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    Lundi 4 août 2008

     

     



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    Un grand enjeu pour
    les relations internationales

    LE DIALOGUE DES CULTURES
    Une nouvelle Andalousie
    23 Juillet 2008 - Page : 7
    Lu 665 fois 

     

    Il faut définir le terrorisme pour s’attaquer aux




    Le dialogue des religions est aujourd’hui au coeur des enjeux des relations internationales, car le fanatisme et le racisme reviennent en force.

     

    Trois jours durant, du 16 au 19 Juillet, quelque 200 personnalités musulmanes, chrétiennes, juives et bouddhistes, ont discuté, à Madrid, du dialogue entre les religions.

     À l’issue de cette «conférence mondiale sur le dialogue» initiée par le roi d’Arabie, une première qui marque le changement de mentalités, les participants ont lancé, dans le cadre de la Déclaration de Madrid, un appel à un «accord international» pour «attaquer les causes profondes» de la violence aveugle.
    Lors de l’ouverture de cette conférence, le roi Abdallah avait invité les participants à un «dialogue constructif pour ouvrir une nouvelle page de réconciliation après tant de disputes entre religions». L’ensemble des observateurs considère que cette conférence est un tournant, de par le poids symbolique de l’Arabie, qui abrite les Lieux Saints de l’Islam. Il est important que ce pays ait compris la nécessité de s’ouvrir au dialogue.
    L’Algérie précurseur depuis au moins dix ans, prône le dialogue des civilisations. Il n’y a pas d’autre alternative pour faire reculer les injustices dans le monde et s’arrimer au progrès universel.

    Il est essentiel d’apprendre à être créatif et à communiquer
    En Occident, pour certains idéologues néoconservateurs, dont Samuel Hunting-ton, les différentes civilisations et cultures sont vouées à la confrontation. Il est vrai que des puissances semblent mener de nouvelles guerres de religion et des réactions aveugles compliquent la situation et ruinent l’image des musulmans. Il est temps de sortir des obscurantismes. Les civilisations, cultures et religions, comme par le passé, peuvent s’entendre.
    La promotion du dialogue des cultures passe par les rencontres, car l’ignorance est une des grandes causes des conflits. La dernière illustration en date de cet engagement fondé sur l’interconnaissance étant la conférence de Madrid.
    Les initiatives de dialogue sont de plus en plus soutenues par les leaders des grandes religions. Le dialogue des religions est aujourd’hui au coeur des enjeux des relations internationales, car le fanatisme et le racisme reviennent en force. Toutes les religions ont un potentiel important de valeurs, que l’ont doit redécouvrir. L’Islam est méconnu, déformé par certains des siens et par des étrangers.
    Il est essentiel d’apprendre à être créatif, à communiquer, à expliquer et s’inscrire dans le progrès et l’action commune car l’extrémisme rampant se nourrit du vide culturel. Si une déclaration est faite au nom de toutes les religions, elle aura un impact plus fort que si elle est faite au nom d’une seule. Pour être un facteur de paix, les religions doivent travailler ensemble.
    Qu’une conférence mondiale sur le dialogue entre les religions soit initiée par le leader d’une monarchie comme l’Arabie peut surprendre.
    Mais depuis plusieurs années, le roi Abdallah, conscient des enjeux, veut montrer le visage ouvert de l’Islam. Il était temps.
    Outre la conférence qui vient de s’achever à Madrid, de nombreuses initiatives ont été lancées, ces dernières années, en matière de dialogue des religions.
    Ces initiatives se tiennent, toutefois et en général, au niveau des grands dignitaires religieux et des savants. Le message relatif au nécessaire dialogue des religions doit passer au niveau de la jeunesse et des peuples.
    Pour que le travail sur le dialogue des religions porte, pour que son message soit entendu, il est nécessaire qu’il soit engagé par des intellectuels et des représentants religieux ouverts à l’ijtihad et à la modération, au savoir, à la connaissance, au travail de la raison.
    La religion n’est pas le problème dans les conflits du monde; c’est son ignorance et son instrumentalisation.
    Par-delà les altercations et les divergences entre les deux rives de la Méditerranée, durant quinze siècles la cohabitation était une réalité. L’Occident fut jadis judéo-islamo-chrétien et gréco-romano-arabe. La situation d’incompréhension aujourd’hui est inadmissible.
    Jamais l’ignorance n’a atteint un tel degré, alors que tout devrait amener les uns et les autres à négocier, dialoguer et réguler les conflits avec raison. Il est urgent de déconstruire le regard que chacun porte sur l’autre. Depuis quelques années, «l’Occident», après l’accalmie de la période post-décolonisation, semble parfois s’inventer un ennemi, pratique la loi du plus fort et se fait «peur».
    Forme inédite de ressentiment à l’égard du dernier monothéisme qui rappelle aux précédents un certain nombre de vérités, d’exigences, de valeurs oubliées dont il est temps de faire l’inventaire en termes de droits pour l’humanité face aux périls. «L’Orient» réagit par la «colère» sourde ou directe. Peur et colère, deux mauvaises conseillères.
    Pour faire diversion aux problèmes politiques qui secouent le monde, comme l’aggravation des inégalités, les guerres et la destruction de la nature, certains après la fin de «la guerre froide» s’inventent un nouvel ennemi et pratiquent la politique du deux poids, deux mesures.

    Des signes d’ouverture
    Le 11 septembre 2001 a donné une occasion à la théorie fumeuse du choc des civilisations. Les citoyens musulmans en Occident, par exemple, revendiquent le respect de leur dignité et leurs droits civiques et savent que tout devrait rapprocher et chacun rêve d’une nouvelle «Andalousie». Mais ce sont les injustices qui compliquent. Dans ce climat d’exclusion, des médias et politiciens, au Nord comme au Sud, en termes de fond de commerce, agitent les vieux fantômes de la peur pour les uns, et de l’occidentalisation pour les autres.
    Les personnes sages savent que la sécularité, la liberté et le sens de l’ouverture sont des valeurs abrahamiques, quoi que certains en disent. Ils tentent par le dialogue de parvenir à une parole commune. Il faut continuer à croire à l’amitié, au vivre ensemble entre tous les êtres de bonne volonté. En sachant que la fraternité dépend de l’égalité et de la justice. Sans ces deux dimensions, point d’avenir commun, ni de nouvelle civilisation qui fait défaut. Des signes d’ouverture au sujet des rapports entre les peuples se font jour et permettent d’espérer. Le premier est le fait que de plus en plus de groupes de citoyens de toutes confessions et cultures se rencontrent, dialoguent et remettent en cause les «murs» que d’autres veulent ériger. Les associations et sites où dialoguent des citoyens de partout, sont des signes que «le vivre ensemble» n’est pas une utopie. De même tout projet sur le dialogue des cultures, notamment autour de la Méditerranée espace commun, malgré les arrière-pensées des uns et les réticences des autres, suscite des discussions à tous les niveaux. Preuve que les gens ont conscience des enjeux et soif de justice et de partage. Le deuxième signe concerne l’interconnaissance sur le plan pratique. En novembre prochain aura lieu, à Rome, le premier Forum mondial «Islam-Catholicisme», suite à l’initiative en 2007 de la lettre des 138 savants musulmans, (aujourd’hui 255) coordonnée par la Fondation «Ahl el Bayt pour la pensée islamique» à Amman, adressée à tous les dignitaires des religions. Le troisième signe d’ouverture est le fait que même des savants traditionnels ont pris conscience de la nécessité de communiquer et de dialoguer. La première condition pour faire reculer l’obscurantisme, bâtir le vivre-ensemble et sortir du sous-développement est de donner l’exemple, se réformer sur le plan interne, pratiquer la science et se remettre au travail.

     

    Mustapha CHERIF


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    Dialogue avec les Juifs :

    avec les Juifs

    En tant que chrétiens, nous sommes conscients que seul un amour nouveau,
    libéré des freins de l’antisémitisme,
    peut guérir les traumatismes de 2000 ans d’inimitié,
    de persécutions et de mépris.
    Que pourra-t-il arriver
    quand nous approfondirons toujours plus
    la relation fraternelle entre nous, juifs et chrétiens,
    qui avons en commun
    le patrimoine inestimable de la Bible,
    en ce que nous appelons, nous, l’Ancien Testament ?

    Chiara Lubich


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    Depuis quelques décennies, des membres du Mouvement ont tissé des rapports de dialogue et d’amitié avec des juifs de différents pays, en particulier en Israël, en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.

    Le mouvement des Focolari collabore dans divers pays avec l’association « Amitié judéo-chrétienne », (International Council of Christians and Jews). A la rencontre de mai 2002 à Riga (Lettonie), le conseil directeur de l’association a décidé d’accorder le statut d’observateur au mouvement des Focolari.

    Evénements les plus importants

    1995 – Une délégation de la communauté juive de Rome offre à Chiara un olivier, en reconnaissance de sa contribution au dialogue entre juifs et chrétiens.

    1996 – « 1er congrès international pour nos amis juifs » - Il se déroule au Centre Mariapolis de Castelgandolfo (Rome) du 25 au 27 juin. Y participent des amis juifs provenant d’Israël, des Etats-Unis, d’Argentine, du Brésil et de divers pays européens. Il s’achève avec la visite de la cité pilote de Loppiano, à Incisa Valdarno (Florence).

     1997 – Doctorat honoris causa en sciences humaines remis à Chiara par le rabbin Jack Bemporad, alors directeur du Centre pour la compréhension judéo-chrétienne. Conféré par l’Université du Sacré-Cœur de Fairfield, Connecticut (USA), pour la contribution apportée au dialogue judéo-chrétien : « Chiara et les siens, comme le déclare le rabbin Bemporad, cherchent à créer un laboratoire mondial qui expérimente justement ce que nous cherchons à réaliser au niveau théorique. Ils se basent sur deux fondements : l’idée de l’amour et celle de l’unité. »

    1998 – Rencontre de Chiara Lubich avec des membres de la communauté juive d’Argentine et d’Uruguay, sur l’invitation de la B’nai B’rith Argentina et d’autres organisations, à Buenos Aires (20 avril). Chiara Lubich, en présentant la spiritualité de l’unité, a mis en évidence les points communs avec le patrimoine spirituel juif.

    Point culminant, le moment où elle fait référence à la Shoah : « Cette souffrance indicible de la Shoah et de toutes les sanglantes persécutions les plus récentes ne peut pas ne pas porter du fruit. » « Nous voulons la partager avec vous, pour qu’elle ne soit pas un abîme qui nous sépare, mais un pont qui nous unit. Et qu’elle devienne un germe d’unité. »

    Depuis lors, cette forte expérience de fraternité se renouvelle et s’approfondit. Chaque année, nos amis juifs protagonistes de la Journée de la paix célébrée à la cité pilote du Mouvement d’O’Higgins, en Argentine, sont de plus en plus nombreux. En 2004, ils étaient 300, venus de Buenos Aires, de Cordoba, de Rosario. Le rabbin Mario Hendler, qui préside la Convention rabbinique latino-américaine, a affirmé : « Nous construisons un moment de l’histoire dont on ne saisira la portée que dans l’avenir. »

    2005 – « Amour de Dieu, amour du prochain, dans les deux traditions », c’est le titre du premier symposium pour le dialogue judéo-chrétien, animé par le mouvement des Focolari, qui s’est déroulé à Castelgandolfo (Rome) du 22 au 26 mai. Une centaine de représentants du christianisme et du judaïsme y ont participé.

    Le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, y est intervenu aussi. Pour l’avenir, le cardinal Kasper a indiqué trois défis : « Nous devons faire tout notre possible pour nous connaître », approfondir la recherche théologique réciproque et aussi la « collaboration ». Pour les juifs, Ibraham Skorka, recteur du séminaire rabbinique latino-américain de Buenos Aires, a approfondi le « concept de l’Homme », tandis que « la présence et le silence de Dieu » ont été au centre de l’exposé de Jack Bemporad, directeur du Centre pour la compréhension interreligieuse de New-York, et de celui de l’exégète catholique Gérard Rossé. Parmi les rapporteurs catholiques, citons en particulier Piero Coda et Jésus Castellano.

    La rencontre s’est achevée sur la place Saint Pierre, avec la participation à l’audience générale du pape Benoît XVI, qui a salué les participants au symposium.






    Contacts

    Centre pour le dialogue interreligieux
    Via Frascati, 306
    00040 Rocca di Papa (Roma) IT
    Tél. +39-06-9497489
    Fax +39-06-9496221
    e-mail : info.dialogointerreligioso@focolare.org

    http://www.focolare.org/page.php?codcat1=293&lingua=FR&titolo=les%20chemins%20du%20dialogue&tipo=avec%20les%20Juifs

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    Dialogue
      entre les diverses religions



    avec les différentes religions

     

     

    Dialogue entre les diverses religions pour la fraternité entre les peuples

     

    Dans la profonde transformation mondiale actuelle vers une société toujours plus multiculturelle et multireligieuse, avec l’apparition de nouveaux phénomènes de xénophobie et d’intolérance religieuse et le télescopage redouté des civilisations, le Mouvement s’est engagé à promouvoir le dialogue entre les religions, pour que le pluralisme religieux de l’humanité ne soit pas une cause de divisions et de guerres, mais qu’il contribue à recomposer dans la fraternité l’unité de la famille humaine.

     

    C’est au niveau de la spiritualité que le dialogue se montre particulièrement fécond. Une conviction qui s’est renforcée au cours de ces dernières décennies de dialogue est que ce qu’attendent de nous, chrétiens, les adeptes d’autres religions est surtout un témoignage concret de l’amour puisé dans l’Evangile. Ce n’est pas par hasard qu’est commune à toutes les religions la règle d’or : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Dans le climat d’amour réciproque que suscite la mise en œuvre de la « Règle d’or », on peut établir un dialogue. Il exige de « se faire un », c’est-à-dire de « vivre l’autre ». Ce n’est pas une attitude de simple bienveillance, d’ouverture et d’estime, mais une pratique qui exige le « vide » complet de nous-mêmes pour nous identifier aux autres, pour « entrer dans la peau de l’autre » et pénétrer dans le sens qu’a pour l’autre d’être musulman, hindou, bouddhiste.

     

    L’effet est double : il nous aide à nous inculturer, en nous amenant à connaître la religion, le langage de l’autre, et il prédispose les autres à l’écoute.

     

    Nous pouvons passer ainsi à la « respectueuse annonce » dans laquelle, par loyauté envers Dieu et soi-même, et aussi par sincérité envers son prochain, nous disons ce que notre foi affirme sur le sujet dont on parle, sans imposer quoi que ce soit à l’autre, sans ombre de prosélytisme, mais par amour. On grandit ainsi dans la connaissance réciproque.

     

    Les effets du dialogue

     

    L’effet du dialogue dans cet esprit d’unité, ce n’est pas le syncrétisme, mais la redécouverte de nos propres racines religieuses, de ce qui nous unit, l’expérience vivante de la fraternité : en effet se renforce alors l’engagement commun à être des facteurs d’unité et de paix, surtout là où la violence et l’intolérance raciale et religieuse cherchent à creuser un abîme entre les membres de la société. Des réalisations humanitaires communes significatives peuvent même s’épanouir.

     

    On réalise ce qui est souhaité par le pape Benoît XVI et par les divers leaders religieux :

     

    « Si nous réussissons ensemble à extirper des cœurs le sentiment de rancoeur, à nous garder de toute forme d’intolérance et à nous opposer à toute manifestation de violence, nous refrénerons ensemble la vague du fanatisme cruel qui met en danger la vie de nombreuses personnes, faisant obstacle à la progression de la paix dans le monde. La tâche est ardue, mais elle n’est pas impossible. Le croyant sait en effet qu’il peut compter, malgré sa propre fragilité, sur la force spirituelle de la prière. » (Benoît XVI, Cologne, rencontre avec les communautés musulmanes, 20 août 2005 – trad. D.C.)

     

    Un événement fondateur

     

    En 1977, Chiara Lubich est à Londres pour recevoir, au Guild Hall, le prix Templeton pour « le progrès de la religion ». Elle raconte son expérience devant des personnalités de diverses religions. Le vif intérêt immédiat exprimé par les personnalités de diverses religions présentes dans la salle a été imprévisible.

     

    Depuis lors, le dialogue interreligieux est devenu partie intégrante des buts du Mouvement : « Tout de suite, dit Chiara, j’ai compris que tout ceci nous indiquait « un tournant » que nous devions faire prendre à notre Mouvement. J’ai compris que nous devions nous tourner vers les personnes d’autres religions, en laissant l’Esprit Saint nous indiquer quoi et comment faire. »

     

    Depuis 1994, Chiara fait partie des présidents honoraires de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (WCRP). Depuis 1979, des représentants du Mouvement participent aux assemblées mondiales de la WCRP, ainsi qu’à des rencontres et des initiatives locales.

     

    Formation au dialogue

     

    Une école permanente pour le dialogue interreligieux a son siège à la cité pilote de Tagaytay (Manille, Philippines), centre de rencontre pour la diffusion de la spiritualité en Asie. Une autre école pour le dialogue a son siège à la cité pilote Luminosa aux Etats-Unis. Pour favoriser la connaissance réciproque, tous les ans est attribué un « Prix Luminosa », remis à des personnalités des diverses religions engagées dans le dialogue pour la paix.

     

    Diffusion

     

    Pour l’expansion universelle du Mouvement, le dialogue est aujourd’hui ouvert avec toutes les religions principales du monde, non seulement avec des adeptes individuels ou des leaders religieux, mais aussi avec des leaders et des adeptes de vastes mouvements, comme le mouvement laïque bouddhiste Rissho Kosei-kai, qui compte six millions d’adhérents, l’American Society of Muslims (USA), qui en compte plus de deux millions, la Swadhyaya Family (Inde), qui rassemble huit millions d’adhérents, hindous en majeure partie.

     

    Il y a en plus 30 000 disciples d’autres religions qui vivent autant que possible l’esprit du Mouvement et qui s’engagent en collaborant à ses buts.

     

    Contacts

     

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    Via Frascati, 306
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    Tél. +39-06-9497489
    Fax +39-06-9496221
    e-mail : info.dialogointerreligioso@focolare.org

     

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    Lundi 4 août 2008

    Un empire américain mondial constitué de bases militaires
    http://aipas.over-blog.org

    Extraits d'un de mes articles
    sur
    http://r-sistons.over-blog.com



    Mes amis,

    Il y a quelques mois, j'écrivais dans ce blog (article sur les fondamentalismes religieux, fin sept.2007):

    "Nous vivons dans un monde terriblement dangereux, coincés entre les prétentions d’Etats hégémoniques et prédateurs, les appétits de l’ogre libéral, les projets de dirigeants irresponsables, et les fanatismes religieux. Pour réagir, il faut d’abord comprendre ce monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il est explosif !"

    Etudier les rapports de la religion avec la politique, c'est comprendre une partie des  enjeux d'aujourd'hui. Car le néo-libéralisme n'explique pas tout. En effet, notre société est menacée, dans ses fondements, par la lutte sans merci que les extrémismes religieux se livrent pour la domination du monde. Les Islamistes veulent imposer la charia au monde entier, les évangélistes envoient leurs missionnaires partout pour convertir les peuples à leur foi et les rendre dociles, les sionistes ne souhaitent pas seulement la création du Grand Israël, mais aussi établir leur suprématie financière et idéologique sur le monde. Et si les évangélistes et les sionistes sont provisoirement alliés, c'est circonstanciel, le moment venu chacun ne pensera plus qu'à absorber l'autre.  Pour reprendre un mot célèbre, ce sera "la lutte finale" pour le Pouvoir. La domination totale du monde, le IVe Reich. Hitler n'est pas mort !

    Alors, pourquoi ce sujet aujourd'hui ? Figurez-vous que j'ai trouvé tout à l'heure ce message dans ma boîte mails :

    Chère Eva


    Tout d'abord, moi aussi je m'appelle Eva et j'ai lu un peu sur le blog ce que vous avez écrit sur vous, sur Israël et la notion du "Peuple Elu"...

    Je vous sens sincère et vous avez des questions auxquelles vous cherchez des réponses.

    Je vous encourage à consulter un site qui m'a fait beaucoup de bien et qui a répondu à toutes les questions que je me posais moi-même.
      www.pierre2.org

     Bonne chance dans votre recherche dans la Justice    Eva
     



    Or, comme vous le savez, j'ai eu la
    surprise de faire un jour l'expérience de la foi, dans les milieux évangéliques, ceux-là mêmes qui, lorsqu'ils dérivent vers le sectarisme fanatique, sont qualifiés d'évangélistes : Comme les Musulmans deviennent des Islamistes, et les Juifs des sionistes, ou plus exactement, des néo-sionistes.

    Aujourd'hui, de cette expérience il me reste la foi, vivante, profonde, en Dieu, mais je ne suis membre d'aucune Eglise, et cela me permet d'être ouverte à toutes les dénominations, en songeant, tout simplement, que les êtres humains sont tous enfants du même Créateur, d'un même Dieu d'Amour, et frères et soeurs en humanité, citoyens du même monde. En pensant cela, vous considérez automatiquement l'autre comme un ami, quelles que soient sa croyance, sa culture, sa philosophie. Et vous le respectez en tant que tel. Concrètement, vous ne pouvez pas supporter l'idée d'abord d'une guerre, ensuite d'un choc et d'un conflit de civilisation. La fraternité est universelle.



     C'est pourquoi, aujourd'hui, je rejette le prosélytisme, j'appelle au respect de toutes les croyances en considérant que tous les chemins mènent au Dieu d'Amour, au Dieu Père-Créateur, et au Bien, à l'amour du prochain. Et je dénonce tous les sectarismes, les fanatismes, les excès, les crispations, les intégrismes, les communautarismes identitaires ou religieux qui, aujourd'hui, de plus en plus, gangrènent la planète.

    (..) Ceci étant dit (..) je reviens à mon sujet. Celui de l'universalisme de la foi en Dieu. Seule capable de réunir les individus, au lieu de les opposer les uns aux autres. Bref, le rêve d'une humanité réconciliée, célébrant le même Dieu (ou ne le reconnaissant pas), au lieu de laisser les hommes et les femmes se dresser les uns contre les autres au nom de vérités absolues et contradictoires.  Bannissant l'intolérance, le monolithisme, l'unilatéralisme, le fanatisme, le sectarisme, les guerres qui font le malheur de l'humanité.   


    En ces temps  abominables, lourds de menaces, où l'on brandit l'idéal de la liberté, de la démocratie, et même de Dieu - d'un Dieu aux couleurs provisoirement évangélistes et néo-sionistes -, contre le Dieu des islamistes, alors que l'on cherche seulement à imposer sa suprématie, à faire main-basse, aussi, sur les ressources des autres tout en amoindrissant les puissances émergentes, en ces temps-là, donc, n'est-il pas temps de plaider pour la raison, la sagesse, l'unicité du genre humain, et, selon le cas, la laïcité de consensus ou la foi en l'Unique, le Père d'Amour gage de Paix et d'harmonie ?




    Ce post, je l'ai écrit parce que j'ai lu le texte que je joins, dans le blog conseillé par cette autre Eva, soeur inconnue mais si tendrement fraternelle et, comme moi, tournée vers la quête de la vérité, d'une Vérité qui rassemblerait tous les individus au lieu de les dissocier, de les opposer, de les conduire à se dresser les uns contre les autres.

    Mes amis, vous savez combien le politique m'interpelle, puisque ce blog est un blog politique d'alerte, de dénonciation, de combat des atrocités qu'on nous prépare, comme la domination de quelques-uns sur les autres, la destruction de toutes les solidarités humaines, les guerres infâmes qui ne profitent qu'à une petite minorité de prédateurs, au nom d'un choc de civilisations en réalité seulement destiné à masquer les vrais problèmes et à détourner notre attention des vrais coupables, au sommet, relayés par des médias bien serviles.

    Notre époque hyper-technique est cruelle, brutale, égoïste. Raison de plus pour découvrir, ou redécouvrir, l'unité du genre humain, et, pourquoi pas, de la foi. Ce serait aussi une manière de combattre ceux qui ne songent qu'à nous diviser - pour leur seul profit.

    Eva.


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    Lundi 4 août 2008



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    Unité entre les différentes Eglises chrétiennes

    entre les différentes Églises chrétiennes


    Œcuménisme. Un chemin difficile,
    mais guidé par l’Esprit Saint
    qui, après des siècles de divisions, pousse les Eglises à se réconcilier
    et à donner au monde, déchiré par les conflits,
    le témoignage de l’unité chrétienne.

    Dans le climat de fraternité en train de mûrir parmi les chrétiens
    grandit une exigence de spiritualité, comme voie privilégiée
    pour accélérer la marche vers une pleine communion visible.
    C’est l’Esprit Saint qui, à notre époque,
    a suscité dans les diverses Eglises
    de nouveaux charismes, de nouveaux courants spirituels
    parmi des mouvements, des communautés, des associations, des groupes,
    pour renouveler la vie chrétienne.

    C’est justement au niveau de la spiritualité et du « dialogue de la vie », du « dialogue de la base », que s’exprime une des contributions spécifiques des Focolari à la cause œcuménique.

    Une spiritualité œcuménique

    Chez les chrétiens se réveillent l’intuition et la conscience que nous sommes appelés à vivre ce commandement de Jésus qu’il appelle « sien » et « nouveau » : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », et à contribuer de la sorte à la réalisation du testament de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17,21).

    Dialogue de la vie, « dialogue de la base »

    La spiritualité de l’unité, vécue au quotidien, fait donc s’effondrer des préjugés séculaires et suscite un « dialogue de la vie ».

    Comme l’a dit Chiara Lubich au Conseil Œcuménique des Eglises, « grâce à lui nous nous considérons déjà comme une famille : nous sentons que nous composons entre nous tous, de diverses Eglises, un peuple chrétien qui concerne non seulement les laïcs, mais aussi les prêtres, les pasteurs, les évêques, même s’il reste à composer encore la pleine et visible communion entre nos Eglises. Ce n’est pas un dialogue qui s’oppose ou se juxtapose à celui des prétendus sommets ou des responsables de l’Eglise, mais un dialogue auquel les chrétiens peuvent participer. Ce peuple chrétien est comme un levain dans le mouvement œcuménique. Nous voulons même espérer que d’autres formes de dialogue, telles que la charité, le service commun, la prière, le dialogue théologique, pourront s’amplifier grâce à ce « dialogue de la vie ». Davantage : nous espérons même que l’éternel problème de savoir de quelle manière le peuple chrétien recevra les progrès des dialogues théologiques officiels pourra être dépassé par un peuple chrétien œcuméniquement préparé. »

    Un Centre pour le dialogue œcuménique

    En 1961 est né à Rome le « Centre Un » pour coordonner l’activité œcuménique des Focolari. C’est Igino Giordani, pionnier de l’œcuménisme italien, qui l’a dirigé jusqu’à sa disparition en 1980.
    De 1961 à 1990, son siège était à Rome, près de la place Navone. Depuis 1990 il se trouve à Grottaferrata (Rome).

    Le « Centre Un » coordonne les initiatives et les activités œcuméniques du mouvement des Focolari dans les 182 pays où celui-ci est répandu, en maintenant des contacts avec les personnes chargées de ce dialogue dans les continents.

    De 1962 à nos jours se sont tenus 57 rencontres œcuméniques, avec un total de plus de 10 000 participants de diverses Eglises et de divers pays, ainsi que 15 écoles de formation.

    Contacts

    « Centre Un » pour l’unité des chrétiens
    Via della Pedica, 44
    00046 Grottaferrata (Roma) IT
    Tél. +39-06-9411825
    Fax +39-06-9411758
    e-mail : centrouno@focolare.org

     

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