser l'initiative de paix arabe".

     


    Cette initiative, adoptée en 2002 et relancée en 2007, prévoit une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis juin 1967, la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-est pour capitale et un règlement "équitable et agréé" de la question des réfugiés palestiniens.

     


    Israël a relevé des "aspects positifs" dans cette initiative d'inspiration saoudienne mais ne l'a pas formellement acceptée, principalement en raison de la mention faite au droit au retour des réfugiés palestiniens.

     


    Déjà, le 2 mars, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud el-Fayçal, avait affirmé que l'initiative arabe "ne restera pas sur la table pour l'éternité".


    http://www.juif.org/go-news-93054.php




    Eva :

    Ce plan représente un bon compromis,
    acceptable par tous.

    Pas de paix sans compromis, sans concessions.

    Quand la Sagesse prévaudra-t-elle ?



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    L'UE presse Netanyahou d'accepter un État palestinien souverain

     

    Samedi 28 mars 2009

     

    Par la voix du chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, l'UE a enjoint le Premier ministre israélien pressenti, qui s'est toujours opposé à la création d'un État palestinien, de "respecter les engagements pris par le passé".

     

    AFP - L'Union européenne a appelé vendredi le prochain gouvernement israélien à accepter le principe de la création d'un Etat palestinien, et menacé sinon d'en tirer les "conséquences".
      
    Tant le gouvernement palestinien que le gouvernement israélien "doivent respecter les engagements pris par le passé, en particulier la solution à deux Etats et la reconnaissance de tous les accords des dernières années", a déclaré le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, lors d'une réunion avec ses homologues européens à Hluboka nad Vltavou, dans le sud de la République tchèque.
      
    Si le nouveau gouvernement israélien que présentera Benjamin Netanyahu ne respectait pas cette condition, "les relations deviendraient très difficiles et nous devrions discuter des conséquences que l'UE en tirerait lors de notre prochaine réunion ministérielle", prévue fin avril, a-t-il ajouté.
      
    M. Netanyahu est en train de parachever la formation d'un cabinet de droite, mais auquel se sont finalement ralliés les travaillistes.
      
    Le futur Premier ministre israélien s'est toujours dit hostile à la création d'un Etat palestinien souverain. Il envisage uniquement pour les Palestiniens une autonomie élargie, ce qu'ils refusent catégoriquement, et évoque une "paix économique" prévoyant l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie aux plans économique et de la sécurité.
      
    Plusieurs autres ministres des Affaires étrangères de l'UE ont également jugé qu'un gouvernement israélien qui n'accepterait pas la solution de deux Etats palestinien et israélien vivant côte à côte serait inacceptable.
      
    "Nous Européens exigeons que la mise en oeuvre d'une solution à deux Etats reste au premier plan", a déclaré l'Allemand Frank Walter Steinmeier.
      
    "Les ministres des Affaires étrangères doivent envoyer un signal clair disant que si ce n'est pas le cas, l'UE ne pourra pas l'accepter" a ajouté le Luxembourgeois Jean Asselborn.
      
    "Ne jugeons pas un livre par sa couverture", a cependant tempéré le Finlandais Alexander Stubb, notant que M. Netanyahu "en tant que Premier ministre il y a quelques années, avait fait beaucoup pour le processus de paix".
      
    Il a malgré tout estimé que "le temps n'était pas venu" pour l'UE d'approfondir ses relations avec Israël, "parce qu'il y a un vide du pouvoir" des deux côtés, palestinien et israélien.
      
    Fin 2008, l'UE avait décidé de rehausser le niveau de ses relations bilatérales avec l'Etat hébreu, mais depuis l'offensive à Gaza, ce processus est au point mort.
      
    La Commission européenne a elle aussi appelé le futur gouvernement israélien à tenir les engagements passés, dans un message de son président José Manuel Barroso à M. Netanyahu.
      
    La Commission "se tient prête à vous assister et à vous soutenir dans votre recherche de paix, de prospérité et de sécurité pour les peuples d'Israël et de la région, sur la base d'une vision de deux Etats vivant côte à côte en paix et dans la prospérité", a souligné M. Barroso.
      
    Le président turc Abdullah Gül, en visite à Bruxelles lundi, a lui lancé une mise en garde à la droite israélienne.
      
    "Lorsque le gouvernement entrera en fonction, nous espérons assister à un changement de la rhétorique" de la droite israélienne par rapport à l'époque où elle était dans l'opposition, a-t-il dit.
      
    "Car si ces déclarations devaient continuer au gouvernement et devenir la politique du gouvernement, (...) la situation empirerait et cela entraînerait davantage de souffrances", a-t-il déclaré.
      
    "C'est la raison pour laquelle je pense que les dirigeants israéliens agiront de manière responsable une fois au gouvernement", a encore souligné M. Gül.
      


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    http://www.juif.org/go-news-93040.php


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