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    Lundi 25 juillet 2011
    Lundi 25 juillet 2011

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    A l'heure de la stigmatisation de l'Islam, il est bon de remettre les pendules à l'heure. Quant aux textes suivants, je les ai trouvés par hasard sur Google, en cherchant à illustrer ce post, en cliquant sur "La promesse du prophète Muhammad aux chrétiens".  (eva R-sistons)

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    L'alliance sacrée islamo-chrétienne

    SOURCE

    La promesse du prophète

    Muhammad aux chrétiens

    par Muqtadar Khan 
     
     
    A elles deux, les communautés musulmanes et chrétiennes représentent plus de 50% de la population mondiale. Si elles s’entendaient, nous serions à mi-chemin de la paix dans le monde. D’ailleurs, nous pouvons contribuer à plus d’harmonie entre musulmans et chrétiens en faisant un simple geste : toujours évoquer des récits positifs et s’abstenir de diaboliser l’autre.
    Pour ma part, je voudrais rappeler aux musulmans et aux chrétiens une promesse que le prophète Muhammad avait faite à ces derniers. Prendre connaissance de cette promesse peut avoir un énorme impact sur la conduite des musulmans à l’égard des chrétiens. Les musulmans respectent généralement les précédents établis par leur prophète et s’efforcent de les mettre en pratique dans la vie de tous les jours.
    En 628, une délégation de moines du monastère Sainte-Catherine se rendit auprès du prophète pour lui demander sa protection. Celui-ci leur octroya une charte leur garantissant des droits, que je vais reprendre ci-dessous dans son intégralité. Sainte-Catherine, le monastère le plus ancien au monde, est situé au pied du Mont Sinaï en Egypte. Doté d’une immense collection de manuscrits chrétiens, la plus grande après celle du Vatican, ce site figure sur la liste du Patrimoine mondial. Ses moines sont fiers d’y abriter également la plus ancienne collection d’icônes. Sainte-Catherine renferme les trésors de l’histoire chrétienne, ils y sont en sûreté depuis 1400 ans, grâce à la protection des musulmans
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    La Promesse à Ste Catherine :
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    « Ceci est un message de Muhammed ibn Abdoullah, constituant une alliance avec ceux dont la religion est le christianisme ; que nous soyons proches ou éloignés, nous sommes avec eux. Moi-même, les auxiliaires [de Médine] et mes fidèles, nous nous portons à leur défense, car les chrétiens sont mes citoyens. Et par Dieu, je résisterai contre quoi que ce soit qui les contrarie. Nulle contrainte sur eux, à aucun moment. Leurs juges ne seront point démis de leurs fonctions ni leurs moines expulsés de leurs monastères. Nul ne doit jamais détruire un édifice religieux leur appartenant ni l’endommager ni en voler quoi que ce soit pour ensuite l’apporter chez les musulmans. Quiconque en vole quoi que ce soit viole l’alliance de Dieu et désobéit à Son prophète. En vérité, les chrétiens sont mes alliés et sont assurés de mon soutien contre tout ce qui les indispose. Nul ne doit les forcer à voyager ou à se battre contre leur gré. Les musulmans doivent se battre pour eux si besoin est. Si une femme chrétienne est mariée à un musulman, ce mariage ne doit pas avoir lieu sans son approbation. Une fois mariée, nul ne doit l’empêcher d’aller prier à l’église. Leurs églises sont sous la protection des musulmans. Nul ne doit les empêcher de les réparer ou de les rénover, et le caractère sacré de leur alliance ne doit être violé en aucun cas. Nul musulman ne doit violer cette alliance jusqu’au Jour du Jugement Dernier (fin du monde). »
     
    La première et la dernière phrase de cette charte sont très importantes. Elles font revêtir à la promesse une dimension éternelle et universelle. Muhammad précise que les musulmans sont avec les chrétiens, proches ou éloignés, rendant ainsi impossible toute tentative de limiter la promesse au monastère Sainte-Catherine. Par ailleurs, en ordonnant aux musulmans d’obéir à cette charte jusqu’au jour du jugement dernier, il sape toute tentative future de révoquer ces droits. De plus, ceux-ci sont inaliénables.
    Muhammad déclara tous les chrétiens comme étant ses alliés et tout mauvais traitement à leur égard comme étant une violation de l’alliance avec Dieu.
    Un des aspects remarquables de cette charte est qu’elle n’impose aucune condition aux chrétiens en échange de ces droits. Le fait d’être chrétien suffit. On n’exige pas d’eux qu’ils modifient leurs croyances, qu’ils paient une contrepartie ou qu’ils se soumettent à quelconque obligation. Cette charte est une déclaration des droits, sans obligations.
    Il ne s’agit bien évidemment pas d’une charte des droits de l’homme au sens moderne, pourtant, bien qu’elle fût écrite en 628, les droits à la propriété, à la liberté de religion, au travail et à la sécurité de la personne y sont bien défendus.
    Je sais que la plupart des lecteurs se diront : « Mais où voulez-vous en venir ? »
    La réponse est simple : ceux qui cherchent à semer la discorde entre musulmans et chrétiens insistent toujours sur les questions qui divisent et parlent surtout de ce qui fâche. En revanche, ceux qui veulent favoriser l’établissement de liens évoquent et mettent en valeur des histoires comme celle de la promesse de Muhammad aux chrétiens.
    Ainsi, on peut parvenir à inciter les musulmans à dépasser le problème de l’intolérance entre communautés et susciter de la bonne volonté chez les chrétiens, qui, au fond, craignent sans doute un peu l’islam ou certains musulmans.
    Lorsque je parcours les documents islamiques, j’y trouve des exemples sans précédent de tolérance religieuse, qui vont dans le sens de l’inclusion de l’autre. Cela m’encourage à vouloir être une meilleure personne. Je pense que la capacité de rechercher le bien et de faire le bien est inhérente à tout être humain. Lorsque nous réfrénons cette prédisposition naturelle à faire le bien, nous renions en réalité notre humanité fondamentale.
    Suite aux fêtes de fin d’année, j’espère pour nous tous que nous pourrons trouver le temps de chercher une histoire positive qui nous fera apprécier les valeurs, la culture et le passé d’autres peuples.

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    Jeudi 21 juillet 2011

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    JUILLET 2011 : Faut-il un choc des civilisations ?
     
    mardi 19 juillet 2011
    par La rédaction
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    C’est sur ce thème, percutant s’il en est, que se réunira l’élite mondiale les 27, 28 et 29 juillet prochain à Washington DC, à l’initiative de la très discrète, mais très huppée, société baptisée « Table Ronde de Caux ». Cette association, proche du CFR et de la Commission Trilatérale, ambitionne de « moraliser le capitalisme ». C’était déjà dans ce noble but qu’elle s’était réunie, à Londres, pour mettre en place une monnaie mondiale émise par le FMI... les 10 & 11 septembre 2001.

    Inutile de préciser que ce 11 septembre, alors que la nouvelle monnaie mondiale était présentée à cette noble assistance, l’émoi provoqué par l’effondrement du World Trade Center a quelques peu perturbé la réunion, comme le révèle son compte-rendu [1]. S’il restait des partisans du statu quo, il y fort à parier que ces récalcitrants, ébranlés par le choc des images en provenance de New York, ont été plus réceptifs à la nécessité d’œuvrer à la mise en place un nouvel ordre financier mondial !

    Une précision d’horloger

    Mais revenons à la réunion [2] à venir, celle de cette fin juillet 2011. Il est frappant de constater à quel point elle s’inscrit parfaitement dans le calendrier : quelques jours avant la date fatidique du 2 août, juste avant que, faute d’accord sur la modification constitutionnelle, les Etats-Unis devraient très logiquement être déclarés en faillite. De là à imaginer une mise en scène, une attaque « false flag » du même acabit que celle du 11 septembre 2001, en pleine réunion de l’élite mondiale, il n’y a qu’un pas que nous nous garderons bien de franchir [3]. Cela n’empêche pas de remarquer le curieux télescopage, comme si les instances qui planifient ces colloques maîtrisaient à l’avance un calendrier où les évènements qui paraissent, aux communs des mortels, soudains et fortuits y étaient inscrits longtemps à l’avance.

    Ce choix de la date est remarquable à plus d’un titre. Qui aurait pu prévoir qu’un seul week-end et un seul lundi ne séparerait la fin du colloque de l’éventuelle fin du rêve américain, programmée le 2 août ? Que la veille, le 1er août, la guerre contre Kadhafi, éternel empêcheur de mondialiser en rond, devrait être terminée pour cause de ramadan ? Que ce même 1er août, l’ancien directeur général du FMI devrait être libéré ou enfermé pour de bon ? Que celle qui lui succède serait également fixée sur son sort judiciaire le 4 août ? Que les européens seraient alors en passe de s’entendre pour abandonner à l’Allemagne le peu de souveraineté qu’il leur reste ?

    Inversion apparente des thèmes

    Le thème retenu, lui aussi est étonnant. Le mardi 11 septembre 2001, l’élite mondiale était réunie par la Table Ronde de Caux pour disserter sur le remplacement du dollar par une monnaie mondiale, alors baptisée « Terra ». [4] Dix ans après, alors que le monde retient son souffle dans la perspective de la mise en faillite des USA, de la chute du dollar et de l’éclatement de l’euro, alors que l’Union pour la méditerranée a été remplacée par un sanglant conflit Nord-sud en Libye, la Table Ronde de Caux se réunit pour travailler sur la nécessité d’un Choc des Civilisations, choc qui avait démarré en fanfare dix ans plus tôt, lors de la réunion prémonitoire consacrée à la problématique financière actuelle.

    Qui aurait pu si bien choisir ce thème et cette date, sinon, précisément, l’élite mondiale qui organise ce colloque.

    Une vieille histoire

    Si la Table Ronde de Caux a été créée en 1986, elle s’est ensuite inscrite dans la continuité de la Fondation Ditchley, créée, elle, en 1958, soit quelques mois après la signature du traité de Rome. La Fondation Ditchley affichait alors l’objectif de resserrer le lien transatlantique, dans l’esprit de Winston Churchill, sans préciser que le fameux resserrement du lien transatlantique consistait avant tout à asseoir la prééminence de la finance britannique.

    La Fondation élabora ensuite le « Plan Ditchley » qui visait précisément à remplacer le dollar par une monnaie mondiale émise et contrôlée par le Fond Monétaire International. Selon le plan Ditchley, la politique financière et monétaire des Etats-Unis passerait, au mépris de la loi, sous le Contrôle du FMI. Ce plan permettrait au FMI de réunir dans la Banque mondiale toutes les banques centrales des différentes nations. [5]

    En 1986, Olivier Giscard d’Estaing [6], aujourd’hui membre du conseil pour l’avenir du monde et président du comité pour un parlement mondial depuis 1995 [7], et Frederik Jacques Philips, alors directeur général de Philips, avec le soutien de Ryuzaburo Kaku, alors président de Canon, créaient la Table Ronde de Caux en affichant la noble mission de moraliser le capitalisme et l’objectif de court terme, plus trivial, de s’entendre avec les industriels japonais sur les prix des produits industriels, pour éviter le dumping que permettait déjà le différentiel de compétitivité en faveur de l’Extrême-Orient.

    Au fil de l’eau, la Table Ronde de Caux édictait des principes de bonne gouvernance, ce qui est parfaitement louable si ces principes moraux ne concernent que les entreprises privées. Mais peu à peu, une étrange confusion s’installe, si bien que ces principes deviennent généraux et concerneraient autant les états que les entreprises. La confusion franchit une nouvelle étape en 2001, quand la table Ronde de Caux s’empare de la thématique du Plan Ditchley et préconise à son tour la monnaie mondiale FMI.

    L’épisode vaudevillesque - qui restera dans les annales - est certainement le limogeage précipité de DSK, devenu trop empressé, au point que sa façon de gérer à la fois l’explosion de l’émission monétaire du FMI et la réforme de son instance dirigeante [8] aurait justifié que son remplacement programmé pour sa déclaration de candidature par Christine Lagarde a dû être avancé, avec le concours d’un room service et d’une femme de chambre. Ce spectaculaire épisode de la longue marche vers le fascisme mondial est parfaitement analysé par Thierry Meyssan dans l’article Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK.

     ? « Moraliser » le capitalisme ?

    Selon la conception « morale » de la Table Ronde de Caux, l’idée même de la démocratie n’existe pas. Les chefs d’état sont l’équivalent des PDG de multinationales, les citoyens étant considérés comme des actionnaires : « Le gouvernement est une fiducie publique ; les dirigeants sont les fiduciaires au profit de ceux placés sous leur autorité. Quand le gouvernement abuse de sa confiance, il doit perdre sa légitimité. Quand il perd sa légitimité, il doit quitter ses fonctions. » Ainsi analysent-ils le conflit libyen : Kadhafi s’étant comporté comme un mauvais PDG, une mauvaise « fiducie publique », ses actionnaires (ex-citoyens) devraient le démettre... [9]

    Le mot « démocratie » a disparu du raisonnement. La séparation des pouvoirs, la souveraineté de la Nation sont ignorées au profit d’un droit divin d’ingérence par ceux-là mêmes qui déstabilisent, de l’extérieur le pays. [10] Ne parlons pas du cas particulier de la Libye avec sa structure tribale, son « guide » dépourvu de tout pouvoir constitutionnel, autant de réalités superbement ignorées par les moralisateurs du capitalisme.

    En réalité, le Choc des civilisations censé camoufler l’effondrement du système financier est déjà en cours. Malgré tout, l’instauration d’un fascisme mondial, l’abolition définitive du droit international et de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes ne sont pas encore acquises. Même si le pire n’est jamais sûr, Il faut bien envisager l’hypothèse que, dès la fin de ce mois, parallèlement à leurs colloques délirants, les mondialisateurs mettent en scène de nouveaux drames pour masquer aux peuples la faillite de leur système et leurs funestes desseins, sauf, si ils parviennent, à moindre frais, au consensus nécessaire au franchissement de cette nouvelle étape vers le fascisme mondial.

    Ainsi ira le monde vers sa perte, jusqu’au jour où les mots retrouveront leur sens, où les ennemis de l’intérêt général seront démasqués, quand les peuples, en état de légitime défense, parviendront à faire échec à ce nouvel ordre cistercien dans un vaste mouvement libérateur, une sorte de nouvelle renaissance.

    Reproduction Internet autorisée, en indiquant la source et le lien : DECAPACTU - JUILLET 2011 : Faut -il un choc des civilisations ?

    [1] Comme le groupe a commencé à remonter après la pause d’environ 14 heures, les nouvelles ont commencé à arriver dans la salle à propos d’un avion de ligne qui venait de s’écraser sur le World Trade Center à New York. Il y avait une certaine confusion et un ou deux membres du groupe ont utilisé les téléphones mobiles internationaux pour tenter d’obtenir de plus amples renseignements. L’ampleur réelle des événements à New York, Washington, DC et en Pennsylvanie ne serait pas pleinement être connu par les participants que plus tard dans l’après-midi, à l’issue de la réunion. Incertain des détails, mais conscient une grande tragédie qui se passait, les participants resta un moment de silence et de prière pour réfléchir sur le mal violent qui avait été fait par des mains inconnues.

    Le cauchemar du terrorisme aux États-Unis a choqué le monde civilisé, le 11 Septembre 2001. Nos vies ont changé comme CRT achevé sa réunion à Londres, et notre vie ne serait jamais la même. En effet, le commerce mondial - symbolisée par les tours jumelles du Centre de New York mondiale du commerce - ne sera jamais le même. Peut-être que nous pourrions espérer que d’une nouvelle effusion de l’unité et la solidarité entre les nations tirer quelques bien commun de cette atrocité terrible. Et, peut-être, peut-on espérer que la nouvelle vision globale de la Table Ronde de Caux - née à cette réunion - fera partie de ce bien commun. (Source Table ronde de Caux)

    [2] -Sur le site officiel

    [3] Une excommunication pour théorie du complot est si vite arrivée

    [4] extrait du programme : Lundi soir, Septembre 10, 2001 :

    Réception, salle Winston Churchill à la Maison du Parlement, avec le prince Michael de Kent [chef de la franc-maçonnerie mondiale] et la Rt. Hon. Lord Howe et la baronne Howe Identité & religion].

    Mardi matin, 11 Septembre, 2001 - : Conférencier : Edward G. Schuh, professeur en commerce international et en politique d’investissement à l’Université du Minnesota : Thème : « Nous devons transformer le FMI en une banque centrale du monde, et le volume de « DTS » (droits de tirage spéciaux) devrait augmenter à un rythme constant."

    Bernard Lietaer, professeur de finance internationale à l’Université de Louvain, a offert une présentation PowerPoint sur son papier. Sa proposition est que les multinationales adopter une monnaie parallèle à long terme, la « Terra », qui viendrait appuyer leurs résultats écologiques, économiques et sociaux si souvent entendu parler d’aujourd’hui.

    [5] Source : Les sociétés secrètes au XXe siècle

    [6] Très discret frère de l’Ex, celui qui avait promis de toucher la France au cœur et qui a œuvré pour sa disparition dans l’arnaque européenne (façon de tenir sa promesse ?...)

    [7] comité qui milite ouvertement pour la mise en place d’un gouvernement mondial, voir l’extrait de sa « Déclaration de Buenos Aires » : « À plus long terme, l’Assemblée pourrait être transformée en un parlement mondial législatif élu au suffrage direct à la suite d’une révision de la Charte de l’ONU »

    [8] -Les banquiers centraux refaçonnent le FMI

    [9] - CRT Principles and Col. Gaddafi’s Legitimacy

    [10] C’est précisément la logique sur laquelle se construit le discours des agresseurs otaniens sur la Libye : « Le régime de Kadhafi n’est plus le pouvoir légitime en Libye. Kadhafi et les membres de sa famille doivent partir", indique le document. Les ministres ont convenu de maintenir des contacts avec le seul Conseil national de transition (CNT) qui sera désormais "la structure du pouvoir légitime en Libye." Ainsi, l’Alliance, qui dirige l’opération en Afrique du Nord depuis le 31 mars et jusqu’à fin septembre au moins, a pour la première fois soutenu l’une des parties dans un conflit civil et s’est fixé pour but de changer le régime d’un pays souverain. » Cette violation du droit a été clairement dénoncée par le représentant russe auprès de l’OTAN en ces termes : « Ce que font certains pays membres de l’Otan est un scandale absolu qui est en contradiction flagrante avec toutes les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’Onu concernant la situation en Libye » .

     

    http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=593


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    Samedi 16 juillet 2011

    13.07.2011

    La Révolution égyptienne et la liberté de religion

    Les allumés de l’intégrisme occidental, du haut de leur immense sagesse, acquise en lisant trois fois par jour « Le choc des civilisations » et les éditos de BHL, nous avaient bien avertis : les frères musulmans allaient prendre le pouvoir, pour détruire le monde.

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    Mauvaise pioche : les frères chrétiens viennent d’obtenir une grande victoire devant une Cour suprême égyptienne débarrasée de ses commissaires politiques : les chrétiens ne sont plus des ex-musulmans, mais des chrétiens, tout simplement. A prévoir une grosse migraine pour les lascars qui nous vendaient depuis des années Moubarak gardien des valeurs de l’Occident face aux hordes islamistes.

    La vérité est beaucoup plus simple, et ignorée seulement de ceux qui adorent rester ignorants : c’est l’instrumentalisation de l’islamisme par les services de propagande US, avec leurs filiales diverses et variées. La salade de l'islamisme nouvelle forme de l'impérialisme criminel, après le stalinisme et le fascisme. De la propagande en chemise blanche et décontractée, et çà a marché à fond.

    Le problème est que mentir tout le temps et à tout le monde, ça finit par se voir.

    La grande affaire, c’était les Frères Musulmans qui allaient asservir la liberté que défendait si bien Moubarak, le boss de l’Union pour la Méditerranée de Sarko... le pivot du monde libre pour Obama. Plouf !

    Dans les temps anciens de Moubarak, les chrétiens égyptiens, loin des discours attendris, avaient la vie dure. On fera un jour, je l’espère, le point sur les attentats contre les églises cooptes alors que commençait la Révolution égyptienne. De manière plus contingente, les chrétiens d’Egypte connaissaient un cruel problème d'identité : ils ne parvenaient pas à être déclarés autrement que musulman. Nés en terre musulmane, ils étaient musulmans. Moubarak avait une vraie politique islamiste, fondée sur l'essentialisme.

    Après bien des démarches, les chrétiens parvenaient parfois à faire reconnaître leur identité, mais c’étaient alors des apostats. Leur carte d’identité portant pour mention « ex-musulman ». L’ambassadeur d’Egypte n’avait sûrement pas eu le temps d’informer notre Sarko et notre Obama.

    Vient la nouvelle Egypte, celle livrée aux dangereux islamistes, et là tout change.

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    La Cour suprême a annulé ces pratiques comme illégales. Les chrétiens déclarés contre leur gré musulmans ne seront plus répertoriés comme ex musulmans. Lors de la déclaration de naissance, il suffira d’attester l’enregistrement comme chrétien et avec la précision de l’église d’appartenance.

    Le Père Rafic Greiche, porte-parole de l’Eglise catholique égyptienne, applaudit : « La décision de la Cour est un signal positif du changement qui s’opère dans le pays. Par le passé, la Cour a proposé plusieurs fois une révision de la norme discriminatoire, mais elle a toujours reçu une forte opposition de Habib Adli, ex-ministre de l’Intérieur, désormais emprisonné pour corruption ». Habib Adli, pourtant un grand pote de nos dirigeants.

    Nicolas et Barack, vous devriez lire mon blog, vous raconteriez moins de salades.

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    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2011/07/13/la-revolution-egyptienne-et-la-liberte-de-religion.html

     

    Egypte: Place aux chrétiens, avec les Frères Musulmans. Stop idées reçues !

     

    La Révolution égyptienne et la liberté de religion

    Les allumés de l’intégrisme occidental, du haut de leur immense sagesse, acquise en lisant trois fois par jour « Le choc des civilisations » et les éditos de BHL, nous avaient bien avertis : les frères musulmans allaient prendre le pouvoir, pour détruire le monde.

    Mauvaise pioche : les frères chrétiens viennent d’obtenir une grande victoire devant une Cour suprême égyptienne débarrasée de ses commissaires politiques : les chrétiens ne sont plus des ex-musulmans, mais des chrétiens, tout simplement. A prévoir une grosse migraine pour les lascars qui nous vendaient depuis des années Moubarak gardien des valeurs de l’Occident face aux hordes islamistes.

     [Article complet : lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr]

    (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

     

    A lire également :

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    Laïcité : les six religions s'opposent ensemble au débat

    Le ton est prudent et «sans aucun esprit polémique ou partisan», mais le message est clair.

    Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), désapprouvent la tenue du débat sur la laïcité tel qu’il est proposé à ce jour par le président de l’UMP, Jean-François Copé.

     [Article complet : leparisien.fr]

     

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    Laïcité : les six religions s'opposent ensemble au débat

     
    29.03.2011
    Le ton est prudent et «sans aucun esprit polémique ou partisan», mais le message est clair. Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), désapprouvent la tenue du débat sur la laïcité tel qu'il est proposé à ce jour par le président de l'UMP, Jean-François Copé. Leur déclaration commune, dont «Le Parisien» - «Aujourd'hui en France» a eu connaissance, constitue une première pour le CRCF, fondé discrètement en novembre dernier. Pour l'heure, outre les représentants musulmans, seul le président de la Fédération protestante de France et le Grand Rabbin de France s'étaient prononcés publiquement sur le débat, prenant nettement leurs distances. Catholiques (Mgr André Vingt-Trois), protestants (le pasteur Claude Baty), orthodoxes (le métropolite Emmanuel), juifs (le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim), musulmans (le président du CFCM, Mohammed Moussaoui) et bouddhistes (le révérend Olivier Wang-Genh) appellent d'une même voix à veiller «à ne pas dilapider ce précieux acquis» (la laïcité), et «pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation». «Le débat est toujours signe de santé et de vitalité. (...) Mais un parti politique, fût-il majoritaire, est-il la bonne instance pour le conduire seul ?» Les religieux posent la question, sans y répondre directement. Mais en réclamant de ne pas ajouter «de la confusion dans la période trouble que nous traversons», et en affirmant que, déjà, les religieux de France militent «ensemble pour une laïcité de bonne intelligence», il ne fait aucun doute que pour eux, la réponse est non. LA TRIBUNE DANS SON INTÉGRALITÉ : «Débat sur la laïcité ? Sérénité, attention et réflexion appliquées, recommandent les responsables de culte ! La Conférence des Responsables de Culte en France a été créée le 23 novembre dernier et elle regroupe six instances responsables du Bouddhisme, des Églises chrétiennes (Catholique, Orthodoxe, Protestante), de l'Islam et du Judaïsme. Cette initiative est justifiée par la volonté d'approfondir notre connaissance mutuelle, par le sentiment de contribuer ensemble à la cohésion de notre société dans le respect des autres courants de pensée, et par la reconnaissance de la laïcité comme faisant partie du bien commun de notre société. La laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble. Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis. Il nous parait capital, pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation. Nous signons ensemble cette tribune sans aucun esprit polémique ou partisan. Une parole commune nous semble néanmoins nécessaire. Notre cohésion au sein de la Conférence que nous avons fondée, est significative dans notre société française. Elle a été rendue possible grâce notamment au climat de coopération instauré entre les religions, que la "laïcité à la française" et ses évolutions depuis plus d'un siècle ont permis. Mais cette cohésion ne signifie pas pour autant uniformité ! Elle ne nous engage nullement en faveur d'un quelconque amalgame syncrétiste ou d'un nivellement de nos positions individuelles et celles des cultes que nous représentons. Nous travaillons ensemble dans la confiance, en intégrant nos histoires et identités respectives. Nous continuons à avoir des approches différenciées sur telle ou telle question, sans pour autant faire de nos différences des facteurs d'opposition. Nous sommes déterminés à réfléchir et à œuvrer ensemble sur la durée, en relation avec les autorités et les forces vives de notre pays, afin que le facteur religieux y soit un élément de paix et de progrès.
    L'accélération des agendas politiques risque, à la veille de rendez-vous électoraux importants pour l'avenir de notre pays, de brouiller cette perspective et de susciter des confusions qui ne peuvent qu'être préjudiciables. Nous en sommes conscients. Cela ne doit pas nous dissuader pour autant de rappeler l'essentiel quand il le faut. Nous restons très attentifs aux évolutions profondes de notre société, notamment celles qui concernent les religions, dans le respect du cadre de la République. Ces évolutions appellent parfois des adaptations voire des améliorations du cadre juridique et règlementaire de l'expression et de la vie des cultes en France. Nous ne manquerons pas d'être une force positive de propositions dans ce sens. Faut-il dans le contexte actuel un débat sur la laïcité ? Le débat est toujours signe de santé et de vitalité. Le dialogue est toujours une nécessité. Il a un rôle majeur dans une société libre, démocratique et respectueuse de la personne humaine. Mais un parti politique, fût-il majoritaire, est-il la bonne instance pour le conduire seul ? Ce ne sont ni les débats, ni les travaux qui manquent dans ce domaine ! La Loi 1905 est déjà plus que centenaire. Elle a permis d'apporter depuis lors des solutions à des questions nées de nouvelles situations et des évolutions de notre société dans un monde de plus en plus rapide. Tous les cultes adhèrent sans réserve à ses principes fondamentaux tels qu'ils s'expriment en particulier dans ses deux premiers articles. Mais les modalités d'application de ces principes restent toujours perfectibles. Faut-il recenser tous les colloques et autres séminaires qui ont abordé en long et en large la question de la laïcité et de ses applications dans notre pays depuis des années? Faut-il rappeler, dans la période récente, les travaux étendus et exhaustifs de la Commission présidée par le Professeur Jean Pierre MACHELON qui ont donné lieu à un rapport sur les « relations des cultes avec les pouvoirs publics » remis au ministre de l'intérieur le 20 septembre 2006 ? Ce rapport avait abordé d'une manière approfondie les différents aspects liés à l'exercice du culte en France dont celui du « support institutionnel » de son exercice dans notre pays. Faut-il rappeler de même les travaux du « Groupe juridique inter-cultes » qui travaille depuis 2007, dans le prolongement des recommandations du Groupe MACHELON, au sein du Ministère de l'intérieur, et où siègent des représentants des principaux cultes ? Ce groupe a bien fonctionné et a permis la publication de plusieurs circulaires dont la dernière, du 23 juin 2010, conjointe aux Ministères de l'intérieur et des finances, aborde d'une manière détaillée à l'attention des préfets, des directeurs départementaux des finances publiques et des trésoriers payeurs généraux, les différents aspects liés au « support institutionnel de l'exercice du culte en France » ? Faut-il rappeler aussi la production intellectuelle abondante d'articles et d'écrits divers, ainsi que les nombreux ouvrages qui paraissent sur l'histoire, les fondements, la pratique et les perspectives de la laïcité en France ? La liste en sera longue. Elle illustre parfaitement toute la richesse et la profondeur de notre expérience française de la laïcité. Nous y reviendrons lors de la rencontre publique que nous comptons organiser en octobre prochain. Secouée par des crises à répétition, politique, économique, financière et morale, la période actuelle manque de lisibilité mais sans doute pas d'espérance ! Le devoir de ceux qui sont « en responsabilité » consiste à éclairer le chemin et à élaborer des solutions conformes au bien de tous. N'ajoutons pas de la confusion dans la période trouble que nous traversons. Nous militons ensemble pour une laïcité de bonne intelligence. La laïcité n'est pas séparable des valeurs fondamentales que nous partageons, en particulier de la dignité et du respect de la personne humaine et de sa liberté inaliénable. Ces valeurs qui ne peuvent s'épanouir que dans la confiance mutuelle source de paix pour notre société.»
    SIGNATAIRES : Cardinal André VINGT-TROIS, président de la Conférence des Évêques de France Avec Mgr Laurent ULRICH, vice-président de la Conférence des Évêques de France Pasteur Claude BATY, président de la Fédération protestante de France Avec le pasteur Laurent SCHLUMBERGER, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, président du Conseil national de l'Église réformée de France Métropolite EMMANUEL, président de l'Assemblée des Évêques orthodoxes de France Avec le Métropolite Joseph, secrétaire de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France Et Mr. Carol SABA, porte-parole de l'Assemblée des Évêques orthodoxes de France Grand Rabbin Gilles BERNHEIM, Grand Rabbin de France Avec le rabbin Moshé LEWIN, porte-parole du Grand Rabbin de France M. Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman Avec M. Anouar KBIBECH, secrétaire général du Conseil français du culte musulman Révérend Olivier WANG-GENH, président de l'Union bouddhiste de France

    leparisien.fr

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