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    Lundi 4 août 2008

     

     

    Le Cri du Cœur


    Chers frères et chères soeurs,

    Quoi de mieux que la rencontre des êtres venant d'horizons différents,
    et dont leur souhait est de se connaître afin de mieux se comprendre.

    Peut-être ainsi naîtra l'amour et la paix entre les gens,
    Oui, ce pas est essentiel,

    Afin que tombent les préjugés,
    Afin que disparaissent à jamais la haine,
    Afin que les apparences laissent placent aux profondeurs

    Oui, il est grand temps de dénoncer plut haut et plus fort tout acte de violence, d’anti-sémitisme mais aussi d’islamo phobie.

    Malheureusement la recrudescence de ces fléaux donne à l’Islam une image négative, faite de clichés, soigneusement sélectionnés, que certains s'efforcent de les diffuser. Or, cela ne peut nous entraîner qu'à la haine réciproque et au développement de l’extrémisme que toute religion bannit.

    Qu'ils arrêtent donc de cultiver la haine entre nos communautés respectives, afin que reviennent la paix et l’amour.

    Oui, musulman et non musulman, voilé et non voilé, croyant et non croyant, sans distinction aucune, nous sommes appelés à vivre ensemble main dans la main, dans la paix et dans l'amour. Car c’est justement à cela que nous invite notre Créateur.

    Cela choquera probablement plus d’un, mais sachez qu’il n’ y a pas de mal dans le fait de dire que je vous aime tous, d'un amour profond nourri par mon Islam.


    Par ce message j’invite les hommes et les femmes de toute confession et de tout horizon, à s’asseoir autour d’une même table pour qu’ils se fassent connaissance et tissent des liens de paix.

    En effet, comment peut-on espérer à la paix si chaque communauté se renferme sur elle-même ?

    Sachons que la violence n'a pas de religion,
    et que la religion n'est autre qu'amour,

    Je n'ai connu de religion qui impose la haine,
    Ni même la haine trouvé refuge dans la religion.

    Que soit dénoncé le criminel qui sème la haine au nom de l'Islam,
    Que soit dénoncé le criminel qui sème la haine au nom du christianisme,
    Que soit dénoncé le criminel qui sème la haine du judaïsme...
    et que soit dénoncé le criminel qui sème la haine au nom de la laïcité.

    Qu'ils disent donc prosélytisme! Tandis que je ne fais qu’appeler à l'amour.
    Qu'ils disent donc fanatique! Quand bien même je leur dis tolérance.
    Qu'ils disent donc terroriste! Alors que "paix" est mon maître-mot.

    Comment oser trouver de la haine, dans un message d'amour?
    Ou encore de la terreur dans un discours de paix?

    Leur a-t-on confisqué la raison?
    De telle sorte que l'amalgame bat son plein?

    Ont-ils oublié qu'après tout, nous sommes tous des humains.
    Est-ce cette rage si profonde, qui aveugle les coeurs et fait taire la raison?


    Est-ce encore raisonnable, que de cultiver la haine? Tandis qu'il y a pénurie en amour.

    Oui, l'amour et le respect, s'apprennent en commençant par de petits gestes,
    qui ne coûtent rien si ce n'est un simple sourire à son prochain.

    Ou encore mettre de la chaleur dans les coeurs de ceux qui en sont privés,
    parce que rattraper par les souffrances d'ici-bas, la maladie et le délaissement.

    Ou encore tenir compagnie à ceux et celles que tout le monde fuit,
    parce que différence, pauvreté et exclusion, sont ses seuls compagnons de la vie.

    Oui, ils m'ont fuit, tandis que je faisais un pas vers eux,
    Qu'ils sachent que ce coeur de musulman, leur pardonne,

    Qu'ils me détestent donc, cependant je continuerai à vous aimer tous,

    Qu'ils admettent donc, que la haine ne saura donner vie
    et que cette dernière nous quitte quand la paix et l'amour s'en vont.

    Frères et sœurs,

    Le temps n’est-il pas venu d’apprendre à s’aimer et à s’entraider,
    Pour cela, contribuons tous ensemble à la construction de la paix.

    N'est-ce pas que la vrai foi c'est celle qui pousse l'individu vers son prochain.
    N'est-ce pas ainsi que l'on peut servir Dieu en servant sa créature.

    La diversité c’est l’œuvre de Dieu, respectons-la par amour de Dieu.

    Tendons-nous la main et non les armes.
    Offrons nous des fleurs et non des balles.
    Marchons ensemble sur le chemin de la paix et ne nous tournons pas le dos.


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    Lundi 4 août 2008

     


    Unité en Abraham


    Juifs, Chrétiens et Musulmans sont tous les enfants d’Abraham.
    Les Juifs et les Chrétiens par Isaac, fils de Sara la femme d'Abraham.. Les Musulmans par Ismaël, fils d'Agar, sa servante....

    http://eva-coups-de-coeur.over-blog.com/article-18863741.html


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    Lundi 4 août 2008

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    www.crda-france.org


    La conversion : thème de la 54ème édition
    du pardon islamo-chrétien

    Le hameau des Sept Saints, au village du Vieux-Marché, dans les Côtes d'Armor accueille les 26 et 27 juillet le pardon Islamo-Chrétien "La légende des Sept saints dormants d'Ephèse" comme chaque dernier week-end de juillet depuis 1954. Le thème de cette année porte sur "La conversion dans un monde pluriculturel". Un chrétien, Le père Christophe Roucou, secrétaire national du service catholique pour les relations avec l'islam (SRI), un musulman, Ghaleb Bencheikh, président de la conférence mondiale des religions pour la paix, et un athée, le sociologue Gérard Prémel* y sont attendus.




    Hind, une jeune femme musulmane et marocaine, en pleine lecture de la sourate 18 lors de la descente à la fontaine pour le pélerinage 2005

    Ce weekend des 26 et 27 juillet a lieu la 58ème édition du pardon Islamo-chrétien à Vieux-Marché dans les Côtes d'Armor, sur la côte nord de la Bretagne. Cet emplacement n'est pas anodin puisque le hameau des Sept Saints, voisin du Vieux-Marché, où se déroulera une partie de la manifestation tire son nom de la légende des « Sept Dormants d'Ephèse » dont le lien avec la sourate 18 du Coran a été établi par plusieurs intellectuels. Louis Massignon, professeur au collège de France, prêtre de l'église Melkite et orientaliste français (1883-1962) en fait partie. Pour lui, les Sept Dormants – ces martyrs chrétiens d'Éphèse emmurés vivants en 250 après Jésus-Christ – sont bel et bien les « Gens de la Caverne » évoqués dans la sourate 18 du Coran. Il initie donc en 1954 le pèlerinage islamo-chrétien en invitant des musulmans au traditionnel pardon célébré depuis des siècles en l'honneur des Sept Saints, afin que les chrétiens découvrent que le Coran met en valeur des saints martyrs chrétiens.



    La Bretagne, lieu du débat interreligieux

    En plus d'une formation philosophique et théologique, Ghaleb Bencheikh est aussi physicien.





     
    En plus d'une formation philosophique et théologique, Ghaleb Bencheikh est aussi physicien.
    Le thème du pélerinage portera cette année sur "la conversion dans un monde pluriculturel, Est-elle une occasion de conflit ou une chance de dialogue accru ?". Pour esquisser une réponse, le père Christophe Roucou, secrétaire national du service catholique pour les relations avec l'islam (SRI), et Ghaleb Bencheikh, président de la conférence mondiale des religions pour la paix et animateur de l'émission Islam sur France 2. Ce dernier n'en est pas à sa première intervention puisqu'il est venu au Pardon des Sept Saints une dizaine de fois au cours du week-end, « C'est devenu une habitude » explique t-il à Saphirnews. Pour lui, le réel but de cette manifestation c'est la présence des gens, le dialogue.
    En ce qui concerne le thème du débat, la conversion dans un monde pluriculturel, Ghaleb Bencheikh pense que « cela relève de la liberté de conscience. Aucune âme n'est comptable d'une autre. On n'est pas censeur de la conscience d'autrui. Je suis étonnée de voir que les gens s'attristent de voir la conversion de leurs coreligionnaires ». Faisant notamment référence aux condamnations récentes d'algériens convertis au christianisme, « Nous autres musulmans devons avoir une certaine lucidité, sérénité par rapport à ces questions. Ces questions de vérité nous dépassent. Nous n'en sommes pas les seuls dépositaires » commente t-il.
    La première journée développera ce débat universel mais sera aussi l'occasion de visionner film et diaporama, de chiner dans un vide grenier et de se retrouver le soir dans la chappelle pour la grande messe traditionnelle, suivie de la procession, du Tantad (feu de joie) et d'un Fest Noz, une fête traditionnelle bretonne. Les temps forts du deuxième jour sont la messe du pardon et la lecture de la sourate 18 les "Gens de la Caverne" autour d'une fontaine. Prières, repas, collations, jeux, animations diverses sont aussi au programme. Ghaleb Bencheikh qualifie ce rassemblement spirituel de « dialogue d'amitié pour construire une société fraternelle », et redéfinie contre toute attente la région d'accueil : « La terre de Bretagne n'est plus celle d'une seule religion. Elle est devenue le lieu du débat interreligieux, qu'il soit islamo-chrétien ou même judéo-chrétien. »


    Programme complet et renseignements pratiques : Le pélerinage Islamo Chrétien


    * Enseignant-chercheur à Paris VIII, Rennes UU et AREAR-Bretagne, militant pour la paix et l'équité depuis son adolescence. Il a dirigé la revue culturelle bretonne Hopala ! La Bretagne au monde de 2002 à 2007.

     

    Vendredi 25 Juillet 2008
    Anissa Ammoura



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    Lundi 4 août 2008

     

    Michel Warschawski en juillet 2005.

     

    Michel Warschawski en juillet 2005.


    Voici un de mes posts, sur mon blog
    http://r-sistons.over-blog.com

    Chers lecteurs, bonjour, 

    Israéliens et Palestiniens, voilà deux mots presque antinomiques, aujourd'hui, hélas ! Et pourtant la femme de consensus que je suis a choisi de les réunir en un seul homme, Juif pleinement Juif car fils de Rabbin, et en même temps homme sincèrement soucieux de voir l'intérêt des Palestiniens pris en compte. Homme de gauche épris de paix, un Juste entre les Justes - je reprends intentionnellement ce mot si lourd de signification pour nos frères en humanité Juifs.

    Vous le savez, femme de paix et de conciliation et donc de réconcilation, j'avais il y a quelques semaines écrit un " Jérusalem, phare du monde ? ". Et je voudrais vous dire mon immense chagrin de voir la terre sainte, si riche de symboles pour les trois religions monothéistes et pour la foi Bahia's qui les englobe toutes, de voir cette terre sacrée, donc, avilie, piétinée, meurtrie, saccagée, devenue l'antre du diable en quelque sorte, alors qu'elle aurait dû être par excellence le lieu de rencontre de tous les croyants pour ensemble, réfléter l'Amour du Père céleste pour tous ses enfants, quels qu'ils soient, et bâtir en communion les plans d'un monde meilleur pour tous les habitants.

    Au lieu de cela, que voit-on ? Des croyants qui s'entre-déchirent, avec à la lisière des fanatiques prêts à mettre la planète à feu et à sang, intégristes d'Al Quaida, sionistes exacerbés, chrétiens illuminés.... et aujourd'hui, nous assistons à la résurgence d'une barbarie religieuse qu'on croyait naguère oubliée. Des fanatiques musulmans profèrent des menaces insensées ou s'apprêtent à commettre des attentats, tandis que les alliés objectifs néo-cons et néo-sionistes s'activent pour lancer la plus effrayante croisade contre ceux qu'il considèrent en bloc comme leurs ennemis, quitte à mettre la planète à feu et à sang - Bush n'envisage-t-il pas une 3e guerre mondiale ? - et à prendre en otages les civils innocents.

    Je voudrais dire plusieurs choses : La première, les Palestiniens ne sont en aucune façon responsables de la Shoa; pourquoi paieraient-ils pour des actes qu'ils n'ont pas commis ? La seconde, des propositons de paix ont été lancées par la Communauté Internationale, mais aussi par le Groupe de Genève, et également par l'ensemble des Arabes. Si les Israéliens voulaient réellement la paix, il y a longtemps qu'elle serait en vigueur. La prochaine conférence, à ANNAPOLIS ? "Ce n'est pas une réunion de paix, mais un conseil de guerre", écrit Michel Warschawski, je vous renvoie à
    http://lesogres.info/article.php3?id_article=3570

    La troisième chose que j'aimerais vous dire, c'est que je suis pour un Etat bi-national, qui permettrait aux deux Etats ennemis de cohabiter paisiblement, de collaborer, d'apprendre à s'apprécier, de s'enrichir mutuellement, et de bâtir ensemble une ébauche d'union entre des croyants différents. Alors, la terre de Palestine ou d'Israël, d'Israël ou de Palestine, deviendrait le lieu où les croyants pourraient préfigurer ce que sera le Royaume de demain, et en attendant, offrir un lieu de pélerinage pour ceux qui sont en quête de spiritualité, dans une unité retrouvée, respectant les différences de chacun.

    Chacun y trouverait son compte : Les Israéliens, qui bénéficieraient  de frontières sûres, et les Palestiniens, qui pourraient enfin vivre normalement. Les pélerins viendraient en masse, le commerce serait florissant, et le monde entier serait soulagé - et heureux. La paix est la meilleure des solutions.

    Oui, comme Michel, j'appelle de mes voeux un Etat bi-national, il a ses raisons, j'ai les miennes - lisez les siennes.  Et lisez ensuite tout ce que j'ai ajouté pour alimenter le débat, des extraits des commentaires qui ont été échangés à l'issue du chapitre "Stratégie...", ou encore de mon article "Merci, chers lecteurs". Comme je n'oublie pas les militants, j'ai joint des informations à leur intention, pensez aussi à vous rendre sur le Forum pour la Paix, en lien sur mon blog, et à regarder les vidéos, celle du boléro de Ravel dansé, ou celle d'une très grande dame, appellée Danièle Mitterrand. Où l'on voit d'ailleurs qu'on la cantonne à des banalités - une femme comme elle est trop dangereuse pour le désordre établi.

    Eclectique, j'ai mis des liens très variés, qui réflètent toutes les opinions, pour pouvoir les consulter, y réfléchir - et vous les proposer. Ainsi, des sites pour la paix cohabitent avec celui de l'Armée, pour comprendre les avis des uns et des autres. Personnellemnt, je suis pour la non-violence active. Mais je n'impose à personne mes opinions. Abonnez-vous à ce blog de la diversité, de l'ouverture, de la tolérance - et du combat militant, sans merci, contre le libéralisme et les communautarismes, et pour la paix et la Justice sociale. Merci de votre amitié, Eva

    TAGS : Guerre, paix, Juifs, Jérusalem, Chrétiens, Evangéliques, Musulmans, intégristes, Al Quaïda, néo-cons, néo-sionistes, Bush, Armée, non-violence, conférence d'Annapolis, Danièle Mitterrand, Ravel, Palestine, Israël, Shoa, Bahia's, Arabes, Groupe de Genève...

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    Objet: union syndicale solidaire
    Date: Mon, 19 Nov 2007 10:19:23 +0100

     

      Eva, Bravo pour le texte de Uri Avnery ! je te joins un copié collé d'un article de wikipédia sur Michel Warschawski. je te laisse découvrir cet homme estimable s'il en est. http://www.tariqramadan.com/article.php3?id_article=372 http://www.francoisxavier.net/article.php3?id_article=393 http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Warschawski et voilà de quoi te rendre cet homme sympathique !

     

    Michel Warschawski en juillet 2005.
     
    Michel Warschawski en juillet 2005.

    Fils du grand-rabbin Max Warschawski, Michel Warschawski passe ses premières années à Strasbourg. Il décide à 16 ans de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère au mouvement trotskiste antisioniste Matzpen aujourd'hui disparu. Il crée en 1984 le Centre d'information alternative (AIC), qui rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l'organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache qualifiée de terroriste par Israël. Depuis lors, il continue son activité au sein de l'AIC. Il donne, entre 2003 et 2005, une série de conférences sur le conflit israélo-palestinien dans une vingtaine de grandes villes françaises et leurs banlieues (centres associatifs, écoles) avec Dominique Vidal du Monde diplomatique et Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne. La présence de ces intervenants au sein d'établissements publics crée une polémique, notamment à travers des tribunes dans Le Figaro ou France-Israël et les réunions sont interdites dans les établissements scolaires.

    Sur l'État bi-national [modifier]

    L'idée d'État bi-national que Warschawski défend consiste à souhaiter que les peuples juif et arabe cohabitent et co-gouvernent un même État.
    Michel Warschawski à qui l'on demande s'il est attaché à l'Etat d'
    Israël, déclare, en 2005, qu'« il aime Israël comme on aime l'enfant d'un viol. On ne peut en vouloir à l'enfant des circonstances de sa conception. »

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    Reportage

    Hébron, cité convoitée par les colons israéliens

    LE MONDE | 20.11.07 | 14h46  •  Mis à jour le 20.11.07 | 14h46
    HÉBRON (CISJORDANIE) ENVOYÉ SPÉCIAL
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    Pour les colons, cela ne fait aucun doute : l'endroit est stratégique. Située sur une colline dominant une petite vallée, l'énorme bâtisse permet de contrôler l'accès au coeur historique d'Hébron. Le bâtiment de quatre étages, d'une superficie totale de 3 500 m2, est surtout une acquisition capitale dans la conquête du territoire palestinien par les colons pour établir un lien entre la colonie de Kyriat Arba et le caveau des Patriarches, lieu de culte important de cette cité antique tant pour les juifs que pour les musulmans.

     

     
     
    C'est une nouvelle pièce d'un puzzle qui se met en place pour évincer la population palestinienne située entre les points d'implantation déjà établis dans la vieille ville (600 à 700 personnes) et les deux colonies de Kyriat Arba et de Givat HaAvo (8 000 habitants) à la périphérie. Le grand arc de cercle serait ainsi complété, permettant de reprendre en partie possession de ce que David Wilder, porte-parole de la communauté juive, appelle "la première ville juive ayant existé dans le monde".

    C'est pourquoi, le 19 mars, un groupe de colons a investi cet immeuble, situé à proximité d'une mosquée et d'un cimetière musulman, au milieu d'un quartier palestinien. Depuis, pour ces habitants, c'est un enfer. Cernés par les colons, ils n'ont plus le droit d'utiliser la route et se déplacent à pied ou avec des carrioles, que les nouveaux barrages ne laissent pas toujours passer. La police et l'armée sont omniprésentes. Un poste de surveillance a été installé à proximité et sur le toit du bâtiment. En face, de l'autre côté du vallon, une tour de guet. Une dizaine de familles y sont installées, sous la haute protection des forces de sécurité. L'entrée y est interdite à la presse.

    Les colons sont là pour rester et le font savoir à leurs voisins, jugés indésirables. Un rapport publié par B'Tselem indique que l'immeuble a été connecté au réseau électrique et que des travaux ont été entrepris pour l'installation de nouveaux colons. Il dénonce "les abus et les violences exercés par les colons et les forces de sécurité, et les interdictions croissantes placées à la liberté de mouvement des Palestiniens". B'Tselem énumère toutes les attaques qui se sont produites depuis sept mois : "Agressions physiques et verbales ; insultes ; malédictions ; jets de pierre, d'urine, d'oeufs, d'ordures, de bouteilles vides", sous l'oeil indifférent des forces de sécurité qui, elles aussi, sont accusées de mauvais traitements et d'humiliations.

    "Les colons ne cessent de nous attaquer. Mon fils a été traîné dehors et battu, se lamente Bassam Jaabari. Ils m'interdisent d'apporter de la marchandise. Ils nous crachent dessus, nous lancent des poubelles. Ils ne nous considèrent pas comme des humains. Ils cherchent à nous faire partir à tout prix. Mon frère est en prison depuis le 5 août avec six autres personnes accusées d'avoir jeté des pierres. C'est devenu infernal". Bassam Jaabari tient une petite boutique en contrebas du bâtiment des colons qui a été baptisée "la maison de la paix". "C'est pour montrer que les Arabes et les Juifs peuvent vivre en paix", dit, sans rire, David Wilder. Il explique que les accusations de B'Tselem sont "une fabrication. Il n'y a aucune preuve, pas une image. Les Juifs veulent vivre à Hébron et lorsqu'il y a une propriété à acheter, il est normal de le faire".

     FAUX ACTES DE PROPRIÉTÉ

    Contrairement à ce qu'affirme M. Wilder, les preuves de violences sont nombreuses. B'Tselem a fourni aux Palestiniens de petites caméras qui leur ont permis de filmer plusieurs agressions. Quant à acheter, les Palestiniens refusent de vendre, même sous la pression. Fayez Al-Rajabi, le propriétaire, raconte qu'il n'a jamais vendu ce bâtiment, dont il avait acheté le terrain, il y a treize ans, à un Jordanien. Il avait entrepris d'y édifier une construction dont les travaux ont été retardés à cause de l'Intifada. Pour ce garagiste, les documents de propriété des colons sont "des faux". "Ma maison m'a été volée", accuse-t-il. Il a même passé six mois en prison car l'Autorité palestinienne l'avait soupçonné d'avoir vendu à des colons. Ce qui est considéré comme un acte de collaboration. Dimanche 18 novembre, l'enquête gouvernementale demandée par la Haute Cour a conclu qu'effectivement, il n'avait pas vendu son bien et que, par conséquent, les occupants devaient en être délogés.

    Il semble bien que les colons aient acheté au même Jordanien, un certain Ayoub Jaber, une propriété qu'il avait déjà vendue au garagiste. Le procureur de la Haute Cour avait estimé qu'il y avait de "sérieux doutes sur l'authenticité des documents présentés par les colons". Il y a quelques mois, le ministère de la défense avait ordonné l'expulsion des colons. Un appel a été interjeté. Pour les colons, l'important est de gagner du temps. Ils s'installent et créent sur le terrain une situation de fait. "Nous sommes chez nous et nous avons l'intention d'acheter tout ce qu'il est possible d'acheter, car Hébron, martèle M. Wilder, est un haut lieu du judaïsme."

    Michel Bôle-Richard
    Article paru dans l'édition du 21.11.07 - http://lesabonnes.lemonde.fr 



    Confirmant en tous points l’éditorial de notre dernier n°,
    Actualité juive titre dans son n° 1000
    que c’est avant tout “en ami
    d’Israël” que Nicolas Sarkozy s’est rendu aux Etats-Unis
    .

    D’ailleurs, le président de la République avait tenu à se faire
    accompagner par celui du CRIF, le Dr Richard Praskier, élu une semaine
    tout juste après lui, le 13 mai 2007. “Tout un symbole”, écrit Actu
    Juive. En effet…



    suite à http://www.rivarol.com/   


    NOTE   EVA  :

    Moi, je croyais que Sarkozy avait été aux E.U. avant tout en aml des EU, Sarkozy l'Américain qui, il y a peu encore, se sentait mal à l'aise en France et mieux aux EU (qu'ils le gardent là-bas, surtout !) ! 

    Je savais que la première visite de Sarkozy aux EU, avant de voir Bush, avait été pour le Congrès Juif Américain, je savais aussi qu'il a passé, lors de son dernier voyage aux EU, plus de temps avec "ses amis d'Israël" qu'avec les Américains, ce qui en dit long sur la politique qu'il va mener (abandonner les Palestiniens à leur tragédie, occidentaliser le Liban pour mieux l'étouffer, et  massacrer les Iraniens, puis les Syriens, etc....) ...

    Eva, indignée

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    Pour alimenter le débat, voici la copie du commentaire que j'ai ajouté à la fin du précédent chapitre :

    Les malentendus, hélas, peuvent dresser des murs entre les individus, de plus en plus en plus haut, moi qui suis une femme de paix, de communion, je vais essayer de les faire descendre...

    Je vais être caricaturale : Chez les Juifs, il y a à la fois le meilleur et le pire, le pire, les Palestiniens sont les premiers à en subir les effets; les autres ne reconnaissent plus leur pays et sa mentalité... Le meilleur, c'est donc ce dernier,  Waerchavski, mais tant d'autres, comme ces (plus ou moins grands) révolutionnaires épris de justice que la nation juive a enfantés, de Marx à Roni Brauman, en passant par Mendes-France, homme de bien, ou même Théo Klein, une voix forte, indépendante, courageuse. Je persiste et je signe, tant pis si ça déplaît aux deux camps : il y a le meilleur et le pire.

    Hanin, Massias, ou plus généralement les pseudo-intellectuels, ont ce que je dénonce surtout : UN ESPRIT COMMUNAUTARISTE, partisan, un esprit de clocher, de chapelle, c'est ce que je déteste le plus, ce ne sont plus des intellectuels, indépendants. Et moi je suis indépendante, je n'appartient à aucun groupe, clan, parti, église, je suis citoyenne du monde, croyante en Dieu - SEULEMENT DEFENSEUR DE CE QUI ME SEMBLE JUSTE, SAGE, BON. Et proche par vocation des plus souffrants, en 1940 juifs, aujourd'hui Palestiniens.  Eva


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    Lundi 4 août 2008

     

     

     




     

    Vue générale du dôme du Rocher. troisième lieu saint pour des musulmans
    Vue générale du dôme du Rocher. troisième lieu saint pour des musulmans
    Mur de séparation à Jérusalem est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de la Cisjordanie.
    Mur de séparation à Jérusalem est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de la Cisjordanie.

     


    La menorah du Temple de Jérusalem telle que représentée sur l'Arc de triomphe de Titus à Rome

     

    La menorah du Temple de Jérusalem telle que représentée sur l'Arc de triomphe de Titus à Rome

     

    wikipedia.org



    Bonjour,

     

     

     

     

     

    Qui se soucie de la Palestine, de ces hommes et de ces femmes emmurés vivants, privés de liberté, sans avenir, condamnés à une existence au rabais, entre deux incursions, deux bombes, deux angoisses, deux conférences de paix qui n’aboutissent qu’à conforter l’occupant ou l’extension des colonies ? Qui sont privés de tout, d’électricité, d’eau, de travail, d’infrastructures, de nourriture, de médicaments, de dignité, d’air pur (l’air est pollué par toutes les bombes, les cancers sont en hausse), d’une vie familiale normale… Qui s’en soucie ? Plus personne. Honte aux Occidentaux, repus de confort et d’indifférence. Non assistance à personne en danger, vous savez ce que c’est ? Un crime. Appelons les choses par leur nom, voulez-vous ?

     

     

     

    Ce soir, j’étais devant Arte. Et voici ce que j’ai entendu, aux Informations :

     

     

     

    «  L’enchevêtrement des populations, à Jérusalem, est extrême. Israéliens et Palestiniens vivent sans barrière et sans séparation.  Les populations se côtoient sans histoire et sans murs. Il n’ y a aucun problème de voisinage. Interview d’un Israélien : « Les gens du peuple s’entendent bien. Ce sont les politiques qui ne s’entendent pas ». 

    Les peuples, en effet, veulent toujours vivre en paix . Ce sont les fous qui les dirigent qui les conduisent à la guerre et aux pires souffrances…

     

     

     

    Militante pour la paix, croyante, adepte de la non-violence active, je fais un rêve, comme Martin Luther King. Ici, j’ouvre une parenthèse. Je suis une femme de prière, courte mais intense, et qui savoure ce moment unique de communion avec le Père d’Amour.  Un jour, alors que je m’adressais à Lui, pour savoir ce qu’Il pensait des déchirements qui ont lieu au Proche-Orient, je reçus aussitôt une image : celle d’une ville qui était le reflet de la Jérusalem céleste, un havre de paix où cohabitaient les trois religions du Livre, Juive, Chrétienne, Musulmane, et cela dans l’amour, la paix, la communion. Une préfiguration de ce qui nous attend en Haut, la réconciliation de tous les peuples de fidèles unis dans un même élan autour du Dieu d’Amour. N’est-ce pas d’ailleurs le message de la Foi Bahia’s, dont le siège est précisément, quel symbole, à Jérusalem ? « La terre n’est qu’un seul pays, et nous en sommes tous les citoyens ». Tout simplement. Plus de conflit, de guerres, de déchirements, de souffrances.

     

    Je fais un rêve, celui d’une Jérusalem qui serait un modèle d’entente et de bonheur pour tous les peuples, une icône vivante. Le symbole d’une humanité enfin réconciliée.

     

     

     

    Merci Arte pour ce moment de tendresse. Sur Télé-Sarkozy, France 2, la souffrance des Palestiniens est désormais interdite d’antenne. On ne voit plus Charles Enderlin, ce grand journaliste qui nous a si longtemps décrit la douleur des deux camps, et non plus d’un seul comme aujourd’hui, celui, justement, de l’oppresseur. Honte à ces Médias à sens unique, qui passent leur temps à nous manipuler.

     

     

     

    Parfois, lorsque je songe au drame Palestinien, à la douleur de cette terre avec deux peuples pour l’habiter, je ne peux m’empêcher de penser au martyr des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale, au prix qu’ils ont dû payer pour la folie des hommes. Je pleure face à toutes ces souffrances qui auraient pu être évitées. Et je songe à la patrie de ma mère, l’Ukraine, qui a payé un si lourd tribut à l’intolérance meurtrière.

     

     

     

    En même temps, je me dis que les Palestiniens n’ont aucune responsabilité dans ces tragédies. Pourquoi en paient-ils le prix quotidien ? Ce sont les chrétiens occidentaux qui ont commis ces crimes abjects ! Qu’ils s’en souviennent, et qu’ils ne s’en déchargent pas sur les Palestiniens, qu’ils ne s’en lavent pas les mains comme celui qui, dans la Bible, a ordonné la mort de Jésus tout en s’en déclarant innocent ! Voyons la réalité en face, et au lieu de laisser pourrir la situation, au détriment quotidien des Palestiniens, engageons-nous immédiatement et résolument pour trouver une solution acceptable pour tous ! Voilà pour nous, Occidentaux. Nous ne pouvons pas faire moins, car c’est nous qui avons donné une terre habitée à un peuple en errance.

     

     

     

    Quant aux Juifs, je voudrais leur dire ceci : Mes frères et sœurs en humanité, enfants du même Père céleste que moi, je sais combien votre souffrance a été atroce, combien vous avez dans votre cœur et dans votre âme ressenti les douleurs de l’intolérance, de l’injustice, du fanatisme. Mais alors, dites-moi, aujourd’hui, vous qui avez été victimes, pourquoi vous octroyez-vous le droit de devenir les bourreaux des Palestiniens qui ne sont pas la cause de tous vos malheurs, et qui ont toujours cohabité avec vous sur cette terre que vous revendiquez aujourd’hui tous deux ? C’est aux Occidentaux que vous devez demander réparation !  Il y a un peuple sur la terre que vous revendiquez aujourd’hui, vous ne pouvez pas le faire disparaître peu à peu comme on vous a exterminés ! Et vous qui plus que tout autre peuple au cours de l’Histoire avez ressenti les affres de la souffrance, de surcroît non méritée, n’avez-vous pas de la compassion pour ceux qui aujourd’hui sont à bout de désespoir et de malheurs alors qu’ils ne vous ont jamais rien fait ? Et ne comprenez-vous pas que ces hommes et ces femmes sont attachés à la terre où ils habitent depuis si longtemps ? Ne comprenez-vous pas qu’ils aient envie de défendre leur unique bien, ce petit bout de terre, oui de protéger le peu qu’il leur reste ? Que feriez-vous à leur place, dans la même situation ? Je vous demande d’y réfléchir bien sincèrement.

     

     

     

    Cette terre sacrée, si chère à Dieu, vous en avez fait un lieu de sang et de larmes… Alors oui, peuples enchevêtrés l’un dans l’autre, je vous pose la question : Ne pourriez vous pas vivre cette entente, cette imbrication paisible, sur tout le territoire, et pas seulement  à Jérusalem ? Il y va de la paix mondiale, de votre sécurité et de la fin de tourments absolument insupportables.

     

     

     

    Si tous les gars du monde voulaient se donner la main…. Comme la vie serait plus belle !

     

     

     

    Votre Eva, qui pleure sur les malheurs de cette terre sacrée et prie pour la paix. Une paix qui rayonnerait dans le monde entier


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    Jérusalem, terre de querelles

     

    Alors que depuis des millénaires, on se la déchire sauvagement, Jérusalem conserve son caractère de ville trois fois sainte. C'est à se demander comment il se fait que pélerins et fidèles ne s'interrogent jamais sur la vocation pacifiste que devrait tenir ce lieu de prétendue sainteté. Car si chacune des trois confessions clame haut et fort son appartenance à Jérusalem, il leur faut reconnaître que tous leurs ancêtres communs y ont vénéré un certain dieu Shalom, il y a plus de 5000 ans.

    Les plus grands personnages bibliques y séjournèrent. Caïn y conçu sa haine jalouse et meurtirère pour Abel, Noé y érigea un autel, Abraham voulu y sacrifier son fils, David en fit sa capitale, Salomon y construisit le Temple... Succédant aux peuples sémites, les Grecs, les Perses et les Romains y conduisirent des guerres jusqu'à ce que Jésus y soit crucifié et que le christianisme s'impose comme religion aussi populaire que le judaïsme. Puis le prophète Mahomet se distingua à son tour et, poussé par l'archange Gabriel, y posa les fondements de l'Islam.

    Il est étrange que tous se soient tournés vers Jérusalem comme lieu fondateur du culte. Il est également étrange que chaque religion ait sanctifié les mêmes endroits relevant d'un épisode historique distinct. Prenons l'esplanade des Mosquées, par exemple. Située sur le mont Moriah ou le mont du Temple, baptisé ainsi après que le roi Salomon y ait élevé le Temple devant servir de sanctuaire aux tables de la loi, elle revêt pour les musulmans une signification bien différente. C'est là que le jour du jugement dernier, les morts se rassembleront pour être jugé. Les croisés de la chrétienté, quant à eux, y virent le lieu idéal pour y édifier une croix gigantesque.

    Si le mur des Lamentations appartient aux juifs du monde entier qui viennent s'y recueillir, le mont des Oliviers est la chasse gardée des chrétiens qui y voient toujours leur Christ en état d'arrestation sur cette colline bénie. Quant au Dôme du Rocher, les musulmans le vénèrent au-delà de tout puisque c'est de cette ouverture vers la voûte céleste que s'éleva le prophète Mahomet vers le Paradis. Enfin, la basilique du Saint-Sépulcre n'est pas en reste, disputée à tour de rôle par chrétiens et musulmans qui, tantôt la revendique comme étant le lieu sacré abritant les reste de la Croix, tantôt comme un fort sacré des musulmans sous la famille mecquoise des Nuseibah.

    Jérusalem, à elle seule, suffit à incendier le monde. Comme si les guerres de religion n'avaient pas suffisamment tuer jusqu'ici, l'on continue toujours à se disputer la propriété de la ville sainte la plus importante au monde. Le 20e siècle n'y changera d'ailleurs pas grand chose. Dès 1933, à cause de la montée du nazisme et d'une forte immigration juive en sol palestinien, on amorce le partage du pays entre Juifs et Arabes et on proclame Jérusalem à titre de ville ouverte. En mai 1948, David Ben Gourion instaure l'indépendance d'un état israélien en Palestine. Cette proclamation ravive un conflit qui, semble-t-il, ne s'arrêtera jamais.

    Palestiniens et Israéliens se battent maintenant depuis des millénaires pour faire de la ville sainte leur capitale. Jérusalem, actuellement sous la tutelle administrative de l'état israélien, est coiffée d'un statut contesté à travers le monde par l'opinion publique ainsi que par les instances politiques mondiales. Ce statut de capitale éternelle et indivisible, agrée par une loi fondamentale israélienne datant de 1980, suscite toutes les controverses imaginables. Il est vertement décrié et désigné par le Conseil de sécurité de l'ONU, dans sa résolution 478, comme étant une violation flagrante du droit international.

    Loin d'abandonner la lutte, l'Autorité palestinienne riposte en 2000 en votant pour une loi qui instaure Jérusalem à titre de capitale d'un futur État. Dès 2002, les Palestiniens entérinent cette loi, ce qui scelle en quelque sorte le pacte d'affrontement éternelle entre les deux peuples. Et malgré le terrorisme atroce, malgré tout ce sang qui coule presque chaque jour, malgré des générations entières dévastées par la peur et la rancoeur, Israéliens et Palestiniens se disputent toujours Jérusalem, le berceau de trois dieux dont les enfants ont le coeur plein de haine !!

    http://www.site-du-jour.com/dossiers/jerusalem.html


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