•  

     

    mercredi 12 septembre 2012

    Ils veulent une guerre des civilisations

    Fous ... ou provocateurs ?


    Je réagis a chaud devant le sac du Consulat des Etats-Unis à Benghazi et l'assassinat de l'ambassadeur. Je suis pour la liberté d'expression totale mais si l'on monte des films insultants pour la philosophie ou la religion d'une partie de la planète, en l'occurence mes frères musulmans je suis choqué. Cela déshonore mes valeurs pour moi issu d'une civilisation judéo chrétienne. J'ai honte et je pense que nous sommes tous des fréres, on doit faire attention, on ne peut pas tout faire. Les personnes qui allument ces brulots ne sont pas innocentes et veulent vraiment une guerre des civilisations.

     

    Qui sont ces personnes: fanatiques inconscients ou manipulés, et - si manipulés - par qui ?


    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2012/09/12/25092418.htmlP.P


    votre commentaire
  •  
     
    Samedi 29 septembre 2012

     

     

    mercredi 12 septembre 2012

    Ils veulent une guerre des civilisations

    Fous ... ou provocateurs ?


    Je réagis a chaud devant le sac du Consulat des Etats-Unis à Benghazi et l'assassinat de l'ambassadeur. Je suis pour la liberté d'expression totale mais si l'on monte des films insultants pour la philosophie ou la religion d'une partie de la planète, en l'occurence mes frères musulmans je suis choqué. Cela déshonore mes valeurs pour moi issu d'une civilisation judéo chrétienne. J'ai honte et je pense que nous sommes tous des fréres, on doit faire attention, on ne peut pas tout faire. Les personnes qui allument ces brulots ne sont pas innocentes et veulent vraiment une guerre des civilisations.

     

    Qui sont ces personnes: fanatiques inconscients ou manipulés, et - si manipulés - par qui ?


    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2012/09/12/25092418.htmlP.P


    votre commentaire
  •  
     
    Dimanche 16 septembre 2012
    Dimanche 16 septembre 2012

    Benoît XVI : «Chrétiens et musulmans, unissez-vous»

    (190)
    Le pape salue la foule, samedi, à Bkerke.
    Le pape salue la foule, samedi, à Bkerke. Crédits photo : FILIPPO MONTEFORTE/AFP

     

    INFOGRAPHIE - Samedi à Beyrouth, le Pape a lancé un appel sans précédent pour une nouvelle coopération islamo-chrétienne destinée au Moyen Orient, visant à enterrer l'esprit de « vengeance » pour épouser celui du « pardon ».

    De notre envoyé spécial à Beyrouth

    Le Pape ne devait pas parler de la Syrie au Liban, un sujet jugé trop politique. Il l'a fait pourtant, samedi en fin d'après-midi devant vingt milles jeunes réunis en son honneur à Beyrouth: «J'ai appris également qu'il y a parmi nous des jeunes venus de Syrie. Je veux vous dire combien j'admire votre courage. Dites chez vous, à vos familles et à vos amis, que le Pape ne vous oublie pas. Dites que le Pape est triste à cause de vos souffrances et de vos deuils. Il n'oublie pas la Syrie dans ses prières et ses préoccupations. Il n'oublie pas les Moyen-orientaux qui souffrent. Il est temps que musulmans et chrétiens s'unissent pour mettre fin à la violence et aux guerres.» Voilà une phrase de Benoît XVI très remarquée qui restera sans doute comme le grand message de ce vingt-quatrième voyage du pape hors d'Italie.

    Le matin, au palais présidentiel de Baabda, il avait développé la même idée devant un parterre d'hommes politiques, d'intellectuels, de religieux, de diplomates. Par un geste, tout d'abord, en plantant un jeune olivier en terre, symbole de paix. Ce qui lui inspira cette méditation: «Pourquoi Dieu a-t-il choisi cette région? Pourquoi vit-elle dans la tourmente? Dieu l'a choisie, me semble-t-il, afin qu'elle soit exemplaire, afin qu'elle témoigne à la face du monde la possibilité qu'à l'homme de vivre concrètement son désir de paix et de réconciliation!» Puis, en prenant à parti le Liban dans un long discours, comme s'il avait voulu provoquer la fierté de ce «pays modèle» de convivialité au Moyen-Orient: «La paix, la société, la dignité de la personne, les valeurs de la famille et de la vie, le dialogue et la solidarité ne peuvent demeurer de simples idéaux énoncés. Ils peuvent et doivent être vécus. Nous sommes au Liban et c'est ici qu'ils doivent être vécus. Le Liban est appelé, maintenant plus que jamais, à être un exemple. Politiques, diplomates, religieux, hommes et femmes du monde de la culture, je vous invite donc à témoigner avec courage».

     

    «Islam et Chrétienté peuvent vivre ensemble sans haine»

     

    Avant de prononcer cette allocution solennelle en français, il avait illustré cette grande idée en consacrant du temps à une rencontre informelle avec les quatre responsables musulmans libanais, sunnite, chiite, druze et alaouite. Qui l'ont alors remercié, selon le Vatican, pour la «condamnation» émise mercredi par le Saint-Siège à l'encontre du film américain cause d'une fièvre mondiale chez les musulmans. Des responsables religieux qui l'ont également assuré de leur volonté de «maintenir la présence des chrétiens au Liban». Et même «d'aller au-delà de la simple convivialité» vers davantage de «communion». Un rendez-vous jugé «très important» par le Vatican. Benoît XVI - salué à plusieurs reprises par des groupes organisés de femmes chiites dans les rues de Beyrouth - a confirmé cette main tendue vers l'islam en saluant lors de la veillée une importante délégation de jeunes musulmans: «Vous êtes, avec les jeunes chrétiens, l'avenir de ce merveilleux pays et de l'ensemble du Moyen-Orient. Cherchez à le construire ensemble! Et lorsque vous serez adultes, continuez de vivre la concorde dans l'unité avec les chrétiens. Car la beauté du Liban se trouve dans cette belle symbiose. Il faut que l'ensemble du Moyen-Orient, en vous regardant, comprenne que les musulmans et les chrétiens, l'Islam et la Chrétienté, peuvent vivre ensemble sans haine dans le respect des croyances de chacun pour bâtir ensemble une société libre et humaine.»

    Une symbiose, «un nouveau type de fraternité» qui est une illusion pour beaucoup mais qui est à portée de mains pour Benoît XVI: «La Chrétienté et l'Islam habitent le même espace depuis des siècles, a-t-il expliqué. Il n'est pas rare de voir dans la même famille les deux religions. Si dans une même famille cela est possible, pourquoi cela ne le serait-il pas au niveau de l'ensemble de la société? La spécificité du Moyen-Orient se trouve dans le mélange séculaire de composantes diverses. Certes, elles se sont combattues, hélas aussi! Une société plurielle n'existe qu'à cause du respect réciproque, du désir de connaître l'autre et du dialogue continu.» L'enjeu, pour le Pape, étant la stabilité des jeunes chrétiens en particulier qui sont tentés de «goûter le ‘miel amer' de l'émigration» en quittant définitivement le Liban.

     

    «La soi-disant tolérance»

     

    Benoît XVI a alors développé une nouvelle fois ce qui est le cœur de son exhortation apostolique, document de synthèse du Synode sur le Moyen-Orient, signé vendredi soir à Beyrouth: le passage de la simple tolérance à la vraie liberté religieuse. «La soi-disant tolérance n'élimine pas les discriminations, parfois elle les conforte même». Il faut donc parvenir à «la liberté religieuse» qui a «une dimension sociale et politique indispensable à la paix» parce qu'elle promeut une «recherche de la vérité qui ne s'impose pas par la violence». Et à ceux qui douteraient du réalisme de la pensée du Pape, il a lancé: «l'artisan de paix est humble et juste». Mais il agit à son propre niveau, sans faire de commentaires. Car, c'est «l'inaction des hommes de bien» qui peut «permettre au mal de triompher», «Il est pire encore de ne rien faire.»

    Pour argumenter sa position, le Pape, en spirituel, s'est alors lancé dans une démonstration peu courante: «Nous devons être bien conscients que le mal n'est pas une force anonyme qui agit dans le monde de façon impersonnelle ou déterministe. Le mal, le démon, passe par la liberté humaine, par l'usage de notre liberté. Il cherche un allié, l'homme. Le mal a besoin de lui pour se déployer. (…) Mais il est possible de ne pas se laisser vaincre par le mal et d'être vainqueur du mal par le bien». Il faut alors une «conversion du cœur». «Sans elle, les ‘libérations' humaines si désirées déçoivent car elles se meuvent dans l'espace réduit concédé par l'étroitesse d'esprit de l'homme, sa dureté, ses intolérances, ses favoritismes, ses désirs de revanche et ses pulsions de mort.» Mais cette «conversion» est «particulièrement exigeante»: «il s'agit de dire non à la vengeance, de reconnaître ses torts, d'accepter les excuses sans les rechercher, et enfin de pardonner. Car seul le pardon donné et reçu pose les fondements durables de la réconciliation et de la paix pour tous. Alors seulement peut croître la bonne entente entre les cultures et les religions, la considération sans condescendance des unes pour les autres et le respect des droits de chacune».

     

    Sources, Le Figaro:

    http://www.lefigaro.fr/international/2012/09/15/01003-20120915ARTFIG00433-benoit-xvi-chretiens-et-musulmans-unissez-vous.php?m_i=gVfgNLmIShs3FXyXGyt%2BmBKWtxt8gZaqr_6V74GSeKBZKj9Mn

     

    LIRE AUSSI:

    » EN IMAGES - En visite au Liban, le pape appelle à «dire non à la vengeance»

     

    Le pari de Benoît XVI d'une alliance avec l'islam modéré pour le pluralisme

    (..) L'Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, avait donné le ton avec son titre à l'aube du voyage: "Paix dans le respect des différences".

     

    C'est pour une "société plurielle" enrichie par sa diversité, contre une société "monochrome" à laquelle certains fondamentalistes tendent de réduire le Moyen-Orient que le pape a sans cesse plaidé.

     

    "Au Liban, la chrétienté et l'islam habitent le même espace depuis des siècles. Il n'est pas rare de voir dans la même famille les deux religions. Si dans une même famille cela est possible, pourquoi cela ne le serait-il pas au niveau de l'ensemble de la société?", a demandé le chef de l'Eglise catholique.

    (..)

    Fait inhabituel, Joseph Ratzinger s'est même adressé à des jeunes musulmans, présents aux côtés de chrétiens lors d'une soirée samedi devant la patriarcat maronite de Bkerké.

    "Vous êtes avec les jeunes chrétiens l'avenir de ce merveilleux pays et de l'ensemble du Moyen-Orient. (...) La beauté du Liban se trouve dans cette belle symbiose", a-t-il observé. "Il faut, a-t-il ajouté, que l'ensemble du Moyen-Orient, en vous regardant, comprenne que musulmans et chrétiens, islam et chrétienté, peuvent vivre ensemble sans haine dans le respect des croyances pour bâtir ensemble une société libre et humaine".


    (..) Autant il se montre flatteur sur la société "plurielle" "qui a vu naître de grandes religions et de nobles cultures", autant il est extrêmement dur avec le fondamentalisme justifiant la violence, qu'il associe aux trois monothéismes, christianisme et judaïsme compris.

     

    Il fustige l'idée de "domination" par la religion, dont le christianisme a fait aussi grand usage dans le passé.

     

    En cela, il reste fidèle à la ligne de "purification" que son pontificat observe: le refus d'être croyant par la violence, l'exaltation d'un Dieu de paix et de vie, non de mort. Seul "le témoignage" d'une pratique crédible donne une chance au christianisme dans la région.

    (..) Voir le texte complet ici :

    .

    http://fr.news.yahoo.com/pari-beno%C3%AEt-xvi-dune-alliance-lislam-mod%C3%A9r%C3%A9-pluralisme-083041552.html

    _____________________________________________________________________

    .

    La visite du pape au Liban en plein cœur de la future zone de guerre mondiale promise par les sionistes, était attendue au moins pour le message politique que l’église catholique allait envoyé au monde: soutien à l’hégémonisme judéo-sioniste ou bien résistance et fraternité entre chrétiens et musulmans? C’est la deuxième voie qui a été clairement exprimée par le pape dans son homélie face à la jeunesse arabe et c’est une grande nouvelle.
    En ces temps de troubles religieux où les sionistes font tout ce qu’ils peuvent pour exciter la haine entre les communautés chrétiennes et musulmanes comme le montre la vulgarité et la haine sous-jacente de ce film contre l’Islam monté de toutes pièces par les sionistes qui a déclenché la haine contre les américains, il fallait une parole d’apaisement entre les communautés religieuses les plus importantes du monde actuel. Ce fût fait par l’exhortation du pape à dire non à la vengeance Lire ICI et surtout lance un appel à la paix dans les pays arabes en demandant à ce que l’on arrête l’envoi d’armes aux terroristes en Syrie Lire ICI. . «Vous êtes, avec les jeunes chrétiens, l’avenir de ce merveilleux pays et de l’ensemble du Moyen-Orient. Cherchez à le construire ensemble! Et lorsque vous serez adultes, continuez de vivre la concorde dans l’unité avec les chrétiens. Car la beauté du Liban se trouve dans cette belle symbiose. Il faut que l’ensemble du Moyen-Orient, en vous regardant, comprenne que les musulmans et les chrétiens, l’Islam et la Chrétienté, peuvent vivre ensemble sans haine dans le respect des croyances de chacun pour bâtir ensemble une société libre et humaine.» . Extraits de :
    http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/09/16/le-pape-appelle-a-la-fraternite-entre-chretiens-et-musulmans-contre-le-sionisme/
    .
    .... . Articles d'Indépendance des Chercheurs et du blog Notre Siècle :


    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/15/rejeter-les-exclusions-l-attaque-contre-l-islam.html

    Rejeter les exclusions : l'attaque contre l'Islam


    Le 15 septembre 2012, Europe1 rapporte « Film anti-islam : manifestation à Paris », à propos du film Innocence of Muslims et d'une manifestation devant l'Ambassade des Etats-Unis qui se serait soldée par une centaine d'interpellations. A ce sujet, Le Monde souligne à son tour « Une centaine d'interpellations suite à une manifestation près de l'ambassade américaine à Paris ». Un autre article d'Europe 1 ajoute « Film anti-islam : l'auteur présumé entendu », faisant état d'un possible délit d'escroquerie bancaire qui serait reproché à l'intéressé. TF1 écrit « Les auteurs du film anti-islam : une association chrétienne et un cinéaste porno », évoquant l'implication apparente d'une « organisation caritative chrétienne ». France TV expose « Ce que l'on sait l'auteur du film anti-islam ». Mais comment riposter à la propagande gravement mensongère, injurieuse et discriminatoire contenue dans ce film ? Dans un article du 15 septembre sur le blog Notre Siècle intitulé « Paix entre convictions en matière religieuse », notre collègue Luis Gonzalez-Mestres, postfacier de l'ouvrage La pensée de Dieu d'Igor et Grichka Bogdanov (Grasset, 2012) souligne la très importante contribution de la culture arabe et musulmane au patrimoine commun de l'humanité. Et tout particulièrement, depuis des siècles, dans une mouvance commune avec la culture européenne, qu'elle soit d'origine « païenne », juive, chrétienne, « hérétique », athée... Malheureusement, un passé colonial relativement récent a poussé des institutions européennes à la marginalisation politicienne de cette mémoire historique.

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/15/rejeter-les-exclusions-l-attaque-contre-l-islam.html ]


    http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/15/paix-entre-convictions-en-matiere-religieuse.html

    Paix entre convictions en matière religieuse

    Le 15 septembre 2012, Le Dauphiné Libéré souligne notamment « Manifestations contre le film anti-islam. Le monde musulman s’embrase ». Le Progrès écrit « De Tunis à Khartoum, la colère gronde dans un monde musulman en fusion ». Ce qui est reproché à juste titre au film Innocence of Muslims n'est pas la critique de la politique d'un Etat, du comportement d'un groupe ou du fonctionnement d'une institution. On a affaire en l'occurrence à un dénigrement grossier et malveillant de la personne du prophète de l'Islam. Laissant de côté toute considération à caractère religieux, peut-on raisonnablement nier le caractère progressiste du personnage historique de Mahomet ? Le film constitue une réelle provocation, non seulement par son contenu explicite mais aussi par les non-dits qu'il est de nature à suggérer. TF1 rapporte « Les auteurs du film anti-islam : une association chrétienne et un cinéaste porno ». Que devient le respect d'autrui et des idées philosophiques ou religieuses de chacun ? Plus que jamais, une paix raisonnable entre convictions en matière religieuse doit guider le conduite collective. La critique et le débat ne doivent jamais céder la place à l'injure et au dénigrement viscéral. A fortiori, lorsque les domaines religieux et philosophique peuvent être dépassés dans les errances d'un débat vicié. Le 15 septembre également, un blog de Rue 89 commente « "L’Innocence des musulmans" et les émeutes : mèche courte », évoquant le bâton de dynamite qui pulvérise celui qui l’a allumé. En effet, attiser de telles tensions est-ce autre chose que jouer avec le feu ? Chrétienté Info répercute une dépêche de RIA Novosti intitulée « "L’innocence des musulmans": film destiné à attiser la haine (Ban Ki-moon) ». Ayant récemment postfacé l'ouvrage d'Igor et Grichka Bogdanov La pensée de Dieu (Grasset, 2012), centré autour de la question des origines de l'Univers, je me permettrai de souligner le rôle historique décisif de l'astronomie arabe dans la dizaine de siècles qui ont suivi l'expansion de l'Islam. Il en a été de même dans les domaines de la philosophie, des mathématiques et des débuts de la cosmologie, où l'on retrouve d'ailleurs des auteurs de nations et de tendances philosophiques et religieuses très diverses contribuant à une réflexion collective.

    [la suite, sur le lien http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/15/paix-entre-convictions-en-matiere-religieuse.html ] .

     

    .

     


    votre commentaire
  •  
     
    Jeudi 13 septembre 2012

     

    choc des civilisations

    http://www.mecanopolis.org/?attachment_id=20596

     

    Ils veulent une guerre des civilisations

     

    Fous ... ou provocateurs ?

     

    Je réagis a chaud devant le sac du Consulat des Etats-Unis à Benghazi et l'assassinat de l'ambassadeur. Je suis pour la liberté d'expression totale mais si l'on monte des films insultants pour la philosophie ou la religion d'une partie de la planète, en l'occurence mes frères musulmans, je suis choqué. Cela déshonore mes valeurs pour moi issu d'une civilisation judéo chrétienne. J'ai honte et je pense que nous sommes tous des fréres, on doit faire attention, on ne peut pas tout faire.

     

    Les personnes qui allument ces brulots ne sont pas innocentes et veulent vraiment une guerre des civilisations. Qui sont ces personnes: fanatiques inconscients ou manipulés, et - si manipulés - par qui ?

     


    P.P

     

     

     

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2012/09/12/25092418.html


    votre commentaire
  •  
     
    Vendredi 3 août 2012

     

     

     

     

    Mgr Teissier :

     

    «Notre Église est solidaire

     

    du peuple musulman»

     

    .

     

    Par Agnès Noël Henri Teissier devant Notre-Dame d’Afrique, à Alger. Copyright : Hocine Zaourar/AFP ENTRETIEN - Henri Teissier, archevêque émérite d’Alger vit en Algérie depuis les années 1950. Jeune prêtre, il a choisi, en 1962, de rester en Algérie malgré le départ des Français. Il a fait partie de la vingtaine de prêtres à avoir obtenu la nationalité algérienne trois ans plus tard. Il revient sur 50 ans d'indépendance

     

    http://www.temoignagechretien.fr/ARTICLES/International/Mgr%C2%A0Teissier -%C2%AB Notre-eglise-est-solidaire-du-peuple-musulman %C2%BB-/Default-36-3970.xhtml

     

     

     

    Algérie

     

    TC n° 3500 5 juillet 2012

     

     

     

     

     

     

     

    Un chantre du dialogue islamo-chrétien

     

     

     

    J'ai appris avec beaucoup d'intérêt, je pense que c'est extrêmement important que cela existe, extrêmement important de le faire savoir.

     

    J'invite mes lecteurs à faire comme moi.

     

    Michel Peyret

     


     

     

     

    Martine de Sauto

     

    Henri Teissier, un évêque en Algérie. De l'Algérie française à la crise islamiste,

     

    Ed. Bayard, Paris 2006

     


     

    Dans cette biographie de Mgr Henri Teissier, Archevêque Émérite d'Algérie depuis 2008, l'auteur, journaliste à La Croix, nous donne à lire les entretiens tenus à la suite de ses fréquents séjours en Algérie et durant lesquels elle a recueilli le témoignage fidèle, pesé, limpide de sincérité d'un homme d'église qui s'est choisi une patrie et un peuple d'adoption et a émergé en chantre du dialogue islamo-chrétien et fin analyste de la présence de l'Église contemporaine en maison d'Islam.

     

    A travers un récit chronologique, l'auteur nous amène à comprendre comment le parcours personnel religieux et spirituel de Mgr Teissier est intrinsèquement lié à l'évolution historique, politique de l'Algérie, pays auquel il porte un tel attachement qu'il en acquiert la nationalité dans les toutes premières années de l'indépendance et choisit d'en partager le destin.

     

    En filigrane se dessine le parcours existentiel d'une communauté religieuse : l'Église d'Algérie. 

     

    La vie et l'œuvre de Mgr Teissier pourraient se résumer en binômes : l'Évangile et l'Algérie en vocations, l'amitié et la fidélité en apostolat, une saine curiosité mêlée de respect pour L'Autre en principes inébranlables.

     

    Malgré la réserve et la discrétion de Mgr Teissier, on décèle, à travers une analyse lucide, claire, et sans concessions de l'histoire de l'Algérie, un attachement sans autre pareil, sincère, inconditionnel à son pays d'adoption, une passion, entre autres, reçue en héritage de son prédécesseur le Card. Duval.

     

    L'ouvrage se décline en trois actes.

     

    Séminariste à ses premières armes, il découvre un pays nommé Algérie et s'y éprend. Alors qu'il est ordonné prêtre pour le diocèse d'Alger en 1955, éclate la guerre d'Algérie, premier acte d'une tragédie à venir qui se scellera certes par l'indépendance et la naissance de la toute jeune république algérienne, mais il n'en demeure pas moins un conflit sanglant avec son lot de drames personnels et collectifs: les victimes civiles, le départ forcé des français d'Algérie et l'Église locale assistant impuissante à l'hémorragie de sa communauté et la perte de son autorité officielle.

     

    Le deuxième acte s'ouvre alors que la toute jeune république algérienne commence à prendre ses marques: politiques de développement, industrialisation massive et orientation panarabe sont les premiers soubresauts d'une nation qui se cherche encore.

     

    Dès lors et devant la réduction drastique du nombre de ses fidèles, l'Église d'Algérie  se voit contrainte de repenser sa mission, revoir ses priorités dans le nouveau contexte social et politique et redéfinir sa vocation dans un pays en marche vers la redécouverte de ses traditions arabo-musulmanes.

     

    Fraîchement nommé Évêque pour le diocèse d'Oran, fonction qu'il remplira de 1972 à 1981, Mgr Teissier fait le choix de l'Algérie et d'une l'Église au service du peuple algérien à travers l'engagement inlassable, passionné et discret mais combien efficace et concret se traduisant par les nombreuses œuvres sociales soulageant ainsi le peuple algérien dans ses difficultés quotidiennes. 

    Mgr Teissier vit ses premières années algériennes en témoin de premier plan du travail douloureux d'un pays en mutation depuis les premières heures de l'indépendance, des turbulences internes, des intrigues politico-militaires qui pousseront un peuple désenchanté, désœuvré et désespéré à s'accrocher aux chimères qui le pousseront dans les griffes du monstre intégriste.

     

    C'est la sombre décennie des années 90, troisième acte de la tragédie algérienne, qui restera l'épreuve la plus dramatique pour Mgr Teissier.

     

    A peine nommé Archevêque d'Alger, il est le témoin effaré des troubles d'octobre 1988 qui, hélas il le pressent, ne sont que les prémices d'une tragédie à venir.  Alors que l'Algérie bascule dans la violence intégriste et sombre dans la guerre civile, Mgr Teissier, malgré les menaces et les risques,  refuse de quitter le pays aux heures les plus sanglantes. Solidaire du peuple algérien dont il n'a jamais douté de l'amitié et la sincérité, il réitère sa conviction qu'en Algérie, dans la tragédie quotidienne le sang des chrétiens et des musulmans n'en font qu'un : pour preuve le martyre commun et le destin tragique partagé entre Mgr Claverie et son chauffeur Mohamed.

     

    Il clame sans ambiguïté sa compassion pour les civils algériens et fait écho au Card. Duval dans sa certitude que "l'Église d'Algérie est celle de la rencontre, témoin caché de la présence de Dieu". Se refusant de tomber dans l'amalgame facile et tentateur consistant à confondre le peuple algérien dans sa totalité avec les hordes extrémistes qui sèment la terreur et dont les premières victimes sont les civils algériens eux-mêmes, il plaide pour la réconciliation du peuple algérien et exhorte les différents partis à essayer la voie de la paix .

     

    Alors que la guerre fratricide se joue à huis-clos, la mission de Mgr Teissier et à travers lui de l'Église d'Algérie est claire, sans équivoque: accompagner le peuple algérien dans ce moment dramatique de son histoire, résolue à poursuivre sa mission faite de vie, de témoignage et d'amour par fidélité à la vocation de l'Église Universelle.

     

    A la racine de cette vocation, une certitude: le peuple algérien est à même , à l'heure de l'épreuve, "de reconnaître, chez les chrétiens, cette humanité commune" qui fait que tous les hommes soient frères. D'où l'absolue nécessité de vivre la présence évangélique durant la crise et non après, dans la tourmente et non après.

     

    Le peuple algérien reconnaîtra les siens. Car en définitive « l'Église n'a pas choisi d'être étrangère, mais algérienne» et vivre l'Algérie dans ses heures les plus tragiques n'est autre qu'une " certaine manière de mettre en relation" chaque bout de vie quotidienne aux épisodes de l'Évangile, "qui fait ressortir le sens spirituel de ce qui est vécu et transforme les situations en Parole et en appel de Dieu". 

     

    Il n'a de cesse de traduire sa fidélité en liant sa vie à celle de l'Algérie en communion avec le peuple algérien mis à l'épreuve et meurtri dans sa chair et celle de ses enfants, un peuple, dont, en contrepartie, le soutien et la solidarité n'ont jamais fait défaut et notamment dans les moments les plus dramatiques. Un peuple authentique, qui à travers la douleur, a su apprendre la nécessité de  « respecter la vie et la prière de l'autre pour construire une humanité solidaire». 

     

    Un livre à lire pour comprendre comment, à travers la rencontre et par la présence, même discrète, même fragilisée, mais toujours passionnée, engagée, curieuse de l'altérité, riche d'amitié et mue par la préoccupation sincère pour le destin de l'Autre, l'Église porte témoignage et inspire respect et reconnaissance

     

     

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2012/08/03/24826425.html


    votre commentaire