• Refusons le clash de civilisations pour masquer la faillite libérale

     
     
    Vendredi 29 août 2008





    Extraits d'un artticle
    Ce curieux besoin de
    s’inventer des ennemis




    En Europe, l’occident s’évertue à restaurer un climat de guerre froide avec la Russie.

    Au moyen orient il s’amuse à livrer des guerres de nature coloniale sous prétexte de lutter contre le terrorisme et pour la défense de la démocratie et les droits de l’homme.

    L’occident est confronté à une crise profonde qui le laisse désemparé. Son système économique produit toujours plus d’inégalités, sans plus créer de richesses. Le niveau de vie se dégrade. La crise systémique menace, sans que quiconque puisse l’éviter faute d'être en mesure d'imaginer des solutions alternatives. L’Horizon est bouché et le déclin est inexorable.

    C’est pourquoi l’occident panique. Les gouvernants cherchent par-dessus tout à éviter le tête à tête avec leur opinion publique, qui pourrait les conduire devant le tribunal de l’histoire. Pour cela, rien de mieux que de s’inventer des ennemis et de livrer des guerres. Plus symboliques d’ailleurs que militaires car l’ouest n’a plus les moyens de ses ambitions, et plus guère de moyens de pressions sur ses nouveaux ennemis. La mondialisation qu’il a mis en place pour ses multinationales, fonctionne désormais au bénéfice exclusif des pays esclavagistes à bas coûts de main d’œuvre et des exportateurs d’hydrocarbures. Aujourd’hui c’est eux qui ont l’argent. L’occident n’a plus que des dettes et des besoins non satisfaits.


    Taliban7_4
    Puisque la guerre économique est perdue et qu’elle fera des dégâts que l’on fera tout pour cacher, il faut réinvestir le terrain des valeurs, le seul qui puisse encore accréditer l’idée de la supériorité intrinsèque de l’occident. Le clash des civilisations, voilà la solution pour demeurer, dans l’esprit de tous, le camp du progrès, de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie.

    Medevdev n’y trompe pas lorsqu’il appelle les américains à s’occuper d’avantage de leur économie et moins de politique internationale « parce que l’économie américaine est au cœur de très nombreux problèmes »

    En attendant, la figure de l’odieux taliban, terroriste international et barbare sanguinaire, comme celui de l’ours russe, mal élevé, imprévisible et brutal sont deux bénédictions pour les dirigeants occidentaux.

    Malakine

    http://horizons.typepad.fr/accueil/2008/08/ce-curieux-beso.html#more


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