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    Samedi 1 août 2009

    Michel Serfaty

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.




    Le bus AJMF 2009

    Michel Serfaty
    , né le 20 janvier 1943 à Marrakech (Maroc), est un rabbin, professeur, président d'associations, et ancien sportif français.

    Sommaire

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    Biographie

    Il émigre en France dans les années 1960. Il est depuis 1985 le rabbin de la communauté de Ris-Orangis, dans la banlieue parisienne.

    Ancien international français de basket-ball, il choisit ensuite la carrière universitaire et est aujourd'hui l'un des seuls spécialistes français de l'étude de la Massora (lexicographie hébraique). Il est aussi président de l'Amitié judéo-musulmane de France, ainsi que de l'association DPM (Déportation-Persécution-Mémoire).

    Michel Serfaty est de longue date engagé dans le dialogue interreligieux, tant au plan local qu’au plan national. Professeur à l’Université de Nancy 2, il préside la commission « Relations avec les autres religions » du Consistoire de Paris.

    Oeuvres

    En 2002, il a publié, avec Benoît Billot et Zuhair Mahmoud, un livre à trois voix : « Le moine, l'imam et le rabbin » (Calmann-Lévy).

    Projet AJMF

    Le 17 octobre 2003, en fin de journée, alors qu’il se rendait à pied avec son fils Lior à la synagogue, Michel Serfaty a fait l’objet d’une agression antisémite[1]. L’auteur de cette agression et son complice ont été identifiés et mis en examen ; tous deux sont d’origine maghrébine et habitent une cité voisine, et c'est à la suite de cet événement que le Rabbin de Ris-Orangis lance le projet AJMF qui aboutira à la création de la première association judéo-musulmane de France et la réalisation de deux tours de France consacrés aux rencontres entre communautés juives et musulmanes des villes-étapes (en 2005 et 2006).

    Lien externe

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Serfaty


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    Mardi 28 juillet 2009


    Une analyse intelligente:
    le crime occidental
    à l'encontre des Israéliens
    ET des Palestiniens

    Suite au commentaire reçu d'Anne :



    Juste pour signaler l'autre livre clé de V Forrester : "Le crime occidental" qui montre la complicité des pays occidentaux alliés dans l'holocauste et dans la genése du conflit entre juifs et palestinniens, une autre clé pour comprendre l'histoire contemporaine.
    Anne W.

    Voir http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-34249728.html



    CRIME OCCIDENTAL

    de VIVIANE FORRESTER

    mercredi 25 mars 2009 par la rédaction de Montray Kreyol


    Et si les Israéliens et les Palestiniens n’étaient pas victimes les uns des autres, mais tous deux ensemble de l’histoire européenne, de ses crimes antisémites ?


    L’auteur, documents à l’appui, démontre comment les puissances occidentales (Europe et Etats-Unis) refusèrent d’accueillir sur leur sol des juifs tentant de fuir la folie hitlérienne, et comment, au sortir de la guerre, plutôt que de « se repentir » auprès d’un peuple sciemment martyrisé, elles préférèrent se débarrasser des survivants en facilitant leur regroupement sur une terre extérieure, alors occupée par des autochtones arabes considérés comme quantité négligeable, voire inexistants.


    Ce malentendu originel empêcherait toute résolution définitive des antagonismes. Les puissances occidentales continuent de proposer leurs bons offices en tant qu’arbitres alors qu’elles sont directement responsables de la tragédie proche-orientale.

    source : Benjamin Joyeux. LE MONDE DIPLOMATIQUE | décembre 2004| Page 34

    Le Crime occidental.

    de VIVIANE FORRESTER

    Aux Editions Fayard,

    Paris, 2004, 244 pages, 17 euros.

     .

     








    http://www.montraykreyol.org/spip.php?article2239





    Le crime occidental

    Viviane Forrester, Editions Fayard, 2004

    vendredi 25 février 2005, par Alice Granger


    Le style de Viviane Forrester est très accusatoire. Documents à l’appui, il est évident qu’il y a eu, de la part des démocraties occidentales, une fraternité sourde avec les oppresseurs, une façon de laisser carte blanche aux nazis pour les Juifs encombrants. Aucune puissance occidentale, lorsque les Juifs commençaient à être persécutés par le régime nazi, des années avant le déclenchement de la guerre, n’accepta de revoir à la hausse ses quotas d’immigration si bas. Pas même les Etats-Unis ! En 1938, le ministre des Affaires Etrangères dit à son homologue allemand que les Français ne désiraient plus accueillir des Juifs venant d’Allemagne, alors l’Allemagne pourrait-elle prendre des mesures quelconques pour les empêcher de venir en France…

    Des Juifs indésirables partout ! Instinct antisémite à fleur de peau !

    Tandis que, à la même époque, il y avait encore aux Etats-Unis la Ségrégation des Noirs, et en Europe le colonialisme avait encore de beaux jours ! Le dogme du mépris à l’égard d’une sous-humanité dominait encore ! L’antisémitisme se mêlait à ce mépris à l’égard de ceux qui étaient vus comme une sous-humanité !

    A la fin de la guerre, les frontières ne s’ouvrirent pas plus ! Pourtant, puisqu’ils étaient si nombreux à être morts, le monde n’était plus aussi…saturé de Juifs ! Mais les survivants ne purent pas, la plupart du temps, retrouver la place qui leur revenait de droit dans le pays qui était le leur, là où ils s’étaient intégrés depuis des siècles !

    En puissance, ils restaient indésirables, par-delà les atrocités ! Le projet de création d’un territoire juif, Etat souverain, était donc très logique, pour accueillir ceux dont aucun pays ne voulait, surtout les pauvres.

    L’antisémitisme en puissance dans les démocraties occidentales ne fut pas contredit par l’ouverture massive des frontières par ces démocraties, qui ont maintenu leurs quotas très bas.

    Viviane Forrester insiste sur le fait que Palestiniens et Israéliens sont étrangers à leur Histoire actuelle, victimes ensembles d’une Histoire soi-disant révolue, restée en suspens, une Histoire européenne dont ils ne furent ni les uns ni les autres les bourreaux ni les coupables. Des puissances occidentales, encore ancrées dans le colonialisme, prirent en 1948 à des Arabes, considérés par ce colonialisme comme une sous-humanité, des terres pour les donner à cette autre sous-humanité, ces Juifs indésirables, pauvres rescapés des camps nazis et des persécutions, population issue de l’Occident dominateur. En Occident, on pourrait alors repousser le sentiment de culpabilité naissant de toujours trouver indésirables ces pauvres Juifs par-delà leur terrible malheur, culpabilité non seulement de n’avoir rien fait mais aussi de ne toujours rien faire, on pourrait refouler encore plus loin l’antisémitisme, ne jamais analyser son pourquoi intime ! On les aurait, ces indésirables, mis à l’abri sur des terres pris à d’autres, mais quelle importance, ces autres étaient vus par le colonialisme comme des inférieurs, de toute manière déjà sous tutelle, d’abord l’empire ottoman puis le mandat britannique ! Et ces Britanniques ont d’autant mieux été d’accord pour donner la Palestine aux Juifs que, la même année, ils avaient renoncé à l’Empire des Indes et la Palestine n’avait donc plus de rôle stratégique sur cette route vers les Indes.

    Les démocraties occidentales n’auraient plus besoin de culpabiliser, oui elles n’avaient pas voulu ouvrir leurs frontières à ces malheureux, oui, elles avaient continué à les trouver indésirables sur leur sol, mais, n’est-ce pas, elles avaient fait mieux, elles leur avaient trouvé une terre, un abri, un Etat, et la population arabe éjectée, quelle importance ? Une population palestinienne mise dehors par une décision occidentale, pas par la population israélienne, pas par un acte de conquête.

    Herzl, Juif viennois fondateur officiel du sionisme, souhaitait une émigration qui aurait pour effet d’apporter une bouffée d’air aux classes moyennes des pays antisémites, qu’il acceptait de considérer comme asphyxiées par la présence de leurs compatriotes juifs…Il voulait sauver la masse, mais ne voulait pas pour lui l’exil, il se sentait être un leader en phase avec les grands de ce monde, allant pour cette raison au-devant des désirs antisémites…Les Sionistes déjà installés en Palestine avaient eux-mêmes du mépris pour ces pauvres rescapés des camps arrivant en Palestine.

    Antisémitisme occidental jamais analysé ! En quelque sorte, la création du nouvel Etat, en Palestine, était symptomatique de cette non analyse occidentale de son antisémitisme ! Presque un geste antisémite totalement dénié, mettre à l’abri sur une autre terre ceux que nous ne voulons pas chez nous, comme cela plus jamais n’apparaîtra que nous ne les voulons pas chez nous, ceci sera refoulé, de même que chez nous alors la moindre parole antisémite sera censurée tout de suite car, n’est-ce pas, antisémites nous ne le sommes pas ! Refoulement total de notre antisémitisme d’Occidentaux, nous ne l’avons jamais été ! Nous avons totalement oublié que, face à ces autres que nous voyions comme différents, nous avons pu être aussi intolérants et haineux ! Ceux qui, encore, se manifesteraient antisémites, ne seraient qu’un accident vite censuré ! Refoulement total ! Bonne conscience !

    Viviane Forrester elle-même, au style si accusatoire, et qui étudie si rigoureusement les documents, l’analyse-t-elle, essaie-t-elle elle-même de comprendre ce qui se passe dans le fait de trouver ces…autres indésirables sur notre sol ? Essaie-t-elle d’entendre de quoi il s’agit quand quelqu’un croit que c’est son sol, son pays, et que ce n’est pas celui de cet autre, même s’il est là depuis des siècles, même si la Révolution Française le reconnaît comme citoyen à part entière ? Qu’est-ce qui, chez ces autres, était vécu comme si différent, et si dangereux ? Ceci, Viviane Forrester non plus ne l’analyse pas ! Nous aurions aimé que sous sa plume le refoulé fasse retour !

    Elle se contente de dire qu’il existait un peu partout en Europe, mais ne le montre jamais en acte ! Ce que disaient les antisémites, ce qu’ils disaient de ces autres spéciaux, ne s’entend pas, comme si le fait de son refoulement était acquis ! Elle parle des démocraties occidentales, des puissances occidentales, de l’Occident, elle ne parle pas des Occidentaux en particuliers, de tel et tel Occidental qui s’est senti "asphyxié", et pourquoi donc ?, par la présence juive. On aurait aimé qu’elle aborde aussi ce genre de documents, dans lequel par exemple un écrivain antisémite dit des choses…Juste pour essayer d’entendre le pourquoi ? Mais Viviane Forrester reste à un niveau général. L’Occident, le crime de l’Occident. Refoulement de l’acte et de la parole antisémite ! Et, désormais, continuer à le censurer dès qu’il se pointe ! Alors que l’antisémite, lui, il sent vraiment la présence autre, il sent vraiment à quel point cet autre est là, avec ses qualités à lui, de sa manière horrible et haineuse il reconnaît pourtant cet autre, même à vouloir aussitôt sa disparition ! L’antisémite dit quelque chose, dit peut-être une autre présence au monde qu’auraient les Juifs du fait de leur déracinement, cela l’inquiète, il voudrait tuer cet autre qui, peut-être, lui semble plus batailleur, plus pragmatique, plus débrouillard, il voudrait aussi accentuer ses faiblesses pour se persuader qu’il n’est pas plus fort que lui. Paradoxalement, et sous une forme haineuse, l’antisémite reconnaîtrait peut-être mieux que tout le monde la spécificité juive, et voudrait l’anéantir comme par jalousie intense. Quelque chose se passe, en tout cas, dans le fait antisémite. Il y a un relief incroyable de l’autre radical, l’autre dit juif, que ressent l’antisémite, qui veut aussitôt détruire ce relief qui risque de lui en enlever à lui.

    Alors, refouler radicalement la parole antisémite, ou bien aller dans son sillage, mais sans chercher à occulter par la haine radicale ce que cette parole reconnaît de qualités à cet autre, accepter d’analyser son propre dérangement, et peut-être, prendre de la graine, accepter de se déraciner soi-même, de se remettre en question, au contraire de se replier ? Peut-être en arriver soi-même à se déraciner et rejoindre ainsi la spécificité juive, se mettre soi-même en exil du cocon douillet, du repli, s’en trouver la capacité, admettre d’être radicalement mis en question par l’autre ?

    Céline s’était lui-même mis dans une situation de risque extrême en mettant en écriture son antisémitisme ! Lui, cet autre radical, il l’a senti d’une manière exacerbée, et la haine s’est déchaînée ! Mais il y a dans le texte de Céline, au sein même de son antisémitisme atroce, presque un début de reconnaissance de l’autre radical, même d’une manière négative. Céline avoue presque son sentiment d’infériorité à lui…Le danger extrême qu’il sent, lui, dans son abri, danger d’être mis nez à nez avec sa propre infériorité face à des déracinés, des gens depuis deux millénaires en route donc ayant développé par cette expérience d’autres qualités que des gens ayant la sensation de n’avoir jamais quitté leur abri, il le crie ! Il crie son antisémitisme ! Il se sent en danger d’être tiré de son abri non pas par ces autres radicaux, ces déracinés sachant souvent pour cette raison bien s’intégrer par-delà les persécutions, mais tiré de son abri parce que, à cause d’eux, il ne peut plus ignorer son infériorité. L’autre le vise au visage ! Le dérange dans son cocon. L’interpelle du point de vue de l’hospitalité ! Et de sa curiosité à l’égard de l’autre.

    C’est donc très curieux, ce texte de Viviane Forrester ! C’est un travail impeccable, elle a du souffle, pour défendre deux peuples en conflit prenant son origine dans la décision de création d’un Etat neuf qu’ils n’ont pas prise eux-mêmes. Elle est extraordinaire pour démontrer que, certes, le peuple juif est sur des terres autrefois aux Palestiniens, certes les Palestiniens ont été chassés de ces terres et c’est logique qu’ils luttent pour avoir eux aussi à nouveau des terres, mais ce crime-là, chasser des hommes de la terre qu’ils habitaient depuis quinze siècles, a été commis par les démocraties occidentales, et même le sionisme, à ses début, peinait à trouver des candidats au retour sur des terres bibliques en Palestine. Et ce crime-là, chasser les Palestiniens de leurs terres pour y mettre les Juifs dont on ne voulait nulle part ailleurs, venait donc dans le sillage d’un autre crime, occidental, un crime antisémite, disons-le. Le crime de déclarer sur le sol des démocraties occidentales des Juifs, la plupart du temps pauvres, non désirables ! Vous, nous n’en voulons pas ! Par conséquent, nous n’avons pas regardé de trop près ce que faisait de vous le régime nazi. Et ensuite, le régime nazi vaincu, nous n’avons toujours pas voulu de vous, mais, quand même, nous vous avons offert un abri par des terres certes pas à nous, mais quelle importance, elles étaient à des Arabes, c’étaient des terres comme celles que nous avions déjà l’habitude de coloniser…Viviane Forrester, d’une seule traite, dans ce texte qui est un seul chapitre, comme écrit d’un souffle, souffle puissant et accusatoire, dénonce le crime, le double crime, le crime occidental antisémite, et le crime, disons, colonial ayant fait chassé des Arabes de leurs terres, mais en même temps, elle ne nous présente jamais l’autre radical, on pourrait dire l’autre s’étant attiré sur lui ce crime.

    Comme ministère public, elle prend la parole, c’est un très efficace réquisitoire, mais on n’entend, dans cette sorte de procès, qu’elle, et elle, et encore elle. Bien sûr, son but est de démontrer que l’Occident est un virtuose de la délégation, de la résorption de sa responsabilité, responsabilité notamment politique.

    Elle a raison, la situation si conflictuelle au Proche-Orient a sa cause dans la responsabilité occidentale.

    Et il faut espérer que Palestiniens et Israéliens puissent un jour se parler sans avoir besoin des grandes puissances occidentales !

    Cependant, l’antisémitisme, sera-t-il un jour analysé ? Ou bien la perspective de la résolution du conflit du Proche-Orient rendra-t-il inutile d’avoir à le faire ?

    Alice Granger Guitard

    http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=imprim&id_article=72&var_mode=calcul

    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-34249728.html




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    Lundi 27 juillet 2009

     

    Le Matrimandir, centre et lieu de méditation d'Auroville




    Auroville (La cité de l'Aurore) est située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans le Tamil Nadu en Inde. Cette ville a été créée par Mirra Alfassa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de La Mère, compagne spirituelle de Sri Aurobindo, penseur indien de l’homme nouveau. Elle a pour vocation d'être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités » http://www.auroville.org/vision/tobeatrueavlian.htm.

    Sommaire

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    La ville [modifier]


    Auroville est construite d'après les plans conçus par l'architecte français Roger Anger. Lors de son inauguration, le 28 février 1968, en présence du président de la République indienne et de représentants venus de 124 pays, chacun versa une poignée de terre de son sol natal dans une urne en signe de fraternité universelle.

    Au centre d'Auroville se trouve le Matrimandir, considéré comme l'âme de l'endroit par La Mère.

    Le projet originel de la ville prévoit 4 zones (internationale, culturelle, industrielle, résidentielle) aménagées autour du Matrimandir, occupant 25 km2 (actuellement 10 km2 sont réalisés). La ville est supposée avoir la forme d'une spirale galactique une fois sa construction achevée. Auroville devait à l'origine accueillir 50 000 habitants. Mais, en 2008, la communauté ne regroupait que 2 018 Aurovilliens dont 1 570 adultes, invités ponctuellement à se réunir pour prendre une partie des décisions, l'unanimité étant requise. Dans ce petit bout de monde, on ne suit ni hiérarchie, ni chef, ni gourou. Par une loi non écrite, l'ancienneté confère toutefois une certaine autorité morale, voire quelques privilèges.

    Auroville se compose de l'agglomération d'environ 80 villages répartis dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres, qui abritent une communauté internationale d'environ 2 000 résidents dont les 2/3 de 33 nationalités différentes.

    À leur arrivée, hommes et femmes trouvèrent un site aride, sans eau. Ils creusèrent des puits et, pour faciliter le pompage, installèrent des éoliennes, un réseau d'évacuation et d'adduction d'eau, développèrent des activités artisanales et un centre de traitement informatisé…

    Sur le papier, tout a l'air simple. Impossible cependant de se repérer pour le néophyte. Les chemins en terre forment un labyrinthe qu'aucun panneau indicateur ne renseigne.

    La Mère parlait du projet en ces termes : « Il doit exister sur Terre un endroit inaliénable, un endroit qui n'appartiendrait à aucune nation, un lieu où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations, pourraient vivre librement comme citoyens du monde… »[réf. nécessaire].


    Quelques communautés et leurs centres d'activités :

    • Forecomers (agriculture et technologies de substitution)
    • Aurelec (informatique)
    • Fertile (reboisement et agriculture)
    • Nine Palms (reboisement et agriculture)
    • Meadows (reboisement et agriculture)
    • Fraternity (communauté artisanale travaillant avec les villageois tamouls)
    • Aspiration (éducation, santé et activité du village)

    L'Unesco soutient le projet depuis le début. En 1988, le parlement indien a accordé à ce grand village de 20 km² un statut unique dans le pays. Depuis, Auroville bénéficie d'une liberté d'action privilégiée et ses habitants étrangers d'un statut préférentiel pour leur visa (un an renouvelable contre six mois pour les touristes).

    Quarante ans en arrière, personne ne se serait battu pour ce plateau aride, raviné par les moussons et balayé par les vents de sable. Plus de deux millions d'arbres et d'arbustes ont été plantés en quatre décennies : le désert s'est mué en un paradis tropical.
    La reforestation n'est pas le seul domaine en pointe à Auroville. Les équipes du CSR, son Centre de recherche scientifique, s'intéressent activement aux énergies renouvelables, au recyclage et à la purification de l'eau (fontaine Mélusine), aux constructions écologiques ainsi qu'aux véhicules hybrides et électriques... depuis plus de vingt ans. Autant de travaux taxés d'utopiques ou d'avant-gardistes hier et qui concernent les laboratoires de toute la planète de nos jours.

    À Auroville, on ne croise aucun panneau publicitaire, aucun vendeur de gadgets électroniques, de vêtements à la mode. Tout juste une banque en périphérie et quelques supérettes. La simplification de la vie quotidienne passe aussi par l'absence de tentations. Mais si la Mère rêvait d'atteindre cet idéal, la réalité est plus nuancée. Éducation, soins médicaux de base, culture et activités sportives sont effectivement gratuits. Pour le reste, ceux qui n'ont pas de revenus touchent une maintenance de 5 000 roupies (environ 74 euros) par mois. De l'argent virtuel, débité pour les achats effectués à Auroville, les factures d'électricité ou de restauration. Impossible néanmoins de se contenter de cette somme: le nouvel arrivant doit pourvoir aux frais de location, puis de construction de son logement; ce pécule ne peut suffire à qui souhaite voyager ou payer des études supérieures à ses enfants. Pour pallier ce problème, certains ont fait le pari d'une unité commerciale à Auroville même : hébergement des invités, fabrication d'encens, de produits "bio", d'objets artisanaux, etc... (une partie des bénéfices commerciaux est reversée à la communauté).

    Constructions majeures d'Auroville [modifier]

    L'un des plans d'origine d'Auroville

    Quelques constructions [modifier]

    • Visitors center (Centre des visiteurs) : constructions d'une grande ampleur architecturale afin d'accueillir les visiteurs. On y trouve plusieurs photos d'Auroville à l'origine, des livres et une restauration. Également, un amphithéâtre où se tiennent des spectacles.
    • Bharat nivas (Maison de l'Inde) : culture d'Auroville. Cela consiste en divers amphithéâtres, cinémas, bibliothèque, etc.
    • Pour tous : le plus grand supermarché d'Auroville.
    • Language laboratory (Laboratoire des langues) : lieu commun d'échanges pour l'étude et l'apprentissage des langues dans des cours par l'écrit, l'audio, l'oral, ordinateur, etc.
    • Cuisine solaire : cuisine vaste et peu chère (25 roupies/repas soit environ 50 centimes d'euro) pour Aurovilliens et les résidents. Néanmoins, elle représente un coût un peu plus élevé (80 roupies/repas soit environ 1,5 euro) pour les personnes voulant y manger et devant réserver.
    • New Creation Corner (Angle des nouvelles créations) : restaurant à côté du réfectoire New Creation. Il s'agit d'un restaurant classique, avec des kelneroj, entraînant de fait une augmentation des prix (environ 100 Rpj/repas soit environ 2 euros). La monnaie et les cartes bancaires sont acceptées.

    Le Pavillon Tibétain [modifier]

    Claude Arpi est le directeur du Pavillon Tibétain de la cité internationale d'Auroville [1] L’architecture du Pavillon Tibétain a été conçue sur les plans du Mandala du Kalachakra et ses différentes pièces sont disposées symétriquement autour d’une cour centrale. Le 14e Dalaï Lama a inauguré le Pavillon, en présence de Claude Arpi, le 20 janvier 2008. [2] Le Dalaï Lama a déclaré à cette occasion : « Actuellement nous avons vraiment besoin d'un effort pour promouvoir l’esprit humain authentique, d’un respect de tout être humain sans distinction de race, de culture, d’origine, de religion, c’est ce qui est important ».

    Charte d'Auroville [modifier]

    Charte lue par la Mère à l'inauguration d'Auroville.

    1. Auroville n'appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l'Humanité dans son ensemble. Mais pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine.

    2. Auroville sera le lieu de l'éducation perpétuelle, du progrès constant, et d'une jeunesse qui ne vieillit point.

    3. Auroville veut être le pont entre le passé et l'avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s'élancer vers les réalisations futures.

    4. Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner un corps vivant à une unité humaine concrète.

    http://www.auroville.org/vision/maonav_selected.htm

    Remarques [modifier]

    • Dans cette société prônant l'égalité entre les hommes sans distinction de classe sociale et où la notion d'argent devait être bannie, les habitations reflètent malgré tout les disproportions de niveaux de vie.
    • Actuellement, pour devenir membre d'Auroville, il faut faire ses preuves pendant deux ans[3], il faut un visa indien de type X (signifiant extensible, renouvelable et permettant de résider en Inde), ainsi que l'argent nécessaire pour vivre au moins un an sans être rémunéré pour son travail. [4]

     

    Voir aussi [modifier]

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Auroville.

    Articles connexes [modifier]

    Références [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    • Monique Patenaude. "Made in Auroville, India", roman français, Les Editions Triptyque, 2004.
    • Émission de France Inter Interception du dimanche 18 mai 2008 "Auroville idéale" [1] par Angélique Bouin et Valérie Cantié
    • Documentaire avec Jean-Pierre Elkabbach, pour 5 colonnes à la une [2]

    Liens externes [modifier]


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    Lundi 27 juillet 2009

     

     

    Amoureux de l'islam, croyant en Jésus par Paolo Dall'Oglio

     

     

     

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    DALL’OGLIO Paolo, 2009 - Amoureux de l'islam, croyant en Jésus, avec la collaboration de Eglantine Gabaix-Hialé et une préface de Régis Debray, aux éditions de l’Atelier, Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), 176 p., paru en avril, 18 euros à La Procure    

     


        Au coeur du désert syrien, Paolo Dall'Oglio, s.j., a fondé la communauté monastique de Deir Mar Moussa. Dédiée au dialogue islamo-chrétien, la communauté, mixte et oecuménique, accueille tout au long de l'année des milliers de musulmans ainsi que des visiteurs de toutes nationalités. Fort de ses trente ans d'expérience et d'engagement, Paolo Dall'Oglio, en dialogue avec Églantine Gabaix-Hialé, prend ici     position sur la relation entre l'Église, plus spécifiquement l'Église catholique, et la religion musulmane.
       
    Comment vivre ensemble et à quoi bon vivre ensemble ? Quelle est l'originalité des deux religions ? Comment s'opèrent l'évangélisation et l'inculturation de la foi chrétienne en milieu musulman ? Quelle est la valeur théologique de la prophétie de Muhammad du point de vue chrétien ?

    Face à la résurgence des théologies exclusives, à la mode depuis qu'une certaine peur de l'Islam a fait surface, le lecteur trouvera ici une position de théologie d'ouverture, explicitement assumée comme inclusive, les exigences radicales de la foi chrétienne y étant vécues en profondeur. L'ambition de cet ouvrage est de proposer une espérance que seul l'engagement en faveur de l'autre rendra légitime et réaliste.


     


     

       
       
    Avis de Jean-Claude Barbier sur
    http://eglise.unitarienne.francophone.over-blog.fr/

        L'auteur parle-t-il seulement de lui-même en citant, au singulier, "croyant en Jésus" ? Ambiguité du titre !  Que veut dire d'ailleurs "croire en Jésus" ? Est-ce croire qu'il est Dieu ?
       

        Ce témoignage est certes intéressant, mais peut-on aller plus loin ?
    En s'appuyant sur la théologie unitarienne comme quoi Jésus est simplement homme, donc au même niveau que Muhammad et autres prophètes et sages de l'Humanité, des musulmans peuvent tout à fait établir une relation privilégiée à celui qu'ils nomment Issa et qu'ils vénèrent déjà, tout en restant parfaitement musulmans.
       
    Du moins est-ce là une possibilité. Nous ne pouvons que souhaiter qu'elle se concrétise un jour ou l'autre. On a déjà des juifs "messianiques" qui récupèrent la figure de Jésus (ce qui est parfaitement légitime de leur part puisque Jésus était un rabbin juif) ; on a eu, aux Etats-Unis, des athées "for Jesus" ; pourquoi pas demain des musulmans "for Jesus" ?

       

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2009/07/27/14535299.html


    27.7.2009


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    Lundi 27 juillet 2009

     


    Bonjour,

    Mes textes préférés, dans la Bible, se trouvent dans la partie Hébraïque, qu'on appelle aussi Ancien Testament...

    Il ne s'agit pas, bien sûr,  des textes de guerres, d'ailleurs fort meurtrières, de surcroît de conquête  (par contre, la pacifiste que je suis apprécie une victoire au son des trompettes, comme à Jéricho...), ni même des Lois, tant de lois, tant de commandements, tant d'interdits, ouïe ! Moi qui ne supporte pas les dogmes catholiques, ni aucun dogme d'ailleurs, comment pourrais-je apprécier tous ces interdits ? Je préfère les remplacer par la foi vivante, la relation personnelle avec Dieu...

    J'aime lorsque Jésus "affranchit de la Loi", et lui substitue la "loi de l'Amour" (Agapé, de qualité supérieure) !

    Mes textes préférés, donc, concernent les Prophètes, qui sans cesse mettent les Puissants, les riches, en face de leurs péchés, les appelant à changer de vie, ou encore les Proverbes légendaires, la Sagesse magnifique de Salomon, et puis les Psaumes de Consolation, offerts à toute âme dans la détresse.... Il y a aussi une certaine sensualité dans l'évocation des ébats du couple du Cantique des Cantiques...

    Mais de cette Bible hébraïque, je retiens aussi cette idée qui court tout au long des pages : celle de peuple "élu" par Dieu, D. comme les Juifs l'appellent, pour ne point le nommer...

    Peuple favori de Dieu, l'objet de tous ses soins, mais ausi de ses colères : "Peuple à la nuque raide", qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête !

    L'élection est réelle. Dieu se choisit un peuple, pour manifester Sa Puissance, Ses Miracles. On les connaît, ils sont magnifiques, ils émerveillent les enfants quand ils lisent la Bible...

    L'élection fait du Juif, en quelque sorte, un chef "naturel".

    Mais qu'est-ce qu'un chef ? Quand dans la Bible chrétienne cette fois, il est dit : "L'homme est le chef de la femme", cela veut-il dire qu'il la réduit en esclavage ? Pas du tout !

    Un chef est d'abord un serviteur, il doit montrer l'exemple. A lui incombent tous les devoirs...

    Pour le Juif, élu de Dieu, c'est pareil. Sa vocation n'est pas d'avoir plus de droits qu'un autre, mais... plus de devoirs. Le Juif est appelé, pour moi, à montrer l'exemple. A être d'une probité exemplaire.  Un jour, une chef d'entreprise juive à qui je disais, voici une dizaine d'années : "Je fais naturellement confiance au Juif, il a des principes, il respecte des valeurs...", m'a répondu sèchement : "Vous vous trompez, c'est le plus grand voleur de la terre !" J'étais abasourdie !

    S'il vole, s'il commet des irrégularités, à plus forte raison des crimes contre les humains ses semblables, comme par exemple des dirigeants de Tsahal ou des membres du gouvernement, il trahit la loi de Dieu, il trahit son D. C'est aux Juifs qu'a été confiée la Table des Commandements Saints: Pas pour les brandir, mais pour les mettre en pratique !

    Je dirai donc, et cela n'engage que moi, que pour être à la hauteur de son "élection" par le Dieu de la Bible, le Juif a plus de devoirs qu'un autre. Parce qu'il doit être un "modèle", montrer l'exemple ! Alors, je lui rappelle ce que cette faveur implique. Puisse-t-il toujours se montrer digne du privilège accordé par Dieu d'être "l'élu" providentiel ! Faute de quoi, cette "élection" est usurpée ...


    TAGS : Juif, Commandements saints (Table de la Loi), Bible hébraïque, Bible chrétienne, peuple élu, Prophètes, les riches, Sagesse de Salomon, Proverbes, Cantique des Cantiques, Psaumes...




    8.8.8


    Je dois avoir vu juste !
    Voici ce que je lis dans l'article alliance Judaisme-Islam,
    publié ce 8.8.8. après commentaire trouvé sur mon blog :


    http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/post/6128822/lettre-ouverte-a-mes-freres-et-soeurs-juifs#commentform  (Lettre ouverte à mes frères et soeurs juifs)


    Allez voir ! Il m'a conduit au blog

    www.bloggen.be/yechouroun

    Et là, j'ai trouvé cette phrase qui va dans le sens que je pensais  :


    "Notre vocation divine est d’être « un peuple saint et une nation de prêtres », une population pilote, exemplaire, au service de l’humanité."


    Voilà le vrai défi
    qui attend le peuple Juif !
    Voilà sa vraie vocation,
     
    - au service de la paix, et non de la guerre comme actuellement,
    - au service de l'humanité et pas contre elle (à travers le sionisme d'aujourd'hui, le "néosionisme"),
    - d'être un peuple saint, et non corrompu (toutes ces affaires, au sein même du gouvernement d'Israël ! Et puis s'appoprier la terre des Palestiniens, ses oliveraies, son eau... et toujours plus, au mépris des règles internationales et humaines... et divines ! "Tu ne voleras pas, tu ne tueras pas"...),
    - de laisser D. (Dieu, pour les Juifs) combattre à sa place, pour la victoire, sans effusion de sang,
    - de servir D. (Dieu), peuple sacerdotal
    - modèle de sainteté, irréprochable...

    S'il n'écoute pas D., il devient alors le peuple décrit dans la Bible comme "à la nuque raide", provoquant la colère de Dieu..

    Dans les 2 articles publiés le même jour, le 8.8.8, sur le Prof M Rabkin, on parle aussi de "compassion et de non-violence", "traditions juives"...

    J'en suis de plus en plus persuadée, après ce que j'ai lu ce 8.8.8. (voir les articles),

    le peuple Juif a une vocation particulière,
    liée à son "élection",

    et elle n'est pas comme aujourd'hui dans les guerres, le culte du Veau d'Or, de Mâmon, les idolâtries "modernes" (bling-bling, version Sarkoz !),...

    mais dans le sacerdoce,
    l'exemple,
    le service de l'humanité,
    et non pour travailler à sa perte (cf eugénisme, racisme, guerres,...) comme à travers le néo-sionisme d'aujourd'hui, ou les néo-cons !


    J'appelle le peuple Juif à méditer ces paroles. Elles sont de Sagesse !

    Eva

    NB: Deux pasteurs (d'Eglise évangélique et réformée) ont un jour annoncé devant un public d'environ 200 personnes, lors d'une réunion de l'Association internationale des Hommes d'Affaires du Plein Evangile (chrétiens convertis témoignant de ce que la foi a changé dans leur vie), que le Seigneur m'avait choisie pour être Prophète (comme il y en a beaucoup, d'ailleurs, dans les Eglises évangéliques), et donc pour avoir des paroles de Sagesse, de Justice, de Paix, et "prophétiques", en annonçant les événements souvent avant qu'ils n'arrivent, intuitivement, et aussi en mettant les Puissants qui commettent l'Injustice en face de leurs méfaits (ce que les chrétiens appellent "le péché", et par ex dans mes blogs je dénonce les  plans diaboliques élaborés contre les intérêts des peuples).

    Puissent ceux qui lisent ces lignes, écouter ces paroles de Sagesse, de Paix, de Fraternité...

    Elles dérangent ? Tant mieux ! Dans la Bible, on parle de l' Epée de l' Esprit....

    Les armes de l'Esprit, ça vaut mieux que les armes de M. Dassault and Co, non ???

    Eva
     


    Publié le 3 août 2008,
    pour qu'il soit lu à nouveau,
    et suite au commentaire d'OUPS le 19.7.9,
    je le republie ce 27. 7. 9 (Eva)


    Excellent commentaire
    (oui, tu as raison, Jésus est venu ACCOMPLIR) :



    Excellent texte, je suis tout à fait d'accord avec vous, je trouve dommage que le peuple juif soit autant à coté de la plaque en ce moment et n'assume aucunement le rôle qui lui a été donné par Dieu et dont il a perverti le sens...

    Les pharisiens d' il y a 2000 ans ont réussi à s'imposer et ont totalement perverti le sens des écritures saintes.

    Nous ne sommes plus dans le judaïsme de la Torah qui glorifie Dieu mais dans le judaïsme rabbinique (qui glorifie des hommes) représenté par le Talmud , qui est censé être une étude des lois orales de la Torah, alors qu' il ne s'agit au fait que d'un subterfuge des rabbins pour s'approprier la religion juive.

    "Les rabbins ont vaincu Dieu" peut-on lire à un endroit du Talmud.

    Malheureusement le Talmud est devenu plus sacré que la bible hébraïque aux yeux de beaucoup de juifs.

    Là où je ne suis pas d'accord, c'est que Jésus n'est pas venu pour affranchir la Loi comme vous l'avez écrit mais pour l'accomplir, ce qui est totalement différent.

    Son but n'a jamais était de rompre avec les dix commandements et la Loi de Moise, au contraire il les a pleinement réalisé. Il nous a rappelé que la Loi n'est rien sans l'Amour qui doit nous guider à chaque instant.

    Cependant, les commandements de Dieu reste les commandements de Dieu.

    Et Dieu est amour oui mais Dieu est aussi Justice !

    « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En vérité je vous le dis, jusqu'à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui violera l'un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car je vous le dis, si votre justice n'est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.» Matthieu 5.17-20


    Commentaire n° 1 posté par OupS le 19/07/2009 à 18h09
     


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