•  
     
    Mercredi 3 septembre 2008

     


    http://le-jardin.over-blog.net/3-index.html

    Ce blog est un peu le miroir de ma vie spirituelle...
    Il est aussi le prolongement virtuel d'une démarche régulière dans les rues de ma ville : parler aux passants, mes frères et soeurs en humanité, pour partager mon espérance, ma foi en Dieu et en l'homme
    .

    J'invite toutes les personnes rencontrées dans la rue

    - à qui j'ai laissé une petite carte avec l'adresse de ce blog -
    à venir continuer l'échange,
    poser des questions, donner leur point de vue...

    Au-delà, j'invite bien évidemment tous les visiteurs de passage...

    Bienvenue à tous et toutes!

    "étrangers, je vous aime avant de vous connaître..." Révélation d'Arès 25,4






    Les religions et les systèmes politiques
    sont des étapes utiles et nécessaires
    dans l'évolution de l'humanité .

     

    - Disons que l’on ne peut pas se passer du jour au lendemain des systèmes auxquels nous sommes habitués – et même conditionnés – depuis des générations. C’est vrai. La libération se doit d’être progressive. Mais la pénitence - au sens de changement de vie et non de punition ou d'expiation - ne devient pleinement créatrice que dans un cadre de liberté maximum compatible avec notre stade d’évolution. Un des problèmes générés par les systèmes politiques et religieux est qu’ils entretiennent la peur chez leurs sujets et leurs fidèles. Peur de la vie spirituelle libre dans un cas et peur de la vie sociale libre dans l’autre cas. Pourquoi ? Parce qu’aucun système de pouvoir ne peut se justifier et se maintenir sans la peur de la liberté. C’est pourquoi tout système de pouvoir assimile toujours plus ou moins la liberté à la division, au chaos et à la violence et diffuse cette culture de la peur dans la société. L’amour ne peut pas se développer et s’épanouir dans la peur…  la culture de la peur est donc un obstacle majeur dont il faudra se débarrasser peu à peu.






    Extraits de ce blog que j'aime - eva


    votre commentaire
  •  
     
    Mardi 2 septembre 2008

     

     





    Premier article écrit par une lectrice,
    enseignante,
    écrivain,
    spécialiste des religions,
    femme de foi.


    (Pour son oeuvre, voir plus bas)

    Texte de Rita,
    communion des civilisations :



    Dans le monde moderne il est question de choc des 
    civilisations plutôt  que de communion  .

    Et le choc engendre la guerre, pas la paix .

    Les cultures religieuses  diffèrent mais elles appellent toutes à la 
    paix , au bien , à la tolérance, à l'amour . La paix mondiale passe par 
    la paix des religions établies .Chaque religion est une étoile qui 
    enseigne le Bien.


    Comparez les enseignements
    des diverses religions sur la fraternité

     par  exemple :

    (1)  Christianisme :  Que l'amour fraternel vous lie d'une mutuelle 
    affection !

    (2) Judaîsme : Dieu a créé tous les hommes comme frères et comme tels 
    ils devraient toujours vivre ensemble .

    (3) Islam :  L'humanité est une famille , un peuple  ; tous les humains 
    sont des frères . Dieu aime ceux qui vivent ainsi .

    (4)Bouddhisme : Un ami c'est un grand trésor : chéris le comme un frère 
    .
    (5)Hindouisme yogique : Une bonne personne ne fait pas de distinction 
    entre un étranger et un frère .

    (6)Confucianisme  /Taoîsme : Amitié et fraternité sont des vertus 
    cardinales .

    (7)Baha'îsme : Tous les hommes appartiennent à la race de Dieu .

    Les religions sont donc importantes pour les masses qui n'ont pas un 
    haut degré de compréhension de Dieu

    Ne détruisez pas les religions : elles sont les garde -fous de 
    l'humanité .

    N"attaquez pas les prophètes des grandes religions .


    Les chefs religieux doivent impérativement cohabiter pour promouvoir la 
    paix mondiale et établir les rapports fraternels  entre les hommes de 
    toutes les races et de toutes les confessions
    .

    Ils devraient aspirer  les diverses religions dans la Religion Universelle,
     au lieu d'essayer d'imposer leur vérité  respective fragmentaire et imparfaite .

    L'être humain évolue spirituellement lorsqu'il dépasse le palier 
    religieux  compartimenté et devient universel. Il se prépare ainsi à 
    accéder après la mort aux Hautes Sphères Pures où régne l'harmonie   
    jamais  la discorde .

    Attention !  cette religion universelle  n'implique pas le rejet de sa 
    propre culture religieuse mais un  dépassement salutaire .
      Ainsi le 
    juif étudiera la Kabbale tout en restant dans le cadre de sa propre   
    culture ; le musulman par le soufisme approfondira sa connaissance de 
    Dieu : Idem pour les autres cultures . COMMUNION .

    Les religions orientales possèdent la connaissance de l'architecture de 
    l'Univers  mais elles se débarrasseront de leur côté animiste pour se 
    tourner vers ce qui est en HAUT uniquement . Exit la facette animiste 
    orientale exercée  dans  le culte des  Forces de la Nature .

    Des chaînes retiennent l'homme à une conscience matérielle . Il est 
    attaché à ses proches, à sa patrie , à l'or , aux biens matériels , à 
    ses désirs ,aux plaisirs , à ses coutumes religieuses sans pour autant 
    avoir une vraie connaissance de Dieu . Et les gens ne changent pas de 
    religion :  lorsqu'ils appartiennent à une religion ils ne 
    s'intéressent pas aux autres religions .

    Une approche scientifique et philosophique les  concerne tous  et les 
    ferait dépasser leurs  théologies respectives  .     Le chercheur qui 
    dépasse intelligemment  sa foi personnelle imparfaite passe 
    automatiquement de la divergence qui divise à la convergence qui 
    rassemble . Dépassez les religions et vous constatez qu'à un niveau 
    spirituel  plus élevé  on n'est plus dans le domaine de la foi mais 
    dans celui de la Connaissance , de la Science Divine . Pas de place pour 
    le doute .

    Sinon bonjour au CHOC des civilisations !!!

    Merci de votre attention . R.I .T .A     RÉSEAU :   TERRE / CIEL



    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


    Le livre de Rita, que je vous recommande si vous êtes sensible à la beauté du spirituel.  Profond, sensible, tendre.
    L'assurance d'atteindre les plus hautes sphères, épurées... et d'en avoir le goût !
    Un régal pour l'âme, le coeur, et l'esprit. 
    Rita, assurément une très grande dame... maîtrisant parfaitement la pensée et l'écriture.  
    Ne vous privez pas de ce plaisir....
    L'occasion, aussi, pour les néophytes, de découvrir cette dimension.

     


    Eva, journaliste-écrivain.



    Le Monde de Rita
    RP_001.JPG
    Eloge de la
    spiritualité




    Vous pouvez le commander aux Éditions l'Originel

     

     http://ritapitton.hautetfort.com/ 

     





    Commentaires de lecteurs
    envoyés par courrier :

    "J'ai beaucoup beaucoup aimé !! J'ai aussi beacoup appris !! Merci d'éclairer de vos recherches nos âmes assoiffées de savoir." Bernard D'Ursapt, Ecrivain

    "La lecture de ce livre m'a procuré un plaisir très singulier, exceptionnel. Je le trouve très intéréssant, très bien documenté et habilement structuré." Raymond de Casanove, Retraité

    "Ce livre éclaire et provoque la réflexion." Denis et Lizzie TRANQUILLE Fonctionnaires,
    Australie


    Classement: 5 sur 5 étoiles! [5 sur 5 étoiles!]

    http://loriginel.com/product_reviews_info.php?products_id=55&reviews_id=56

     

    Extraits présentation :


    Oui le MAL existe en ce monde et dans mon livre je vous explique comment vaincre le MAL en insistant sur la grandeur de la destinée humaine . La VIE prend tout son sens quand l'être humain comprend que sa finalité est d'évoluer à travers des cycles de vie vers plus de conscience et vers la transformation du SOI .

    L'homme s'est égaré dans la matière et par son athéisme il isole la Terre du TOUT COSMIQUE dont il fait partie avec des conséquences néfastes pour l'humanité . UN court -circuit est en train de se produire . Vous avez le pouvoir de réactiver ce circuit d'immortalité en rétablissant le contact entre le Ciel et la Terre .

    Ce livre écrit après des années de recherches et d'expériences personnelles présente une Science de Dieu pour satisfaire la RAISON ,
    Science qui assurément dépasse les divers paliers purement religieux forcément limités , pour atteindre l'UNIVERSEL .


    Donc vous pouvez tous le lire et découvrir les clés de la vie . Bonne découverte avec Rita l'éclaireuse .

    PS Le lien avec www. loriginel .com ne fonctionne pas bien pour l'instant .

    Voilà donc les coordonnées des Éditions loriginel :

    01 42 16 75 78 Adresse : 25 rue Saulnier 75009 Paris



    R.I .T .A RÉSEAU : TERRE /COSMOS

     

    Ecrit par : Rita Pitton | 18.06.2008 



    Extraits d'un autre texte de Rita :

    La République et Dieu

     



    Levée de boucliers contre la politique de civilisation de notre Président Nicolas Sarkozy par les religions ! En lisant tous ces posts laïcs/athées des "forumeurs " sur INTERNET on se rend bien compte de l'effet dévastateur de l'enseignement laïc en France .

    La morale civique laïque ne change pas les jeunes : oui il existe des valeurs communes aux religions et à l'athéisme mais la valeur principale laïque reste le NON -SENS , la désespérance qui mènent au matérialisme sordide . La déficience de l'enseignement laïc doit être compensée par l 'introduction de la Transcendance à l'école sous forme de méditation collective pas par les religions qui divisent . Le fait religieux sera étudié à côté en complément . Ca se fait déjà en Amérique . Cette méditation sous la directive de maîtres spirituels universels fera venir des ondes bénéfiques dans l'école . L'union de la laïcité et de la méditation serait une prodigieuse avancée .

    La force du système du Mal qu'il faut vaincre est bien quelque part en l'homme .

    Il fait réarmer l'humanité spirituellement .

    Cette dynamique fondamentale pousse l'homme à adopter des valeurs civilisatrices de partage et d'amour . Aucun programme de bonheur ne sortira des politiques actuelles athées . L'humanisme athée lié au non - sens dont beaucoup se réclament n'apporte pas la JOIE et isole la Terre du Cosmos de manière dangereuse .

    Teilhard de Chardin dans "Le phénomène humain " trace une synthèse de l'Univers dans une optique à la fois évolutionniste et spiritualiste . Il situe la création en en un point Alpha du temps affirmant que l'homme rejoint Dieu en un point Omega de parfaite spiritualité . L'évolution physique qui a débouché sur l'hominisation se double d'une évolution spirituelle . L'humain est rattaché à la laïcité spirituelle jamais à la laïcité athéisante .

    Une humanité qui éradique le Mal et les divisions dans la fraternité et l'amour pour rejoindre Dieu en un point Omega , atteint sa finalité .




    Rita...

    Lien : http://ritapitton.hautetfort.com/archive/2008/08/31/communion-des-civilisations.html


    Comme Rita, vous pouvez m'envoyer
    vos textes ! Eva


    votre commentaire
  •  
     
    Dimanche 31 août 2008
    logo d'Évangile et Liberté 

       

     



       

    Numéro 209
    Mai 2007
    ( sommaire )

    Agir

    « Un Cœur pour la Paix » est une association qui a pour but de rapprocher les peuples palestinien et israélien par des actions dans le domaine de la santé et de l’éducation. Sa présidente, le docteur Muriel Haïm, évoque ici cette belle aventure porteuse de paix.

    Un cœur pour la paix

    Dans une région du monde déchirée par les conflits depuis plusieurs décennies, l’espoir est parfois l’une des dernières choses auxquelles les hommes peuvent se raccrocher.

    À l’hôpital israélien Hadassah de Jérusalem des enfants palestiniens peuvent se faire soigner gratuitement quelles que soient leurs origines et leur religion. En effet, le service de cardiologie pédiatrique réalise des opérations pour ces enfants palestiniens atteints de malformations cardiaques mortelles. Unique chance de survie : il n’y a pas de service de chirurgie cardiaque pédiatrique en Palestine et les pays arabes voisins ne veulent pas prendre ces enfants en charge. Cette pathologie nécessite une chirurgie de pointe qui existe dans le cadre des services de cardiologie et de chirurgie pédiatriques. Au sein de l’hôpital Hadassah, ces enfants sont soignés par des médecins israéliens ou palestiniens. Chaque semaine, un enfant est opéré et sauvé. À ce jour soixante et un enfants ont été opérés et sont rentrés chez eux en bonne santé.

    Comment cela se passe-t-il ? Quand un enfant est diagnostiqué comme porteur d’une malformation cardiaque mortelle dans un hôpital palestinien, le médecin palestinien appelle Jean-Jacques Rein, médecin israélien, chef de service du département pédiatrique de l’hôpital Hadassah. Les deux médecins discutent au sujet de l’enfant, le plus souvent un bébé de quelques jours. Rapidement la décision est prise, souvent il faut opérer. En une heure, une ambulance amène le bébé et sa maman à l’hôpital Hadassah, en général. Quelques heures plus tard, une fois les examens complémentaires effectués, le bébé est opéré. Quelques jours à l’hôpital pendant lesquels souvent une maman palestinienne et une maman israélienne partagent une même chambre avec leurs enfants et apprennent à se connaître. Naïma, Mohamed, Leila, Massoud, Haddam… sont rentrés chez eux en bonne santé. Parfois, il faut anticiper une naissance. Naéma est une jeune femme enceinte de quelques mois quand on découvre que son bébé est atteint de malformations extrêmement sévères. Il ne survivrait pas à une heure d’ambulance. Les deux médecins se concertent, la décision est prise : à terme, Naéma accouchera à l’hôpital israélien Hadassah. Elle arrive ; quatre heurs après, le bébé naît. Douze heures après, il est sauvé.

    Ce programme est le résultat d’un partenariat entre l’association Un Cœur pour la Paix et l’hôpital Hadassah. Chaque partie prend en charge la moitié du coût de l’opération qui se monte à douze mille euros. Ainsi les familles n'ont-elles rien à payer. Le suivi de l’enfant se fait si possible près de chez lui, mais, si besoin est, il sera revu régulièrement à l’hôpital Hadassah.

    Un Cœur pour la Paix est une association sans but lucratif, qui a comme objectif de mener des actions dans les domaines de la santé et de l’éducation et cela pour rapprocher les peuples israélien et palestinien. Démarche humaniste qui se situe au-delà de tout parti pris.

    La philosophie de l’hôpital Hadassah a toujours été de soigner les malades quelle que soit leur origine ou leur religion et ce dès sa création par les colons juifs en 1913, alors que l’État d’Israël n’a été créé qu’en 1948. C’est cet engagement qui lui a valu d’être nominé pour le prix Nobel de la Paix en 2005.

    Ces enfants sont porteurs d’espoir dans une région du monde qui en a besoin. Ce sont les meilleurs ambassadeurs de la paix.

    Muriel Haïm

    Pour en savoir plus :
    Un Cœur pour la Paix : 48 rue Cortambert, 75016 Paris.
    www.uncoeurpourlapaix.org




    Lu : (l'opinion d'un Juif)

    Je ne pense pas que ces médecins aient besoin de montrer au monde que des gens comme eux existent et font ce qu'ils font et qui est montré au monde , tout le monde sait qu'un médecin est là pour soigner même si un jour en grandissant certains d'entre eux ne seront pas reconnaissant et tueront des

    votre commentaire
  •  
     
    Dimanche 31 août 2008

     



    Israel : objectif sauver les enfants

     

    21 Août 2008 - DailyMotion
     
     

     

     
    Vidéo.  http://www.juif.org/video/3784,israel-objectif-sauver-les-enfants.php


    Dans quelques jours, un nourrisson palestinien, âgé de 6 mois, souffrant d'une malformation cardiaque grave, va être opéré à l'hôpital Hadassah de Jérusalem (...)
    La semaine dernière, deux enfants palestiniens, l'un natif de la bande de Gaza, l'autre d'Hébron en Cisjordanie ont bénéficié d'une intervention de chirurgie cardiaque. Un médecin palestinien est en train d'apprendre l'hébreu afin de suivre un cursus en échographie cardiaque qui lui permettra de diagnostiquer des éventuelles malformations chez des enfants palestiniens, de les aider à se faire opérer en Israël et de les surveiller ensuite après l'intervention.

    L'association déborde d'idées et bien d'autres projets sont en cours, pour contribuer à développer une coopération sanitaire et éducative entre Israël et ses voisins palestiniens. L'ambassade de France en Israël, séduite par les réalisations d'Un coeur pour la paix, a décidé de soutenir la prise en charge de l'intervention de deux enfants palestiniens. Les opérations d'un coût de 12 000 euros sont cofinancées à parts égales par l'hôpital Hadassah et Un coeur pour la Paix. Les familles n'ont donc rien à payer.
    Parmi les enfants palestiniens, le taux de malformations cardiaques est très élevé, du fait de la fréquence des mariages consanguins. « Chaque semaine, nous faisons opérer un enfant palestinien atteint de malformations cardiaques mortelles, explique le docteur Muriel Haïm. À ce jour, 72 enfants ont été opérés et sauvés. Il n'y a pas en Palestine de service de chirurgie pédiatrique pouvant opérer ces enfants et les pays aux alentours ne veulent pas les prendre en charge. Sans ces opérations ils ne pourraient pas vivre(...)

    Le Figaro 14/10/2007



    Quelques commentaires :  


    Oui, il faut choisir entre tendre la main et sauver des enfants (peut-être futur terroristes, ou pas), Oui, il y a de l'injustice en Israël comme en France , oui chez nous il y a des gens en souffrance et on ne les aides pas , Logiquement la douleur, les larmes, la peur, la misère est partout la même.

    Les universités Israëliennes dépensent bien des sommes énormes pour instruires des palestiniens (israëliens) qui dors et déjà se retournent contre le gouvernement . Leur transmettre notre savoir et encore pire ! J

    Je ne pense pas que ces enfants sauvés et leurs familles restent sur des positions anti-juives Israëliene ! Ils en seront toujours reconnaissants , on ne peut oublier ce genre de chose. Je ne sais quel internaute, à dit qu'au moins ,on devrait le diffuser largement .

    Voilà quelque chose d'intelligent ! oui, il faut diffuser ce genre d'informations dans tous les pays arabes qui sont si conditionés par leur propres médias . On devrait utiliser tous les moyens : films, mode, chansons, même des tracts en envoie régulier et massif en langue arabe , pour faire la pub d'israël et leur montrer une face qu'ils ne connaissent pas : on leur apprend petits, que les juifs sont comme des porcs, qu'ils sont répugnants, qu'ils sont satanique etc..etc... à force de conditionnement voilà ou nous en sommes .! Chabbat chalom mes frères et soeurs. L'union fait la force.
    Envoyé par Fabienne - le Vendredi 22 Août 2008 à 19:40

     

    En sauvant la vie de ces enfants, Israël peut peut-être gagner le coeur de plusieurs. Peut-être que la majorité silencieuse osera dire non à la destruction d'Israël.

    Il fut un temps ou les musulmans et les juifs vivait en bonne compagnie. Le danger est la pensée totalitaire, la pensée absolue.

    L'amour est parfois une arme bien plus forte qu'on ne le croit ! vie !
    Envoyé par Hélène - le Dimanche 24 Août 2008 à 06:54



    La  réponse d' Eva sur ce site juif :


    Bonjour

    Je suis à la recherche de tout ce qui rassemble, unit... et là, c'est un acte fort de paix, et quand Israël agit ainsi, j'applaudis. Tout ce qui va dans le sens du libéralisme prédateur, eugénique, totalitaire, destructeur du lien social, augmentant les inégalités sociales, etc, ou dans le sens de la guerre, ou dans le sens de la fermeture à l'autre, je dénonce. Tout ce qui va dans le sens de la paix, de la justice, de l'ouverture à l'autre, de la démocratie authentique, du pluralisme, j'applaudis. Pour moi il n'y a pas d'étiquettes de pays, de races, de religions. Mais des politiques, bonnes (au service des peuples) ou mauvaises (contre eux, au profit des multinationales malfaisantes).

    Je vais le mettre, cet article, sur un de mes blogs, pour le dialogue et l'entente des peuples, pour lesquels je milite.

    cordialement que D. vous bénisse Eva


    paix2.jpg


    votre commentaire
  •  
     
    Vendredi 29 août 2008

     

     

    Marxisme, matérialisme et liberté

     

     

     

      don_quichotte_daumier Le Don Quichotte de Daumier 

     


    Eva : Non pas un lien politique-religion pervers, ambigu, dangereux, mais un lien où les deux se prolongent  harmonieusement. L'article suivant celui-ci est intéressant, parce qu'il montre comment le politique, ou plus exactement l'échec d'un système politico-économique, le libéralisme, peut conduire au clash des civilisations.

    Ici, c'est une réponse pour que politique et religion s'entr'aident pour bâtir un monde plus humain et plus juste.


         Le besoin fondamental du monde, aujourd'hui, surtout en Occident, c'est
    un réveil de responsabilité.
        
    Car il ne s'agit plus, comme on pouvait encore le croire...jusqu'au milieu du XXe siècle, de simplement prolonger un mouvement historique existant de progrès continu...mais au contraire d'affronter le risque d'une rupture. De faire un choix. Un choix irréversible, dont les conséquences pèseront sur des millénaires.
         C'est pourquoi toutes les conceptions unilinéaires de l'histoire, du "progrès" de Condorcet à la "dialectique historique" inéluctable de Staline, ont fait faillite, et, avec elles les régimes politiques et sociaux dont elles étaient le fondement théorique: du capitalisme libéral au "socialisme" soviétique.
         Il serait temps non pas seulement d'établir franchement ce constat de faillite, mais d'en formuler clairement les causes, toutes les causes, depuis les erreurs théoriques de base jusqu'aux choix aberrants qui en découlent pour les techniques, l'économie, la politique, la culture, la foi.
         Un premier préjugé, aussi profondément enraciné que radicalement faux, qui vicie...le mouvement révolutionnaire, c'est que le socialisme est nécessairement matérialiste, scientiste et athée.
         Il est d'abord historiquement faux qu'il existe un lien constant et organique entre matérialisme, scientisme et révolution.
         ...Historiquement, l'opposition polaire entre entre matérialisme et idéalisme découle de l'absurde dualisme de Descartes opposant l'esprit et la matière, l'âme et le corps, et reliant ce fantôme à ce robot par une mythique "glande pinéale". A partir de là s'opposeront, par exemple, "l'immatérialisme" de Berkeley, prétendant fabriquer le monde avec des "images" et des "idées", qui seraient un "langage que Dieu nous parle", et le "matérialisme" de La Mettrie réduisant l'homme à nêtre qu'une machine, son "homme-machine" n'étant qu'un décalque de "l'animal-machine" de Descartes.

         Ces deux aberrations symétriques, Marx les repousse: au "matérialisme" du XVIIIe siècle français, il reproche deux choses:

         1 - Une conception trés pauvre de la matière, réduite à n'être qu'une portion de l'étendue obéissant à des lois mécaniques. "Le matérialisme devient exclusif...La matérialité perd sa fleur, devient la matérialité abstraite du géomètre. Le mouvement physique est sacrifié au mouvement mécanique ou mathématique...Parmi les propriétés innées de la matière, le mouvement est la première et la plus éminente, non seulement en tant que mouvement mécanique et mathématique mais, plus encore, comme instinct, aesprit vital, force expansive, tourment (qual comme disait Jacob Boehme)" (Marx, La Sainte Famille). La référence à Jacob Boehme, mystique allemand du début du XVIIe siècle, et pour qui l'acte créateur de la liberté était premier, l'être n'étant plus que son sillage figé, est significative: elle montre tout ce qu'il faut étrangement introduire dans le concept de matière pour qu'il devienne opératoire et explicatif.
         2 - Marx reproche aussi au matérialisme antérieur de prétendre s'installer dans l'être au lieu de partir de l'activité pratique des hommes:"Le principal défaut du matérialisme passé - y compris celui de Feuerbach - est que la réalité, le monde sensible n'y sont saisis que sous la forme d'objet ou d'intuition, mais non en tant qu'activité humaine concrète, en tant que pratique, de façon subjective, c'est ce qui explique pourquoi le côté actif fut développé par l'idéalisme, en opposition au matérialisme, mais seulement abstraitement, car l'idéalisme ne connaît naturellement pas l'activité réelle, concrète." (Marx, Première thèse sur Feuerbach).
         Marx est donc obligé de retrouver une conception qui "se distingue aussi bien de l'idéalisme que du matérialisme et qui est en même temps leur vérité qui les unit...Seul ce naturalisme ou humanisme est capable de comprendre l'acte de l'histoire universelle".(Marx, Manuscrits de 1844).
        Cette philosophie de l'acte, antérieure et supérieure, comme chez Jacob Boehme, à la philosophie de l'être, permet seule de rendre compte de la dialectique de l'histoire.
         Marx est reconnaissant aux matérialistes français du XVIIIe siècle comme Helvétius, ou du XIXe siècle comme Théodore Dézamy, d'avoir montré que "l'homme est formé par les circonstances...ce qui rattache nécessairement leur matérialisme au socialisme et au communisme...coïncidant avec l'humanisme". (Marx, La Sainte Famille). Mais il ajoute aussitôt: "Si l'homme est formé par les circonstances, il faut former les circonstances humainement". C'est l'autre versant de la vérité, celui qu'avait traité, bien qu'abstraitement, l'idéalisme. C'est pourquoi Marx ne cesse de répéter, notamment dans Le Capital, en se référant à l'italien Vico, ce philosophe du début du XVIIIe siècle qui, dans sa Scienza Nuova, faisait de l'émergence "poétique" de l'homme, à la différence de l'évolution biologique, le moteur de l'histoire humaine: "ce sont les hommes qui la font" (Marx, Le Capital, II), même s'ils la font toujours dans des conditions non pas arbitraires mais déjà structurées par le passé. C'est parce qu'il retrouvait cette philosophie vivante "en amnt" du dualisme de Descartes, qu'il soulignait, avec Engels (Engels, La révolution démocratique bourgeoise en Allemagne), que "s'il n'y avait pas eu précédemment la philosophie allemande, notamment celle de Hegel" (en 1891, Engels cite Kant, Fichte, Hegel, Schelling, c'est-à-dire toute la lignée "idéaliste"), leur propre socialisme n'aurait pas existé.
         En dehors d'une conjoncture spécifique (la période pendant laquelle l'Eglise s'est associée trés étroitement à la contre-révolution européenne devenant ainsi trés exactement "l'opium du peuple", et où, pour la combattre, les partisans de la révolution bourgeoise au XVIIIe siècle et ceux de la révolution socialiste au XIXe siècle sont amenés à utiliser toutes les armes idéologiques - athéisme, matérialisme, scientisme), il n'y a nulle conjonction entre ces idéologies et la révolution ("L'athéisme est aristocratique", disait Robespierre. Ajoutons: le théisme aussi. Mais ni l'athéisme ni le théisme n'ont quelque chose à voir avec la foi). Le plus systématique des matérialistes, au XVIIe siècle, Hobbes, qui, dans son Léviathan, appliquant le matérialisme mécaniste et scientiste à l'analyse de la société (comme Descartes et La Metrie l'avaient fait pour "l'animal-machine" et "l'homme-machine"), créait, à partir de ce "matérialisme", la politique la plus implacablement conservatrice, puisque, par définition, dans une telle perspective, le futur ne peut être que le prolongement du présent et du passé et de leurs lois inexorables de causalité.
         De même celui que l'on considère comme le fondateur de la "sociologie", Auguste Comte, prétendant découvrir la loi suprême de l'histoire: celle des "trois états", par laquelle l'homme passe de l'illusoire théologie à "la science", aboutit, par cette voie qui se dit "scientifique", au conservatisme le plus radical: "ordre et progrès".
         Il n'y a là nul hasard historique, mais l'expression d'une logique profonde: tout "déterminisme historique" implique nécessairement le conservatisme (Le déterminisme, écrit Martin Buber, ne nous laisse le choix "qu'entre l'esclavage volontaire et la rébellion inutile", Je et Tu): s'il n'y a pas de rupture possible, de "transcendance", mais le simple déploiement de "lois" semblables à celles qui régissent les actions réciproques et le devenir des objets, aucune nouveauté véritable n'est possible: les germes de l'avenir sont déjà contenus dans le passé comme l'arbre dans sa graine.
         Marx avait pressenti, dés sa thèse de doctorat en philosophie, ce rôle conservateur du déterminisme: comparant la philosophie de Démocrite à celle d'Epicure, il soulignait qu'avec le déterminisme de l'atomisme de Démocrite "les hommes ont imaginé le fantôme du destin", alors qu'Epicure, par une infraction irrtionnelle au système, par l'hypothèse purement gratuite selon laquelle il arrive que l'atome dévie de son chemin nécessaire, "nous a émancipés et mis en liberté". Curieusement, dans la conclusion de sa thèse, il lie, en se référant à Schelling, à l'idée de Dieu, celle du fortuit et celle de la liberté.
         La démonstration de Marx était encore trés faible mais elle portait en elle cette vue remarquable: l'homme ne peut être maître de son destin (et donc révolutionnaire) que dans la mesure où il peut rompre avec ses déterminismes et ses conditionnements, nous dirons "les transcende".
         En vérité Marx, soucieux d'élaborer, avant tout, son économie politique du socialsme, n'a jamais mené jusqu'au bout l'analyse de ses fondements philosophiques, mais son économie politique même implique cette philosophie. Ainsi, lorsque dans Le Capital il définit le travail humain, en le comparant au travail de l'abeille u de la fourmi, par l'émergene de la conscience et du projet (Le Capital, I), lorsqu'il rappelle que les hommes font leur propre histoire (voir plus haut) en plaçant au-dessus de tout, comme le soulignait Lénine dans a préface aux "Lettres à Kugelman" de Karl Marx, "l'initiative historique des masses", soulignant qu'une oeuvre d'art conserve sa valeur esthétique même lorsqu'ont disparu toutes les conditions historiques dans lesquelles elle est née, qu'elle n'est donc pas un simple reflet, ou lorsqu'il affirme que l'aliénation n'est jamais si totale qu'elle rende à l'homme impossible la lutte contre l'aliénation.
        

    Ce n'est donc pas simple coïncidence historique ni pour des raisons purement contingentes que les origines de l'idée et du mouvement révolutionnaires, en Europe, sont essentiellement chrétiennes.

    Marx et Engels le reconnaissent expressément, non seulement avec le parallèle célèbre entre le christianisme primitif et le socialisme (Engels, Contribution à l'histoire du christianisme primitif) mais surtout dans la Guerre des paysans d'Allemagne au temps de la Réforme, évoquant la lutte populaire du premier "théologien de la Révolution" (comme dira Ernst Bloch). Engels érit:"Pour Thomas Mûnzer, le Royaume de Dieu est une société où il n'y aurait plus de différences de classes, de propriété privée, de pouvoir d'état s'opposant à la communauté des membres de la société"(Engels, La guerre des paysans). Engels qualifie Münzer de "prophète de la révolution" et considère que "la position de Münzer...était encore beaucoup plus osée que celle de n'importe quel gouvernement révolutionnaire moderne".
        
    Le point de départ de l'idée révolutionnaire en Europe est l'ouvrage théologique sur la Trinité d'un moine calabrais du XIIe siècle, Joachim de Flore. Joachim de Flore construisait,  partir de la Trinité, une théologie de l'histoire: après l'âge du Père, qui était celui de la Loi et de l'Ancien Testament, était venu l'âge du Fils, avec Jesus-Christ et son Eglise. Et Joachim de Flor prophétisait la venue d'un âge de l'Esprit, celui d'une terre nouvelle, sans maîtres, sans propriété, sans Etat, sans riches ni pauvres, sans culte et sans prêtres.
        
    Toutes les conceptions ultérieures de l'utopie et de la révolution en Europe serot des formes plus ou moins laïcisées de cette vision du Royaume de Dieu. Il est significatif que, quelques années avant la Révolution de 1848, George Sand écrive son roman Spiridion, injspiré par Joachim de Flore autant que par Leroux et Cabet.
         La première grande révolution européenne sera celle des hussites, en Bohème, qui, de 1419 à 1437, porta au régime féodal les coups les plus rudes qu'il ait reçus jusque-là. Son inspirateur, Jan Hus, puisait directement dans les enseignements prophétiques de Joachim de Flore, comme le fera, un siècle plus tard, Thomas Münzer.
         Les révolutions de l'Europe sont ainsi caractérisées par deux composantes essentielles: une vague populaire de lutte antiféodale et une espérance messianique en l'avènement du Royaume de Dieu.

         En Angleterre, par exemple, le mouvement révolutionnaire des "niveleurs"...était d'inspiration biblique. La "protestation" d'Overton, en 1646, constitue le premier texte révolutionnaire de l'Angleterre: elle est dirigée contre la monarchie, la noblesse et le clergé. Lilburme enseigne que Dieu n'a donné pouvoir à aucun homme d'en opprimer ou d'en exploiter un autre:"Les plus authentiques serviteurs du Christ, écrit-il, furent toujours les plus grands ennemis de la tyrannie et de l'oppression." La Cité du soleil (1623) (première grande expression d'une utopie communiste fondée sur l'égalité politique et économique des hommes) était l'oeuvre d'un moine dominicain, Thomas Campanella, tout comme l'Utopie de Thomas More (1478-1535)(société où règneraient la communauté des biens et l'égalité des hommes devant le travail, dans un système excluant la propriété individuelle, la concurrence, l'argent, les classes et leur antagonisme) était un rêve évangélique:"Le but des institutions sociales en utopie, écrit Thomas More, est de fournir d'abord aux besoins de la consommation publique et individuelle, puis de laisser à chacun le plus de temps possible pour s'affranchir de la servitude du corps, cultiver librement son esprit, développer ses facultés intellectuelles par l'étude des sciences et des lettres. Dans ce développement complet consiste le vrai bonheur".
         Ce serait appauvrir la révolution que de sous-estimer l'une ou l'autre de ses composantes: son moment objectif et son moment subjectif, ce qui en elle est reflet des contradictions, des misères et des révoltes d'une époque, et ce qui est projet de les surmonter.
         La notion de reflet, malencontreusement introduite par Lénine dans la théorie de la connaissance, a beaucoup contribué à discréditer le marxisme. Les partis communistes occidentaux, après bien des hésitations et des réticences, ont été contraints de la remettre en cause en épistémologie et en esthétique où elle exercait aussi ses ravages. La science fut extirpée du purgatoire de la "superstructure" après les vaines polémiques sur "science bourgeoise, science prolétarienne". L'esthétique finit par conquérir une autonomie plus que "relative".
         Mais le parti communiste français...s'accroche encore désespérément à la thèse qui fait de la "foi" une superstructure, qui la confond par conséquent avec la "religion", c'est-à-dire avec l'idéologie à travers laquelle, à chaque époque, elle s'exprime, et finalement à ne voir en elle qu'un "reflet" des luttes sociales, sous-estimant ainsi terriblement le rôle du "facteur subjectif" (dont la révolution iranienne n'est pas le seul exemple), le rôle de levain, et non pas d'opium, que peut jouer la foi, comme le montrent, par exemple, les "théologies de la libération" en Amérique latine...
         Cette conception pauvre de la foi conduit à une conception pauvre de la révolution, qui ne serait qu'une "science" (au sens "scientiste" et "positiviste" du terme) et incapable, comme telle, de poser le problème des fins, en particulier celui de la croissance. C'est ainsi qu'un parti peut encore parler de la "révolution" et s'en réclamer dans les mots, tout en s'intégrant dans le système capitaliste de croissance. C'est ainsi que l'on bascule de l'histoire. C'est ainsi que le sel perd sa saveur.
         Ceci doit être clair:
    tout mouvement authentiquement révolutionnaire en Europe ne peut naïtre aujourd'hui que d'une rencontre inédite de la politique et de la foi.
         Seule une telle rencontre, mettant au premier plan le problème des fs, peut permettre à l'économie de définir ses finalités humaines; à la politique d'échapper au totalitarisme ou à la démocratie "statistique"; à la science de surmonter l'opposition entre la technique, qui est manipulation des  moyens, et la sagesse, qui est méditation sur les fins; à la culture de retrouver sa dimension verticale (la transcendance); à la société globale d'échapper à la désintégration du tissu social.   
         Il s'agira bien d'une rencontre, c'est-à-dire d'un dialogue et d'une complémentarité entre la méditation sur les fins et l'organisation des moyens. Mais d'une renconte inédite, car il ne s'agit pas de reconstituer artificiellement une "nouvelle chrétienté"...ce qui signifierait ola mort, sinon, du christianisme, du moins de l'Eglise et de ses institutions. La rencontre sera inédite, c'est-à-dire sans commune mesure avec celle du Concile de Nicée ou de l'Edit de Milan où l'esprit était juif, le dogme était grec, et l'organisation romaine. Le christianisme se trouvait ainsi lié à la civilisation contre laquelle il était né: une "philosophie" se substituait à une manière de vivre, celle de Jésus de Nazareth, l'Eglise devenait un réservoir, ou un musée des secrets théologiques, et non la source d'une vie nouvelle.

         Quel socialisme ? Quelle foi ?

         Nous avons aujourd'hui à affronter à la fois scientisme et religion, deux idéologies dont le, dénominateur commun est le dogmatisme. Le "socialisme" soviétique (Garaudy écrit en 1979,ndlr) est construit sur le modèle de la "chrétienté" catholique: une théologie - ici "religieuse", là athée - y est le fondement d'un système social sacralisé. Finalement, ce qui caractérise notre époque, ce n'est pas l'athéisme, mais la superstition (à commencer par celle de la technique...).
         Alors que le but de toute foi est le renouvellement de notre nature par la prise de conscience de notre dimension transcendante...Ce qui importe, ce n'est pas la profession de foi et les mots, mais la manière dont on conduit sa vie à partir de cette foi...Seule est subversive la foi qui est une expérience transformante...

    Comment, à partir de là, définir le socialisme de notre temps ? Par la voie prophétique, c'est-à-dire en rapportant toute chose à sa fin.

    Et d'abord l'économie de la croissance en partant des besoins réels des hommes.

     


    Roger Garaudy
    , Appel aux vivants, Points Seuil, pp 306 à 314 (extraits)

     

     

     

     

    Acheter Appel aux vivants et les autres livres de R. Garaudy

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/08/29/10377152.html


    votre commentaire