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    Lundi 4 août 2008







    =Encore aujourd’hui, comme cela s’est produit au cours des siècles,
    en particulier dans les moments de crise, d’époque charnière,
    l’Esprit, avec le don de ses charismes,
    fait jaillir dans l’Eglise
    de nouveaux courants spirituels qui suscitent
    des mouvements, des communautés, des familles religieuses :
    elles sont, d’une certaine manière,
    l’incarnation d’une parole
    que Jésus veut répéter à l’humanité,
    telle un baume pour les maux de ce temps.

    Unité, communion : des paroles pour le troisième millénaire

    Communion, communauté, unité : des paroles que Jésus répète aujourd’hui. La spiritualité de communion est une exigence née de Vatican II, exigence rappelée constamment par le pape Jean-Paul II et Benoît XVI. Et l’unité est ce qui caractérise la spiritualité des Focolari.

    Une spiritualité jaillie de l’expérience de la redécouverte de l’Evangile dès les débuts. Dans le Testament de Jésus - « Que tous soient un… » - Chiara et ses premières compagnes trouvent le sens de leur vie. C’est une « page de lumière » qui s’ouvre aux heures sombres de l’histoire : la seconde guerre mondiale. Comment réaliser l’unité en ce monde aussi déchiré par la haine et la violence ? Une question qui devient prière. Elle trouve une réponse dans une autre « page de mystérieuse douleur », écrite par un Dieu qui, sur la croix, en arrive à crier l’abandon de son Père, pour réunir tous les hommes au Créateur et entre eux.

    Dans ce sommet d’amour se trouve la mesure de l’amour réciproque qui engendre l’unité. Unité qui rend visible le Ressuscité là où chacun vit : dans les familles, les quartiers, les usines, les parlements… Lorsque le Ressuscité est présent parmi nous, comme il l’a promis lorsque deux ou trois sont réunis en son nom - c’est-à-dire dans son amour -, on en arrive en quelque sorte à toucher du doigt le divin, sa paix, sa lumière, son amour, l’unité.
    Comme Chiara Lubich en témoigne, « alors que nous croyions vivre tout simplement l’Evangile, l’Esprit Saint a gravé en lettres de feu dans nos cœurs ce qui allait devenir les points fondamentaux de la ‘’ spiritualité de l’unité ‘’, une nouvelle spiritualité, personnelle et communautaire à la fois ».

    Un nouveau courant de spiritualité

    La spiritualité de l’unité est la lymphe en laquelle le Mouvement des Focolari puise et se développe ; elle est l’humus où se greffent ses nombreuses œuvres et, en même temps qu’elle se diffuse sous toutes les latitudes, elle apparaît toujours plus clairement comme une réponse à la soif d’unité, de paix, de renouvellement exprimée par l’humanité.

    C’est en écoutant le récit de ceux qui ont vécu les débuts que l’on peut saisir la nouveauté de ce courant spirituel.

    Nous proposons le témoignage de Chiara Lubich et quelques pages choisies qui expriment les idées-forces de cette spiritualité


    http://www.focolare.org/page.php?codcat1=170&lingua=FR&titolo=spiritualité%20de%20l’unité&tipo=spiritualité%20de%20l’unité





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    Lundi 4 août 2008

     

     






    La voie du dialogue s’annonce comme une voie privilégiée
    pour contribuer à réaliser le testament de Jésus : « Que tous soient un »,
    son projet d’unité, dans la fraternité, de la famille humaine,
    le but même pour lequel est né le mouvement des Focolari.


    Les dialogues, chemins vers l’unité

     

    A l’occasion de circonstances précises et avec la diffusion spontanée du Mouvement au delà des frontières de l’Italie puis de l’Europe, dans les cinq continents, au niveau des individus, des personnalités, des mouvements et institutions, s’ouvrent les dialogues, dans la fidélité à sa propre identité, dans le témoignage de son propre credo religieux et dans l’ouverture et le respect envers la foi et la conviction des autres, en évitant toute forme de syncrétisme.

     

    à l’intérieur de sa propre Eglise : entre mouvements ecclésiaux, nouvelles communautés et associations laïques, avec les charismes anciens et nouveaux des congrégations religieuses, pour approfondir la communion ;

     

    entre les diverses Eglises chrétiennes : pour tisser des rapports de communion fraternelle et de témoignage commun qui fassent tomber les préjugés et ouvrent le dialogue de la vie, du peuple, tel un levain pour accélérer le chemin de l’unité visible des chrétiens ;

     

    avec les juifs : pour guérir les blessures des siècles et redécouvrir le patrimoine et les racines communes ;

     

    entre disciples des diverses religions : pour construire un monde fraternel, basé sur les valeurs de l’esprit ;

     

    avec des personnes de convictions non religieuses : pour travailler ensemble, sur la base des valeurs universelles partagées, dans les domaines de la solidarité, de la paix et de la justice, pour la fraternité dans le monde entier.


    http://www.focolare.org/page.php?codcat1=365&lingua=FR&titolo=les%20chemins%20du%20dialogue&tipo=


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    Lundi 4 août 2008

     

     

    Le Cri du Cœur


    Chers frères et chères soeurs,

    Quoi de mieux que la rencontre des êtres venant d'horizons différents,
    et dont leur souhait est de se connaître afin de mieux se comprendre.

    Peut-être ainsi naîtra l'amour et la paix entre les gens,
    Oui, ce pas est essentiel,

    Afin que tombent les préjugés,
    Afin que disparaissent à jamais la haine,
    Afin que les apparences laissent placent aux profondeurs

    Oui, il est grand temps de dénoncer plut haut et plus fort tout acte de violence, d’anti-sémitisme mais aussi d’islamo phobie.

    Malheureusement la recrudescence de ces fléaux donne à l’Islam une image négative, faite de clichés, soigneusement sélectionnés, que certains s'efforcent de les diffuser. Or, cela ne peut nous entraîner qu'à la haine réciproque et au développement de l’extrémisme que toute religion bannit.

    Qu'ils arrêtent donc de cultiver la haine entre nos communautés respectives, afin que reviennent la paix et l’amour.

    Oui, musulman et non musulman, voilé et non voilé, croyant et non croyant, sans distinction aucune, nous sommes appelés à vivre ensemble main dans la main, dans la paix et dans l'amour. Car c’est justement à cela que nous invite notre Créateur.

    Cela choquera probablement plus d’un, mais sachez qu’il n’ y a pas de mal dans le fait de dire que je vous aime tous, d'un amour profond nourri par mon Islam.


    Par ce message j’invite les hommes et les femmes de toute confession et de tout horizon, à s’asseoir autour d’une même table pour qu’ils se fassent connaissance et tissent des liens de paix.

    En effet, comment peut-on espérer à la paix si chaque communauté se renferme sur elle-même ?

    Sachons que la violence n'a pas de religion,
    et que la religion n'est autre qu'amour,

    Je n'ai connu de religion qui impose la haine,
    Ni même la haine trouvé refuge dans la religion.

    Que soit dénoncé le criminel qui sème la haine au nom de l'Islam,
    Que soit dénoncé le criminel qui sème la haine au nom du christianisme,
    Que soit dénoncé le criminel qui sème la haine du judaïsme...
    et que soit dénoncé le criminel qui sème la haine au nom de la laïcité.

    Qu'ils disent donc prosélytisme! Tandis que je ne fais qu’appeler à l'amour.
    Qu'ils disent donc fanatique! Quand bien même je leur dis tolérance.
    Qu'ils disent donc terroriste! Alors que "paix" est mon maître-mot.

    Comment oser trouver de la haine, dans un message d'amour?
    Ou encore de la terreur dans un discours de paix?

    Leur a-t-on confisqué la raison?
    De telle sorte que l'amalgame bat son plein?

    Ont-ils oublié qu'après tout, nous sommes tous des humains.
    Est-ce cette rage si profonde, qui aveugle les coeurs et fait taire la raison?


    Est-ce encore raisonnable, que de cultiver la haine? Tandis qu'il y a pénurie en amour.

    Oui, l'amour et le respect, s'apprennent en commençant par de petits gestes,
    qui ne coûtent rien si ce n'est un simple sourire à son prochain.

    Ou encore mettre de la chaleur dans les coeurs de ceux qui en sont privés,
    parce que rattraper par les souffrances d'ici-bas, la maladie et le délaissement.

    Ou encore tenir compagnie à ceux et celles que tout le monde fuit,
    parce que différence, pauvreté et exclusion, sont ses seuls compagnons de la vie.

    Oui, ils m'ont fuit, tandis que je faisais un pas vers eux,
    Qu'ils sachent que ce coeur de musulman, leur pardonne,

    Qu'ils me détestent donc, cependant je continuerai à vous aimer tous,

    Qu'ils admettent donc, que la haine ne saura donner vie
    et que cette dernière nous quitte quand la paix et l'amour s'en vont.

    Frères et sœurs,

    Le temps n’est-il pas venu d’apprendre à s’aimer et à s’entraider,
    Pour cela, contribuons tous ensemble à la construction de la paix.

    N'est-ce pas que la vrai foi c'est celle qui pousse l'individu vers son prochain.
    N'est-ce pas ainsi que l'on peut servir Dieu en servant sa créature.

    La diversité c’est l’œuvre de Dieu, respectons-la par amour de Dieu.

    Tendons-nous la main et non les armes.
    Offrons nous des fleurs et non des balles.
    Marchons ensemble sur le chemin de la paix et ne nous tournons pas le dos.


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    Lundi 4 août 2008

     


    Unité en Abraham


    Juifs, Chrétiens et Musulmans sont tous les enfants d’Abraham.
    Les Juifs et les Chrétiens par Isaac, fils de Sara la femme d'Abraham.. Les Musulmans par Ismaël, fils d'Agar, sa servante....

    http://eva-coups-de-coeur.over-blog.com/article-18863741.html


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    Lundi 4 août 2008

    Afficher l image en taille réelleb_muslim_christian.jpg128 x 175 | 4kB
    www.crda-france.org


    La conversion : thème de la 54ème édition
    du pardon islamo-chrétien

    Le hameau des Sept Saints, au village du Vieux-Marché, dans les Côtes d'Armor accueille les 26 et 27 juillet le pardon Islamo-Chrétien "La légende des Sept saints dormants d'Ephèse" comme chaque dernier week-end de juillet depuis 1954. Le thème de cette année porte sur "La conversion dans un monde pluriculturel". Un chrétien, Le père Christophe Roucou, secrétaire national du service catholique pour les relations avec l'islam (SRI), un musulman, Ghaleb Bencheikh, président de la conférence mondiale des religions pour la paix, et un athée, le sociologue Gérard Prémel* y sont attendus.




    Hind, une jeune femme musulmane et marocaine, en pleine lecture de la sourate 18 lors de la descente à la fontaine pour le pélerinage 2005

    Ce weekend des 26 et 27 juillet a lieu la 58ème édition du pardon Islamo-chrétien à Vieux-Marché dans les Côtes d'Armor, sur la côte nord de la Bretagne. Cet emplacement n'est pas anodin puisque le hameau des Sept Saints, voisin du Vieux-Marché, où se déroulera une partie de la manifestation tire son nom de la légende des « Sept Dormants d'Ephèse » dont le lien avec la sourate 18 du Coran a été établi par plusieurs intellectuels. Louis Massignon, professeur au collège de France, prêtre de l'église Melkite et orientaliste français (1883-1962) en fait partie. Pour lui, les Sept Dormants – ces martyrs chrétiens d'Éphèse emmurés vivants en 250 après Jésus-Christ – sont bel et bien les « Gens de la Caverne » évoqués dans la sourate 18 du Coran. Il initie donc en 1954 le pèlerinage islamo-chrétien en invitant des musulmans au traditionnel pardon célébré depuis des siècles en l'honneur des Sept Saints, afin que les chrétiens découvrent que le Coran met en valeur des saints martyrs chrétiens.



    La Bretagne, lieu du débat interreligieux

    En plus d'une formation philosophique et théologique, Ghaleb Bencheikh est aussi physicien.





     
    En plus d'une formation philosophique et théologique, Ghaleb Bencheikh est aussi physicien.
    Le thème du pélerinage portera cette année sur "la conversion dans un monde pluriculturel, Est-elle une occasion de conflit ou une chance de dialogue accru ?". Pour esquisser une réponse, le père Christophe Roucou, secrétaire national du service catholique pour les relations avec l'islam (SRI), et Ghaleb Bencheikh, président de la conférence mondiale des religions pour la paix et animateur de l'émission Islam sur France 2. Ce dernier n'en est pas à sa première intervention puisqu'il est venu au Pardon des Sept Saints une dizaine de fois au cours du week-end, « C'est devenu une habitude » explique t-il à Saphirnews. Pour lui, le réel but de cette manifestation c'est la présence des gens, le dialogue.
    En ce qui concerne le thème du débat, la conversion dans un monde pluriculturel, Ghaleb Bencheikh pense que « cela relève de la liberté de conscience. Aucune âme n'est comptable d'une autre. On n'est pas censeur de la conscience d'autrui. Je suis étonnée de voir que les gens s'attristent de voir la conversion de leurs coreligionnaires ». Faisant notamment référence aux condamnations récentes d'algériens convertis au christianisme, « Nous autres musulmans devons avoir une certaine lucidité, sérénité par rapport à ces questions. Ces questions de vérité nous dépassent. Nous n'en sommes pas les seuls dépositaires » commente t-il.
    La première journée développera ce débat universel mais sera aussi l'occasion de visionner film et diaporama, de chiner dans un vide grenier et de se retrouver le soir dans la chappelle pour la grande messe traditionnelle, suivie de la procession, du Tantad (feu de joie) et d'un Fest Noz, une fête traditionnelle bretonne. Les temps forts du deuxième jour sont la messe du pardon et la lecture de la sourate 18 les "Gens de la Caverne" autour d'une fontaine. Prières, repas, collations, jeux, animations diverses sont aussi au programme. Ghaleb Bencheikh qualifie ce rassemblement spirituel de « dialogue d'amitié pour construire une société fraternelle », et redéfinie contre toute attente la région d'accueil : « La terre de Bretagne n'est plus celle d'une seule religion. Elle est devenue le lieu du débat interreligieux, qu'il soit islamo-chrétien ou même judéo-chrétien. »


    Programme complet et renseignements pratiques : Le pélerinage Islamo Chrétien


    * Enseignant-chercheur à Paris VIII, Rennes UU et AREAR-Bretagne, militant pour la paix et l'équité depuis son adolescence. Il a dirigé la revue culturelle bretonne Hopala ! La Bretagne au monde de 2002 à 2007.

     

    Vendredi 25 Juillet 2008
    Anissa Ammoura



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