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    Vendredi 29 mai 2009

     

    Etudes du Crif
     

    Les détours du rapprochement judéo-arabe et judéo-musulman à travers le monde
    12/06/08
             
    - - Thème: Dialogue


     

     

    Ce numéro 14 des Études du Crif sur les détours du rapprochement judéo-arabe et judéo-musulman à travers le monde est un long panorama. Ce texte est trop engagé ? Oui. Il ne dit rien de l’extrémisme, de l’intégrisme, du terrorisme et de l’antisémitisme ? Certes. De plus, il évite de trop s’interroger sur l’efficacité réelle de ce qui est présenté ici. Malgré tout, ce nouveau numéro des Études du Crif a le mérite d’exister, malgré de nombreux passages subjectifs.

    Les auteurs de ce texte veulent volontairement taire tout ce qui nous oppose, toutes les récriminations réciproques de l’une ou l’autre partie, pour mettre l’accent sur tout ce qui nous unit, pour permettre à nos enfants d’envisager un avenir plus serein, plus radieux et d’apprendre dès le plus jeune âge la tolérance et le respect de l’autre.
    Ne doit-on pas tendre la main ? Ne faut-il pas tenter de réduire les tensions ? Ne convient-il pas de rejeter fermement les stéréotypes ? Ne doit-on pas lutter contre les préjugés ? Les Arabes et les Israéliens doivent ils passer leur temps à s’ignorer ? À se regarder en chiens de faïence ? Ou à s’entretuer ?

    Parce que nous pensons que le flot d’incompréhension doit cesser...
    Parce qu’il importe de mesurer ce que Juifs et musulmans peuvent faire ensemble... Parce qu’un jour, les armes devront se taire... Parce que le heurt des ignorances est insupportable... Parce que nous refusons le choc des civilisations ou des religions... Parce que le monothéisme se conjugue à trois voix... Parce que nous sommes les enfants d’Abraham... Nous devons nous parler. Nous devons nous rencontrer. Nous devons réapprendre à nous connaître. Nous devons croire que l’Homme n’est pas voué à ignorer son prochain, mais à penser au devenir de l’Humanité. Nous devons tout faire pour conforter ce choix : le choix du dialogue.   Albert Cohen, Président de la Commission du Crif des Relations avec les Musulmans Marc Knobel, Directeur de la publication des Etudes du Crif     Vous pouvez lire l’intégralité de l’Etude du CRIF n°14 en cliquant sur le lien suivant : http://www.crif.org/pdf/etude_14.pdf
    (Le document étant assez lourd, le téléchargement prendra quelques minutes)



    http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=11359&returnto=articles_display/list&tg_id=11&artyd=80



    Autre étude du CRIF : L'Antisémitisme sur le NET.


    http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=11177&returnto=articles_display/list&tg_id=11&artyd=80


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    Vendredi 22 mai 2009

     

    Eva : Non-violente, je soutiens tous les combats non-violents.
    La cause Palestinienne est la plus juste qui soit. L'oppression israélienne est inqualifiable. Mais la violence engendre la violence. C'est un cycle sans fin. J'exhorte les résistants Palestiniens à combattre l'occupation inhumaine, par des moyens non-violents, très médiatisés. Ils réussiront mieux à se faire entendre, pour moi. Et pourquoi ne pas organiser, au point où ils en sont, une gigantesque grève de la faim, de tout le pays ? Alors le monde verrait en face le visage hideux de son inaction coupable.

    Amis Palestiniens, souvenez-vous du combat de Gandhi. Inspirez-vous en. La non-violence active est un atout, une force.

    Eva R-sistons


    21/05/2009 19:27

    Au Proche-Orient, une voie pour la non-violence ?



    Dans le village de Bilin, coupé d’une partie de ses terres par le mur de sécurité israélien, des militants palestiniens protestent en refusant tout recours à la violence, un modèle qui fait école alentour

     


    Dans le village de Bilin, des activistes palestiniens non-violents arborent, le 15 mai 2009,  de larges clés rappelant celles de leurs maisons abandonnées lors de la Naq ba, « la catastrophe », vécue par les Palestiniens expulsés de leurs maisons par l’armée israélienne en 1948. (Photo AP/Armangue)

    Abdullah Abu Rahme est venu ramasser les dizaines de bombes de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc qui jonchent le sol tout près de la barrière électrique érigée par les Israéliens sur les terres des villageois de Bilin. Jetées dans un sac de jute, elles viendront s’ajouter à celles déjà collectées et placées dans des fûts qui attendent dans son garage. « On les récupère et on réfléchit à ce qu’on va en faire. Je voudrais les réutiliser pour fabriquer quelque chose d’artistique, ou bien des bougies. Une façon de dire aux Israéliens : “Vous tuez nos enfants avec des bombes, avec celles-ci nous allumons des bougies pour éloigner l’obscurité”, c’est-à-dire l’occupation, ainsi que la désignait notre poète national, Marmoud Darwish. »



    Abdullah Abu Rahme a 37 ans. Il est l’un des fondateurs du comité populaire de Bilin qui rassemble une trentaine de personnes, tous militants de la non-violence pour la fin de l’occupation. « Lorsque la première Intifada a éclaté (1), j’avais 15 ans. J’avais lu les livres de Gandhi. Je connaissais aussi la lutte que menait Mandela contre l’apartheid en Afrique du Sud. À l’université, avec une poignée de mes amis, on militait déjà contre l’occupation. »

    Père de trois enfants, deux filles et un garçon nouveau-né, ce professeur de langue arabe est l’un des piliers de la résistance non-violente de Bilin, un village de 1 700 habitants. « Nous sommes parmi les plus petits de Cisjordanie », reconnaît-il, mais Bilin fait beaucoup parler de lui et son action non-violente suscite des vocations parmi ses voisins, eux aussi privés d’une partie de leurs terres par l’érection de la barrière de sécurité israélienne.

    Une large couverture médiatique

    La clôture électronique et les rouleaux de barbelés ont permis à Israël d’annexer de facto la moitié des terres du village. Mais la résistance non-violente d’une partie des habitants est devenue une sorte de label qu’Abdullah et ses amis du comité populaire exportent déjà dans les villages voisins, comme Biddu, Derkadis, Beit Duku, dont les terres ont subi le même sort. « À l’aide de films, de diapositives, nous leur expliquons la stratégie et les techniques à utiliser pour les manifestations », précise-t-il.

    Vendredi dernier, des habitants de Bilin brandissaient des pancartes « Stoppez la grippe de l’occupation », en référence à la grippe mexicaine, ou arboraient de larges clés rappelant celles de leurs maisons abandonnées lors de la Naq ba, « la catastrophe », vécue par les Palestiniens expulsés de leurs maisons par l’armée israélienne en 1948. Les « non-violents » de Bilin peuvent aussi compter sur le soutien fidèle de quelques organisations israéliennes et bénéficient d’une large couverture médiatique, notamment des télévisions arabes et internationales. D’autres villages comme Nelin, Jayyous, Beit Sina ont depuis contacté le comité populaire.

    Ce jour-là, Abou Khamis, un berger du village, veut faire paître son troupeau de chèvres sur ses terres, situées désormais côté israélien. Il doit passer une première barrière, puis franchir une sorte de no man’s land et passer une seconde porte. Mais auparavant, il doit présenter ses papiers et obtenir l’autorisation des soldats israéliens, et ce, tous les jours. Sauf que, à la suite de la manifestation pacifique du vendredi précédent, le rouleau de barbelés bouche l’espace par lequel pourraient se faufiler ses bêtes.

    Les chèvres d’Abou Khamis ne passeront pas la barrière

    Et ce matin, le ton monte rapidement entre les militaires israéliens, d’un côté, Abdullah et Abu Khamis, de l’autre. Les Palestiniens tirent sur les barbelés, se blessent les mains, crient en hébreu contre les soldats qui les regardent sans bouger. Le soldat insiste, il y a assez de place pour que les chèvres se faufilent. Finalement, les deux soldats pénètrent côté palestinien, avec leurs armes, le ton monte d’un cran. Chacun brandit son téléphone. Le soldat réclame du renfort, Abdullah informe le comité populaire de l’incident. Puis, chacun repart de son côté.

    Finalement, les chèvres d’Abou Khamis ne passeront pas la barrière. Lui seul traverse pour aller voir si les colons de Mitatyaho East n’ont pas investi son champ. Installé sur la colline qui fait face à Bilin, ce bloc de constructions illégales a été bâti sans permis de construire, mais le gouvernement israélien ferme les yeux. Et les colons ont arraché 50 oliviers du champ d’Abu Khamis, qu’ils ont replantés dans leur colonie.

    Les colons de Mitatyaho East sont des juifs ultra-orthodoxes à qui le gouvernement israélien aurait offert l’équivalent de 50 000 € pour qu’ils s’installent dans des baraquements provisoires, devenus depuis des blocs d’appartements en dur. Un peu plus loin, d’autres colonies forment le bloc de Modin Illit, bientôt le plus grand de Cisjordanie, situé entre Jérusalem et Tel-Aviv.

    "En ne ripostant pas à leur violence, je me sens plus fort"

    Cela fait déjà quatre ans que les habitants de Bilin mènent leur combat. En plus des manifestations hebdomadaires du vendredi devant la barrière, ils ont intenté des actions en justice. Dans un jugement rendu le 15 décembre 2008, la Haute Cour de justice israélienne a une nouvelle fois ordonné le déplacement du mur construit sur les terres de Bilin et déclaré illégal le nouveau tracé proposé par l’armée israélienne. L’État a également reçu l’ordre de se conformer à un nouveau tracé n’incluant pas des projets d’expansion des colonies et de payer les frais de justice aux habitants de Bilin. Mais, sur le terrain, rien n’a changé et la colonisation progresse dans toute la Cisjordanie.

    Le 17 avril 2009 lors de la manifestation hebdomadaire, un jeune Palestinien a été tué par une grenade lacrymogène tirée à bout portant. Elle lui a traversé la poitrine et a provoqué une hémorragie massive. Une pierre tombale a été érigée le long de la barrière. Le mois dernier, un volontaire américain, Tristan Anderson, a été touché par une grenade lacrymogène à la tête. Grièvement blessé, il souffre de lésions cérébrales et a perdu un œil. Comment dans ces conditions résister à la violence, quand elle tue vos amis ?

    « J’ai peur des soldats, mais en ne ripostant pas à leur violence, je me sens plus fort que tous leurs chars et leurs fusils. Par exemple, en criant de toutes mes forces : “Non, je ne vous donnerai pas ma carte d’identité.” Que peuvent-ils contre ça ? » Abdullah a été arrêté et emprisonné trois fois, légèrement blessé à plusieurs reprises. « J’ai reçu des menaces du Shin Beth, les soldats israéliens ont fait irruption chez moi de nuit. Mes filles sont terrorisées dès qu’elles voient un soldat. » Même cela ne suffit pas à ébranler la volonté d’Abdullah. « Je suis persuadé qu’il est encore possible de récupérer nos terres, notre liberté, nos droits, sans faire parler les armes. »

    Agnès ROTIVEL

    (1) La première Intifada a duré de 1987 à 1993, la seconde de 2000 à 2007.


    http://www.juif.org/go-news-98608.php


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  • Vendredi 22 mai 2009

    Une journée de foot pour combattre
    le racisme et la violence dans les stades

     

     M. Torres, président de la LICRA Nord-Pas-de-Calais et M. Kusnierek, dirigeant du Dyna Lallaing. M. Torres, président de la LICRA Nord-Pas-de-Calais et M. Kusnierek, dirigeant du Dyna Lallaing.

    | LALLAING |

    Lallaing a été choisie par la LICRA pour participer à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme, la violence et les incivilités dans les stades de foot.

    M. Kusnierek et M. Noiret, dirigeants du Dyna Lallaing, sont fiers de pouvoir, le 14 juin prochain, accueillir dans le stade Charles-Destatte une journée de football non stop en faveur de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA).

    Sous la houlette de M. Torres, président de la commission sport de la LICRA Nord - Pas-de-Calais, cette journée se veut avant tout être une fête où le sport sans violence sera roi. «  Lallaing, terre d'immigration et de football, est un lieu agréable pour mener ce type d'action. De plus, la municipalité et le Dyna Lallaing nous ont accueillis avec enthousiasme et dynamisme », se réjouit M. Torres.

    La LICRA organise ces actions en partenariat avec des acteurs locaux pour informer le public, pour promouvoir la diversité, source de richesse, et pour repousser la discrimination. Ainsi, le sport reste un moyen de s'évader de son quotidien et de se dépenser physiquement, mais sans oublier les valeurs de la société. Le terrain de foot doit rester le lieu de la tolérance et du fair-play, le sport doit rester l'école de la citoyenneté.

    Lors de cette journée du 14 juin, des personnalités du foot local seront présentes. Sont, par exemple, attendus quelques présidents de club régionaux et des élus du douaisis.

    Pour passer une agréable journée et apprécier cette initiative de promotion de la citoyenneté et du respect d'autrui à travers le sport, venez nombreux au stade de football municipal le 14 juin. Les joueurs du Dyna Lallaing accueilleront les joueurs de Barbe d'Or de Roubaix ainsi que des membres du club de Mouvaux. •

    > Tarif entrée : 1 E. Une buvette sera à votre disposition.


    http://www.juif.org/go-news-98536.php

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    Mardi 19 mai 2009

     


    Article imprimé à partir du site de la Campagne Civile Internationale
    pour la Protection du Peuple Palestinien : http://www.protection-palestine.org /

     

     

     
    Le camp Aïda et le Pape Benoit XVI
    Abdefattah Abusrour - Al Rowwad Center

    publié le samedi 16 mai 2009.

    Pendant plus de 40 jours, après avoir été choisis pour recevoir sa Sainteté le Pape Benoit XVI, la population du camp Aïda au nord de Bethléem, le Comité populaire et les organisations et institutions de camp ont commencé un travail acharné pour préparer la réception extraordinaire pour sa Béatitude.

    Nous avons voulu que cette réception soit une page marquante dans l’histoire pour laisser une trace ineffaçable et symbolique pour cette visite, et qu’on puisse préparer un endroit à la hauteur du personnage qui nous rend visite et des invités. Le Comité populaire a travaillé jour et nuit pour préparer le podium externe que nous avons souvent utilisé dans les festivals artistiques et le festival de Cinéma à l’extérieur pendant les trois ans précédents. Le mur de théâtre externe en ciment a été tapissé par des pierres de Jérusalem, et l’espace plate a été transformé en podium, et la scène a été couverte par des dalles de pierre de Jérusalem.

    L’armée israélienne a fait une incursion dans le camp, le 26 avril et a ordonné l’arrêt des travaux et les soldats israéliens ont ordonné la démolition immédiate de la scène en disant qu’elle était très élevée par rapport au mur de séparation et d’apartheid. Le bureau du président palestinien avait subi une pression incroyable pour que la réception du Pape n’ait pas lieu au pied du mur sur ce podium que nous préparons pour sa Sainteté.

    La scène a été démolie et les travaux ont repris en rabaissant la scène de moitié. Deux jours après, l’armée est encore rentrée dans le camp, et les soldats d’occupation ont menacé d’arrêter les travailleurs et les responsables dans le camp si les travaux continuent. En outre, ils nous ont jeté un ordre de démolition de ce podium. Les nouvelles sont venues que la réception n’aura pas lieu sur le podium mais dans l’école de l’ONU qui est en face.

    Cela était une déception énorme pour tous ceux qui ont travaillé jour et nuit pour montrer cette beauté et humanité et dignité que nous gardons et nous défendons en nous malgré toute l’inhumanité et la laideur de l’occupation israélienne et sa violence.

    Nous avons parlé avec le bureau de président Abbas et le Vatican pour qu’ils ne cèdent pas à la pression israélienne mais sans succès. La réception aura lieu dans l’école de camp.

    Les travaux ont continué malgré tout, parce que nous n’avons pas l’habitude de refuser nos invités qui sont les bienvenus. Le Comité populaire a fini les travaux, mais la crainte reste que tout ce travail finisse en décombre.

    Alrowwad avait la responsabilité de préparer le spectacle artistique qui devait être présenté devant sa Béatitude le Pape et le président Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad et toutes les personnalités politiques et religieuses. Le consul général de la France a été aussi parmi nos invités. Après la réception du Premier ministre Fayyad et du président Abbas, nous nous sommes alignés pour recevoir le Pape, et l’accueillir jusqu’à la scène. Après avoir monté sur la scène de réception, nous avons commencé l’ouverture de la commémoration de la Nakba 61 en lâchant 61 ballons noirs avec les noms de villages détruits imprimés sur ces ballons. Ensuite le commissaire général de l’UNRWA, Mme Karen Abuzeid a parlé, suivie par le spectacle de la troupe Alrowwad.

    La danse a commencé sur la cinquième symphonie de Beethoven, où les 24 enfants danseurs et la chorale sont rentrés et ont formé le chiffre 61 en commémoration de l’anniversaire de la Nakba. Puis les plus jeunes ont apporté les clés du retour, et les ont remises aux autres danseurs. L’appel à la prière de la Masjid, et les sons des cloches de l’église ont noyé la musique pour créer un pont entre cette musique classique et la musique folklorique palestinienne où les enfants ont dansé leur beauté, leur grâce et attachement à leur droit au retour. Alrowwad a été bien applaudi et les enfants sont montés sur scène et ont serré la main au Pape et au président et aux autres sur la scène de réception.

    Le mots se sont succédé avec le Comité populaire, le président et puis le Pape. Un poème de Mahmoud Darwich a suivi, et puis la remise des deux cadeaux au Pape offerts par le camp : le père du plus ancien prisonnier dans le camp, Khalid Alazraq, a remis une écharpe brodée d’un côté avec le logo de Vatican et l’église de la Nativité, et de l’autre la clé du retour, avec le dôme du Rocher et l’étoile cananéenne octogonale. Et puis, Yusif Abusrour, un blessé qui a perdu une jambe en 2001 lors d’une incursion israélienne dans le camp a remis au Pape une pierre de la ville palestinienne de Tibériade sculptée sur la forme de la Palestine historique avec le clé du retour gravée au milieu, dans une boîte en verre transparent. Les enfants de deux prisonniers, l’une musulmane dont le père et la mère sont emprisonnés et l’autre chrétienne dont le père est prisonnier sont aussi montés sur scène pour lui remettre une lettre des 11 000 prisonniers palestiniens.

    La réception s’est terminée avec les mots de notre grand poète Mahmoud Darwich :

    Nous ne voulons plus être des héros Nous ne voulons plus être des victimes Mais ce que nous voulons le plus, c’est d’être des gens ordinaires.

    Avec la joie d’un succès incroyable et les félicitations de tous nous avons présenté nos adieux au Pape et au président et à tous nos invités : certains ont dit que cet accueil au camp Aida a dépassé toutes les attentes et effacé tout ce qu’Israël a essayé de faire pendant la visite par la qualité des représentations artistiques et les mots qui ont été dits. Le souvenir et les pensées restent avec les exilés de la nativité depuis 2002, qui attendent le retour dans leurs foyers.

    Mes impressions :

    Bien que le Pape ait suivi son prédécesseur Jean Paul II qui avait déclaré : « Il est temps pour que cette tragédie s’arrête » en condamnant le mur de séparation illégal, il est resté dans la diplomatie qui nous tue. Aucun mot sur l’occupation israélienne en tant qu’injuste et illégale, aucun mot sur le travail qui a été fait pour le recevoir sur le podium externe. Cependant, nous sommes d’accord sur l’usage de la beauté et la non-violence... nous avons depuis 1998 fondé Alrowwad dans cet esprit de la belle Résistance non-violente contre la laideur de l’occupation israélienne et sa violence pour garder et défendre notre humanité et beauté devant toute cette inhumanité de l’occupation israélienne et le silence complice des injustes.

    Nous sommes actuellement en train de faire un projet qui s’appelle ‘La Belle Résistance mobile’ avec l’organisation « Salam Ya Seghar » sur l’initiative de son excellence Sheikha Jawaher Bent Mohammad Al-Qasimi, de Sharjah, où avec une camionnette, 4 artistes - Théâtre, Dance, Dessin et Musique en plus de deux ludothécaire, tournent dans 2 camps de réfugiés et deux villages à Bethléem et Hébron, en plus de camp Aïda, pendant 6 mois, et entrainant de ludothécaires et équipant les centres partenaires par des jeux pour commencer la création des ludothèque dans ces centres.

    140 enfants profiteront de ce programme pendant 6 mois, et nous espérons que nous renouvellerons ce projet dans le futur.

    C’est notre réponse au silence et à la complicité injuste avec les crimes israéliens et pour donner le moyen beau et non-violent pour retrouver la paix en nous, avant de parler de la paix avec les autres.

    Nous voulons laisser un meilleur héritage à nous enfants, aux vôtres, et à toutes les générations à venir, basé sur la justice, la liberté, les droits de l’homme et non pas sur les faits accomplis sur le terrain et la loi des plus forts.

    Merci à nos amis de rester nos partenaires dans notre belle résistance.

    Abdelfattah

    Alrowwad est un centre indépendant pour les activités artistiques, culturelles, de formation de théâtre pour les enfants du camp Aida et de Palestine ; il est l’initiateur de Beautiful Non-violent Resistance contre la laideur de l’occupation israélienne et sa violence. Il s’est engagé à fournir une "sécurité" et un environnement sain pour aider la créativité des enfants et soulager les femmes du stress de la guerre qu’elles sont forcées de vivre, dans un esprit d’entreprenariat social et du respect des droits de l’homme et des valeurs, et en tant que partenaires égaux pour faire un changement positif dans ce monde.

    Mobile : 05 22 401 325 ou 05 99 255 573 Telefax : +970 2 275 0030 email : alrowwadtheatre@gmail.com ou aabusrour@gmail.com web site : http://aabusrour.blogspot.com http://alrowwad.virtualactivism.net  http://www.amis-alrowwad.org  http://www.imagesforlifeonline.com

    Reçu de l’auteur le 14 mai 2009.

    L’armée israélienne fait son incursion dans le camp.




     

    L’armée israélienne après la démolition de la scène et le travail à nouveau.

     






    Les travailleurs dans le camp refusent de quitter le lieu de travail.

     



    L’ordre de démolition du podium.


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    Mardi 19 mai 2009

    Régis Mex, Mecanopolis

    Suite aux divers événements en provenance du Vatican, que ce soit la polémique autour des propos de Benoît XVI décourageant l’utilisation du préservatif ou son voyage auprès des communautés juives et musulmanes en Terre Sainte, il m’a paru intéressant de reprendre quelques informations visant à cerner la stratégie du Vatican. Bien sûr, il n’est aucunement dans mon intention de critiquer la religion en elle-même, mais bien la politique (car c’est bien de cela qu’il s’agit) que mènent ses représentants par son biais.

     

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    Christian Terras, catholique de 56 ans qui avait notamment dénoncé l’affaire des prêtres pédophiles en Suisse, est le poil à gratter du Vatican depuis maintenant 15 ans. Directeur de la revue progressiste «Golias», il explique ce qui sous-tend, selon lui, les propos de Benoît XVI:

    “Benoît XVI propose un idéal sectaire et totalitaire si l’on met en parallèle cette morale catholique en tant que telle et la situation africaine. Ce n’est malheureusement pas nouveau. L’an dernier, les ONG humanitaires catholiques ont été réunies à Rome. Le Vatican voulait peser contre les campagnes qui font du préservatif un passage obligé. Il faut lire cette volonté dans le sens du message de Benoît XVI dans l’avion. Il ne veut pas tomber dans la mécanisation éthique du préservatif.”

    3409248794_7857c359b0“Cela commence à bien faire; depuis quatre ans, il y a une accumulation de gaffes. Sur les musulmans à Ratisbonne, sur les Nazis à Auschwitz, une «bande de criminels», sur les peuples d’Amérique du Sud qui n’auraient pas été évangélisés de manière violente… Puis la levée des excommunications des Lefebvristes, en janvier dernier, dont le négationniste Williamson, et enfin l’excommunication par un prélat brésilien d’une mère qui a fait avorter sa fille de 9 ans, violée par son beau-père et enceinte de lui, qu’il a approuvé…”

    “Il y a autre chose derrière l’irresponsabilité de ces déclarations. Il agit en fait dans le cadre d’une stratégie concertée. Il est en croisade pour un nouvel ordre mondial. Une croisade contre ce que Benoît XVI appelle le relativisme, une stratégie concertée contre le monde moderne et ses évolutions en matière de famille, de bioéthique, de santé (le débat sur l’euthanasie). Or, Benoît XVI n’a de cesse de remonter le temps, d’instrumentaliser la tradition chrétienne, la loi naturelle et Saint Thomas d’Aquin par exemple. Depuis plusieurs décennies, les médecins chrétiens avaient commencé à faire bouger les lignes sur le préservatif. Un certain nombre d’évêques avaient fait montre de pragmatisme: si le préservatif peut permettre de sauver des vies, bon… Mais Josef Ratzinger, lorsqu’il était préfet de la congrégation et garant de l’orthodoxie romaine, avait mis à mal ce travail progressiste, en faisant condamner 1.000 théologiens, dont 200 théologiens moralistes selon mes recherches. L’Eglise a laminé toute la pensée théologique qui travaillait sur une nouvelle morale catholique moderne et adaptée, en prenant en compte les progrès de la science, de l’anthropologie, le statut de la femme. C’est une stratégie suicidaire, je pense qu’il est dangereux.”

    Les propos polémiques sur l’usage du préservatif font donc partie, en fait, d’une stratégie de communication qui vise une certaine fortification de l’identité de l’Église, une certaine radicalisation. Ce qui est paradoxal, c’est l’ouverture que semble pourtant périodiquement accorder Benoît XVI aux autres religions. Lors de son voyage en Jordanie, le Pape a effectivement précisé : « Nous pouvons dire que ces précieuses initiatives ont obtenu de bons résultats en favorisant la promotion d’une alliance des civilisations entre l’Occident et le monde musulman mettant en échec les prédications de ceux qui considèrent inévitables la violence et les conflits.» Il est indiscutable qu’à l’heure où les tensions entre communautés judéo-chrétiennes et musulmanes sont grandes, l’initiative de Benoît XVI va dans le bon sens puisqu’elle s’inscrit dans la recherche d’une réconciliation. Cependant, il pourrait se cacher quelque chose de moins noble derrière cette volonté de promouvoir “une alliance des civilisations entre l’Occident et le monde musulman”. Dans ces temps de mondialisme effréné, il n’est pas impossible que le mot “alliance” soit lourd de nuances. Pour se faire une meilleure idée sur la portée de ce terme, il faut se référer à un extrait d’un ancien discours de Noël du Pape:

    Le 24 décembre 2005, Benoît XVI a délivré son message de Noël : « La force vivifiante de sa lumière (de Dieu) t’encourage à t’engager dans l’édification d’un Nouvel Ordre Mondial, fondé sur de justes relations éthiques et économiques. Que son amour guide les peuples et éclaire leur conscience commune d’être une famille appelée à construire des relations de confiance et de soutien mutuel. L’humanité unie pourra affronter les problèmes nombreux et préoccupants du monde présent.»

    Les propos du supérieur général de l’Ordre des Jésuites, surnommé le “Pape Noir”, Peter-Hans Kolvenbach, n’en sont pas moins intriguants. Dans un discours tenu en 1997, ce prince de l’Église a réaffirmé la nécessité de l’unité dans des termes proches de l’Être suprême : « L’homme de foi est intimement convaincu que l’histoire de l’union humaine peut être écrite en collaboration avec le Seigneur de l’Histoire. L’échec de la tour de Babel n’est pas fatal. Le monde se meut vers un nouveau phénomène pentecostal où chacun, avec ses particularités, se fait communion avec l’esprit.»

    Mais les propensions de l’Église envers le Nouvel Ordre Mondial ne s’arrêtent pas là. Le rapport aux évêques de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne) intitulé « Gouvernance mondiale: Notre responsabilité pour que la mondialisation devienne une opportunité pour tous», contient, entre autre, les lignes suivantes:

    « Nous accueillons chaleureusement ce rapport, plus particulièrement, au nom de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) dont la tâche est de surveiller et de commenter la politique de l’Union européenne. Une conclusion clé du texte suivant est que l’UE, étant donné sa genèse, son architecture, la compréhension qu’elle a d’elle-même, ainsi que ses responsabilités dans des domaines politiques comme le commerce, la concurrence et la coopération au développement, a un rôle crucial à jouer dans la transformation de l’ordre international existant en un système de gouvernance mondiale . Nous considérons que l’Union européenne est un modèle pionnier d’intégration régionale et qu’elle constitue un exemple pour l’avenir de la gouvernance dans de nombreuses autres régions du monde, malgré son expérience encore naissante et donc, contingente, dans certains domaines politiques. Nous espérons que ce rapport contribuera également à ranimer la réflexion et le débat public sur la signification profonde de l’intégration européenne.»

    « Les économies ouvertes ne tiendront pas sans la volonté des Etats de s’ouvrir également sur le plan politique. Dans un monde marqué par une interdépendance croissante, l’Union européenne est un exemple unique et convaincant d’un système de gouvernance basé sur la coopération politique supranationale et multilatérale. En outre, la volonté politique d’aboutir à un système de gouvernance mondiale et de le maintenir doit être soutenue par des convictions et des valeurs fermes.»

    « L’ implication des Eglises et des autres communautés religieuses, des ONG et des entreprises privées, ainsi que des Etats et des blocs régionaux dans la gouvernance mondiale: Les Eglises et les autres religions peuvent s’informer et informer leurs fidèles sur les défis globaux et les encourager à prendre leurs responsabilités. Les problèmes de la gouvernance mondiale doivent être inclus dans des programmes d’enseignement et de catéchèse. Les Eglises pourraient faire du thème de la gouvernance mondiale un sujet de dialogue oecuménique et interreligieux. Au sein de l’Eglise catholique, par exemple, le réseau d’universités, les commissions ‘Justice et Paix’ et les «Semaines sociales» pourraient être une ressource à utiliser fidèles à leurs mandats initiaux pour contrôler et analyser les développements.»

    Á la lumière de ceci, les motivations mondialistes de l’Église nous apparaissent clairement, tout comme le fait que cette même Église outrepasse le cadre purement spirituel dans lequel son pouvoir est censé être restreint pour s’immiscer dans le domaine temporel, politique. Parmi les plus influentes personnalités du Vatican règne donc une corruption manifeste, qui explique sans doute pourquoi les élites ecclésiastiques oeuvrent de temps à autres pour le rapprochement des communautés, et le reste du temps à la solidification de leur identité propre. En effet, en ce qui concerne la radicalisation du christianisme, Benoît XVI mènerait sa propre politique, et serait influencé par les pressions politiques qui sont exercées au sein du Vatican de sorte à appuyer le mondialisme de temps à autre, en donnant à ce courant une touche religieuse qui permet de le faire d’autant mieux passer dans les pensées des croyants qui seront plus enclins à considérer le mondialisme comme une bonne chose, voire à le rendre inconsciemment acceptable au plus grand nombre, c’est-à-dire à ceux qui ne sont de toute façon pas conscients de ce que représentent les déclarations du Pape sur le Nouvel Ordre Mondial.

    En outre, bien que cela ne soit pas directement lié, il n’est pas impossible que certains des représentants de notre élite occidentale veuillent encourager des mesures, dans les pays musulmans corrompus et désireux de satisfaire les volontés de l’axe américano-européen, qui puissent rendre peu à peu l’Islam assimilable à l’esprit de consommation, tout comme le concile de Vatican II y avait contribué vis-à-vis du christianisme. En attestent les propos de Ralph Peters, auteur de nombreux ouvrages traitant de la stratégie et des relations internationales:

    « Imaginez comme le monde musulman se sentirait mieux si la Mecque et Médine étaient dirigés par un Conseil représentatif tournant issu des principales écoles et mouvements de l’Islam dans le monde au sein d’un État sacré islamique - une sorte de super Vatican musulman - où l’avenir de la foi serait débattu au lieu d’être arbitrairement fixé. » Soit une sorte d’Islam des Lumières élaboré au cœur de cet État sacré islamique qui permettrait de rayonner sur l’ensemble du monde musulman et de remodeler les esprits afin qu’ils épousent pleinement la philosophie mondialiste.

    D’autres éléments contribuent à renforcer le rôle de la religion chrétienne en l’utilisant à des fins politiques. Les actions en ce sens de Nicolas Sarkozy sont particulièrement connues parce qu’elles sont en désaccord avec le statut laïc de la France.

    On ne peut effectivement s’empêcher de penser que la croyance et l’espérance, dont Nicolas Sarkozy parle benoit-xvi-21avec constance, sont précisément les sentiments qu’il voudrait inspirer aux Français. « Pas de pouvoir sans croyance », disait Paul Valéry. L’exposition sans retenue de ses interrogations métaphysiques procède aussi de cette logique-là. Qu’importent la réalité et ses contraintes, qu’importent les vicissitudes de l’action politique quand il suffit de croire. A cette logique, à laquelle les Américains sont habitués depuis longtemps, Nicolas Sarkozy voudrait accoutumer les Français.

    Il a détaillé ses convictions dans un livre, la « République, les Religions, l’Espérance » , paru en 2004, ouvrage qui s’insère dans une bibliographie dont les titres ont un étrange parfum d’encyclique ou de prêche ésotérique : « Ensemble », « Témoignage libre », « Au bout de la passion : l’équilibre ». Et s’il est vrai qu’un responsable politique écrit généralement la biographie d’hommes auxquels il voudrait secrètement qu’on le compare, alors le titre de son ouvrage sur Georges Mandel, « Le Moine de la politique », laisse songeur.

    Dès les premières pages de la République, tout est dit : « Je considère que, toutes ces dernières années, on a surestimé l’importance des questions sociologiques, tandis que le fait religieux et la question spirituelle ont été très largement sous-estimées.» On remarquera, en outre, que cette phrase opère un étonnant rapprochement entre le fait religieux, phénomène social qui ressort de la sphère publique, et la question spirituelle, en principe exclusivement privée, elle.

    Explication de texte, par l’auteur : « Le fait religieux est un élément primordial en ce qu’il inscrit la vie dans un processus qui ne s’arrête pas avec la mort. C’est pourquoi je n’ai pas une conception sectaire de la laïcité. Pas même la vision d’une laïcité indifférente. Je crois au besoin religieux pour la majorité des femmes et des hommes de notre siècle. La place de la religion dans la France de ce début de troisième millénaire est centrale. »

    Il faut évoquer la réception, en grande pompe, au ministère des Finances, de l’acteur Tom Cruise, dont personne n’ignorait alors qu’il était le porte-parole de la scientologie.

    Il faut lire Sarkozy, toujours dans la « République, les Religions, l’Espérance », lorsqu’il reconnaît « la légitimité de certaines des nouvelles religiosités », estimant que le mot secte « est parfois utilisé abusivement contre des mouvements spirituels nouveaux ». Nouveau mouvement spirituel, ce qualificatif est précisément celui dont se réclame la scientologie, secte pourtant parmi les plus dangereuses, aux dires même des pouvoirs publics. Il est vrai, comme l’exprimera Nicolas Sarkozy, que les « sectaires » sont les autres, ceux qui ont fait de la laïcité une « laïcité de combat ». Inquiétant dévoiement du sens des mots.

    Par Régis Mex, pour Mecanopolis.

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    • Par tarci, le 17 mai 2009 à 16:25

      Christian Terras de Golias n’est pas à sa première caricature. Il en a contre le pape.
      Le preservatif ne peut qu’encourager l’amour libre…. On voit en Afrique des enfants ramasser des préservatifs utilisés et les gonfler pour en faire des ballons… D’autre part, sait-il qu’un préservatif vaut des heures de travail dans ces pays ? On voit bien le discours d’un européen, peu au courant de l’Afrique ! La réaction des journaux et dignitaires africains a été de dire que les anciens colonisateurs sont responsables du sida en Afrique : en encourageant par des films, l’immoralité. Dans la culture africaine, il n’ y a pas ces débordements… ou plutôt, il n’y avait pas !
      Il revient sur l’excommunication par un prélat brésilien, d’une mère qui a fait avorter sa fille de 9 ans… Elle n’a jamais été excommuniée !

      Non, Le Nouvel Ordre Mondial, il vient de groupes tels que celui de Bilderberg…

      La réunion se tient actuellement en Grèce et réunit plus d’une centaine de top-dirigeants européens et étasuniens.

      Le journaliste vétéran d’investigation Jim Tucker a découvert l’agenda du Bilderberg 2009, qui inclut le plan pour un Ministère mondial de la Santé, pour un Ministère mondial du Trésor, et pour une récession plus courte plutôt qu’une dépression économique plus longue. En partie parce qu’une récession de 10 ans causerait des dommages aux industriels du Bilderberg eux-mêmes…

      Tucker a noté que de tels mouvements constitueraient des pas de géants vers le Gouvernement mondial que le Groupe Bilderberg s’est promis d’achever, mais n’a pu finaliser durant ces 10 dernières années.

      Le groupe Bilderberg tenait à souligner, que les problèmes causés par la crise économique, tout autant que la menace posée par la pandémie grippale, justifiaient d’une centralisation du Pouvoir.

      Le group a également parlé du réchauffement global dans le contexte d’une taxe sur les émissions de carbone, qui est depuis longtemps inscrite sur l’agenda des Bilderbergueurs. (pourtant de nombreux scientifiques ont démontré que les causes du réchauffement étaient à trouver en dehors de la terre). Malgré cela, une taxe devra être payée directement à l’ONU. Elle sera introduite graduellement, d’abord sous forme d’une taxte peu sensible sur l’essence et le gazole, avant d’être augmentée une fois en place.

      Concernant le “crucial” Traité de Lisbonne, qui fut retiré après le vote “Non” des Irlandaisl’an passé, Tucker a dit que le Bilderberg planifiait d’envoyer de manière privée des représentants en Irlande pour parler aux leaders politiques afin de soutenir ce traité. (qui est pourtant responsable de la dérèglementation de notre économie en donnant plus de pouvoirs aux financiers).

      Tucker a déclaré qu’un élément-clé de la réunion du groupe Bilderberg de cette année était un effort pour amener le Président Obama à “glisser vers la ratification du Traité de la Cour Internationale de Justice” en transmettant cette ratification au Sénat pour la faire voter.

      Que Golias ose faire un article sur Bilderberg ! au lieu de raconter des salades comme c’est souvent le cas.

    • Par Mecanopolis, le 17 mai 2009 à 19:18

      Tarci,

      Amusant ton commentaire. Il n’y a qu’un Breton (St-Brieuc, c’est bien en Bretagne ? ;) ) qui peut penser que les Africains fabriquent eux-mêmes leurs préservatifs, ou encore qu’ils les achètent en pharmacie, et prétendre que si les gosses les ramassent dans la rue pour en faire des ballons, c’est à cause de ces pervers d’occidentaux…

      Je me suis étranglé de rire en lisant ton passage sur les “dignitaires” africains. Tu penses à qui ? Denis Sassou-Nguesso ? Robert Mugabe ? Ou peut-être Teodoro Obiang Nguema ? :)

      Quant à l’évangéliste Jim Tucker, il est surtout un vétéran de la bouteille…

      Mais, Tarci, continue de nous faire rire, le monde est si triste…

      Mecanopolis

    • Par Lepoilux, le 18 mai 2009 à 8:40

      Christian Terras, catholique de mauvaise foi (la juxtaposition des termes est rigolote) voit en Benoît XVI un gaffeur aux déclarations irresponsables. C’est son droit le plus absolu, mais je ne peux que lui conseiller de mettre ses actes en conformité avec ses idées et de briguer la présidence de la Fédération des Oeuvres Laïques ou de se livrer au bouddhisme zen.

      Monsieur Terras évoque l’éviction de 1000 théologiens progressistes. Le terme même de “progressiste”, au doux parfum de progrès ne me paraît pas approprié pour des théories prônant la casse de la famille et allant à l’encontre de tous les dogmes de l’Eglise. Les propos de Mr. Terras seraient plus compréhensibles dans la bouche d’un libre-penseur athée et gauchisant que dans celle d’un croyant catholique pratiquant. Voilà le paradoxe que je ne m’explique pas.

      Au surplus, le passage sur Nicolas Sarkozy, dont le mysticisme ne m’apparaît pas vraiment, est ahurissant; que des protestants sectaires à la Bush ou Obama mêlent leur dieu au pouvoir semble évident, mais malgré une certaine tentation à l’imitation des Américains, je ne crois pas à ces tendances chez notre judéo-tzigane national; à peine y vois-je un appel du pied aux électeurs croyants pour essayer de les circonvenir.

      Enfin, empli de charité chrétienne, Christian Terras adoucit son propos sur le Pape sur ce qui va dans le sens de l’oecuménisme béat de Vatican II. Trop aimable!
      Mais si le Pape envisage un Nouvel Ordre Mondial, il ne s’agit pas de celui des Frères de la Grande Finance que veulent nous imposer les tenants du mondialisme à la Bilderberg, mais bien d’un ordre moral retrouvé dans l’Eglise Catholique. Je n’imagine donc pas son Chef tenir un autre discours.

      Ce discours est d’ailleurs le même que celui de Jean-Paul II, adulé des foules, alors que Benoît XVI est vilipendé par ceux-là même qui devraient le défendre. Il est cependant patent que Jean-Paul II pouvait dire ce que bon lui semblait; c’était le pape idéal: il remplissait les stades d’une jeunesse nigaude mais vidait les églises.

      Benoît XVI fait l’inverse: c’est peut-être ça qui gêne…

    • Par aladin, le 18 mai 2009 à 10:55

      Tous ces gens ne veulent qu’une chose .

      DU POUVOIR

      Et le fric qui va avec.

      Nous amener comme des moutons à leurs abattoirs.

      Certes il est plus façile d’avoir la foi .
      Tant mieux pour ceux la.

      Le nouvel ordre mondial est un pouvoir absolu.
      Voulu par une bande de psychopathe paranoïque et doté d’un sentiment pervers de toute puissance.

      C’est un pouvoir dur. Un totalitarisme .
      Il est évident que “la foi” en sera un des moteurs pour faire avancer “la masse” dans le sens voulu.

    • Par Pikpuss, le 18 mai 2009 à 11:38

      Les nouvelles religiosités sont pilotées depuis les pays anglo-saxons, dans une stratégie de conquêtes des esprits. L’utilisation des textes anciens auprès d’un public ingorant est une arme de guerre très efficace. Elles prônent toutes, sous couvert de théocratie et de spiritualité l’avènement d’un système totalitaire mondialisé.
      Il n’est donc pas étonnant que notre président, ô combien américanophile, soit devenu le cheval de Troie de tous ces mouvements d’inspiration néo-libérale…

    • Par José, le 18 mai 2009 à 14:15

      Je me permets de vous écrire pour la première fois sur ce thème en particulier, puisque je suis catholique, mais également conscient de la façon dont se mène le monde et ce(ux) qui le mène(nt).
      je suis au regret de vous dire que votre analyse est très médiocre. Faire appel à christian Terras pour justifier votre analyse est assez sidérant car lorsque que l’on connait un minimum la doctrine catholique on sait que cette personne n’en est pas, et je pèse mes mots.
      Vous semblez tout comme lui un partisant de l’adaptation de l’Eglise au monde, plutôt qu’à l’évangélisation du monde, soit. Mais de grâce, faites nous gré de la cohérence doctrinale : l’Eglise prone l’abstinence avant le mariage et la chasteté, pas la perversion des moeurs que favorise l’appel à l’utilisation massive de préversatifs.
      Vous ignorez par ailleurs que dans les pays africains ou les recommandations de l’Eglise sont véhiculées, le taux de sida est bien moindre qu’ailleurs : et ce sont des études scientifiques, objectives, alors qu’en conclure ? Moi j’en conclu que les gens qui pronent le préservatif et attendent que l’Eglise fasse de même essayent de se donner bonne conscience de leurs moeurs déréglés et attendent une caution “morale”.
      Vous semblez être atteind du biais ou l’horizon politique est indépassable. Vous oubliez (à un niveau que vous pouvez comprendre)que les gens ne sont pas prêt à mourrir pour une idée politique ou un parti, mais le sont pour Dieu ( je parle des vrais martyrs et même de ceux qui se font exploser et tuent des innocents par la même occasion). Ceci pour vous montrer que le spirituel est qui anime Benoît XVI, et le Politique n’est que la résultante de la distance d’une société vis à vis de Dieu.
      Vos analyses sur le 11/09, le NOM.. sont vrais mais par trop “matérialistes” car manquant d’une vision spirituelle. En effet, il me semble que vous aussi, comme tous les comploteurs que vous dénoncer, avez “décidés” que Dieu est mort, et l’avez évacué de votre vie, de votre pensée, de votre coeur si j’osais. Or de même que l’esprit doit régir le corps, la réalité spirituelle gouverne le monde visible, que vous décrivez très bien dans ce qu’il a de “caché”. La réalisation d’une partie des prophécies de Fatima vous le prouvent et le prouveront car sa conclusion est à venir.
      Tout n’est pas parfait dans l’Eglise, comme le dit Benoît XVI (la barque de l’eglise prête à sombrer…), c’est vrai. Elle est minée de l’intérieur par la franc-maçonnerie éclésiastique depuis des centaines d’année, sujet que je vous invite à creuser, et qui vous expliquera beaucoup de choses, et en partie la déchristianisation massive de l’occident.

      Je vous invite donc à ne pas emboiter le pas des clichés véhiculés par la grosse presse sur Benoît XVI et l’Eglise, à ne pas rester à une vision manichéenne du monde, mais à considérer que dit ce Pape mérite d’être écouté car il ne parle pas en son nom mais en celui de Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu.

      José

    • Par anime, le 18 mai 2009 à 18:48

      Tarci,
      il n’est pas illégitime d’accuser l’occident ou les pays développés concernant les maladies entre autre le SIDA ce dernier est apparu au entre l’Afrique du sud et le zaïre a un moment ou les laboratoires de Pfizer y étaient et il ont vite fait de déguerpir!!!
      Qui plus est la grippe porcine apparait comme par hasard dans une région du monde, et la je cite MECANOPOLIS, ou depuis déjà quelque années les USA et notamment la CIA s’adonnent a des recherches secrètes en biologie en guerre bactériologique et tout le toutime!!!Moi en tout cas je ne crois pas au hasard !

    • Par Régis Mex, le 18 mai 2009 à 19:20

      Je m’abstiens généralement de répondre aux commentaires qui m’exaspèrent par leur absurdité pour ne pas paraître inutilement méprisant. Mais là, je n’y tiens plus. Tarci, Lepoilux et José feraient bien de n’écrire que s’ils sont sûr que le silence ne serait pas préférable à leurs propos. Or ici, il aurait été d’une valeur inestimable…

      Tout ce que vous trois, chers monsieurs, semblez avoir retenu de votre lecture, n’est que le ressenti négatif que vous éprouvez envers la personne de Christian Terras, et qui vous fait apparemment considérer tout l’article comme une attaque envers votre communauté catholique. À en croire le commentaire de Lepoilux, on dirait que ce dernier croit même que l’article entier est de sa plume. Or, Terras m’indiffère totalement, et je n’ai repris quelques extraits d’une de ses interviews que parce qu’elles retraçaient de façon complète et brève les polémiques que Benoît XVI a suscité, en plus d’avancer le fait que les dires du Pape faisaient partie d’une stratégie de communication et qu’il participait à un “Nouvel Ordre Mondial”. Si vous êtes, excusez moi le mot, assez naïfs pour penser que le groupe Bilderberg, avec ses 130 membres et son unique réunion annuelle (je m’adresse là à Tarci, à qui je conseille au passage de lire ceci http://www.lameuse.be/actualite/monde/2009-03-05/bresil-mere-fille-9-violee-excommuniee-688152.shtml pour éviter de raconter encore plus de “salades” que ne le fait Golias), a l’exclusivité de l’avancée du NoM, et si, pire encore, vous soutenez sincèrement le fait que le Pape n’a d’autre motivation que d’oeuvrer au plus grand épanouissement moral de tous et qu’il parle au nom du Christ (@Lepoilux et José respectivement), alors, je ne pense pas que ce soient des gens comme vous que nos dirigeants auront une difficulté particulière à manipuler… Au contraire, c’est déjà très réussi. Il paraît effectivement évident qu’à partir du moment où le Pape encourage un “Nouvel Ordre Mondial”, la majorité des gens qui l’écouteront feront bien difficilement la différence avec celui que les personnalités du monde des finances et de la politique proposent, et son discours facilitera d’autant plus l’avancée de ce dernier. De toute façon, le Pape ne désire sans doute rien d’autre que ce même NoM là…

      Mais je voudrais m’adresser tout particulièrement à José qui s’est permis des jugements sur ma personne, qu’il ne connaît au demeurant pas. D’une part, je pense que les populations d’Afrique subsaharienne n’ont nullement besoin d’être encouragées par la facilité que permet le préservatif pour “pervertir les moeurs”, ni qu’ils s’abstiennent si le Pape leur dit de le faire. Je serais d’ailleurs intéressé que vous puissiez me donner une source de “preuve scientifique” qui illustre vos propos sur une différence significative au niveau du taux de séropositifs entre les pays qui appliquent les dogmes du Pape et ceux qui ne le font pas. Et s’il y a effectivement moins de victimes du SIDA dans ces pays là que dans les autres, je doute qu’il n’y ait pas d’autres facteurs qui entrent en jeu que les seules recommandations du Pape…

      Mais nous en arrivons au passage le plus drôle. Pour ce qui est de mes prétendues “moeurs déréglées”, rassurez-vous tout de suite, il n’en est rien. Quant à vos recommandations de m’instruire sur le rongement de l’Église par la Franc-Maçonnerie, rassurez-vous de nouveau, je pense savoir l’essentiel du sujet. Je ne peux cependant m’empêcher de vous conseiller également à mon tour de vous renseigner sur les merveilles de l’Inquisition, des indulgences, du soutien des riches et de la corruption en général de l’Église de ses débuts jusqu’à nos jours. Cela devrait vous aider dans la compréhension du fait que les manoeuvres de Benoît XVI reprises dans cet article ne peuvent être que politiques. Je passerai vos propos carrément dangereux à deux doigts de vanter les mérites du martyr; la seule chose que quelqu’un qui se fait sauter dans une foule d’innocents “pour Dieu” récoltera sera de rôtir dans les flammes de l’Enfer, parce que son action est on ne peut plus contraire aux principes divins. Quelqu’un qui préfère mourir du SIDA parce qu’il n’a pas pris de préservatif pour respecter “la volonté de Dieu” aura tout simplement le privilège de mourir idiot. Au sujet de mon manque supposé de spiritualité, je vous invite chaleureusement à lire l’avant-dernier paragraphe de cet article: http://www.mecanopolis.org/?p=5294. Il vous apprendra que l’on ne se permet pas d’interpréter aussi mal et selon de vulgaires préjugés les propos de quelqu’un que l’on ne connaît pas sans avoir l’air stupide. Je terminerai en constatant que si Jésus-Christ est le “vrai Dieu”, et que vous mettez ce “titre” sur pied d’égalité avec “vrai homme”, je me demande ce qu’il en est de la grandeur qu’a Dieu pour vous… Le réduire à un homme, n’est-ce pas faire preuve du plus grand matérialisme ? Je conclurai en vous conseillant de ne pas confondre spiritualité et endoctrinement religieux… Les moutons du troupeau de Saint Pierre n’ont rien à voir avec les libres penseurs.

      Heureusement, le commentaire de Pikpuss me rassure quant au fait que certaines personnes sont en mesure de comprendre mes propos sans les prendre pour une attaque personnelle à leurs croyances et à leur égo. J’avais d’ailleurs écrit en tout début d’article que mon but n’était nullement de juger la religion chrétienne, mais de faire part d’évidences quant à la malhonnêteté de certains de ses dignitaires. Apparemment, l’évidence des faits ne suffit pas à tout le monde…

      Bien à vous.

      Régis.

    • Par eric, le 18 mai 2009 à 22:58

      Bilderberg 2009 Attendee List

      May 18, 2009 Dutch Queen Beatrix,

      Queen Sofia of Spain

      Prince Constantijn Belgian Prince

      Philip Ntavinion Etienne, Belgium

      Joseph Akerman, Germany

      Friends Alexander, United States (NSA)

      Roger Altman, United States

      Arapoglou, Greece (National Bank of Greece governor)

      Ali Bampatzan, Turkey (Deputy Prime Minister responsible for economy)

      Francisco Balsemao bidet, Portugal

      Nicholas Bavarez, France

      Franco Bernampe, Italy (Telecom Italia)

      Xavie Bertran, France

      Carl Bildt, Sweden (Secretary)

      January Bgiorklount, Norway

      Christoph Blocher, Switzerland

      Alexander Bompar, France,

      Boten Anna, Spain

      Henri de Kastios, France

      Juan-Luis Themprian, Spain

      Clark Edmunds, Canada

      Kenneth Clarke, Great Britain (TD Bank Financial Group)

      Luc Cohen, Belgium

      George David, Greece

      Richard Ntiarlav, Great Britain

      Mario Dragan, Italy (Italia VANCA d)

      Elntroup Anders, Denmark

      John Elkan, Italy (Fiat SRA)

      Thomas Enders, Germany (Airbus SAS)

      Jose Entrekanales, Spain

      Isintro phenomena casket, Spain

      Naial Fergkiouson, United States (Harvard University)

      Timothy Gaitner, United States (Minister of Finance)

      Ntermot convergence, Ireland (AIV Group)

      Donald Graham, United States (Washington Post Company)

      Victor Chalmperstant, Netherlands (Leiden University)

      Ernst hirsh Ballin, Netherlands

      Richard Holbrooke, the U.S. (Obama’s special envoy for Afghanistan and Pakistan)

      Jaap De Hoop Scheffer, Netherlands (CC NATO)

      James Jones, the U.S. (National Security Advisor to the White House)

      Vernon Jordan, United States

      Robert Keigkan, United States

      Girki Katainen, Finland

      John profit Britain (Royal Dutch Shell)

      Mustafa Kots, Turkey (Group Kots)

      Roland GT, Germany

      Sami Cohen, Turkey (Journalist)

      Henry Kissinger, United States

      Marie Zose Ktavis, United States (Iudson Institute)

      Neli Kroes, the Netherlands (European Commissioner for Competition)

      Odysseas Kyriakopoulos, Greece (Group S & B)

      Manuela Fereira mode, Portugal (PSD)

      Bernarntino Leon, Spain

      Jessica Matthews, United States

      Philip Meis Tant (EIB)

      Frank MakKena, Canada (TD Bank Financial Group)

      John Mikelthgoueit, Great Britain (journalists, The Economist)

      Tieri Montmprian de France (Franse Instituut) Tieri Montmprian de France (French Institute)

      Mario Monti, Italy (University Louitzi Bokoni)

      Angela Miguel Moratinos, Spain (Minister of Foreign Affairs)

      Craig dirty, U.S. (Microsoft)

      Egkil Miklempast, Norway

      Mathias A, Germany

      Olive Denis, France (Le Nouvel Observateur)

      Frederick Ountea, France (Societe Generale)

      Avg Ozntemir, Germany (Green Party)

      Tomazo Pantoa-Siopa, Italy

      Papalexopoulos Dimitris, Greece (Titan)

      Richard Pearl, United States (Αmerican Enterprise Institute)

      David Petreous, United States (head of the Central Administration of the U.S. Armed Forces)

      Pint Manuel, Minister of Finance of Portugal

      Robert Pritsarnt, Canada (Totstar Corporation)

      Romano Prodi, Italy (former Italian Prime Minister)

      Heather Raisman, Canada (Indigo Vooks & Music Inc.).

      Eivint Reitan, Norway

      Michael Rintzier, Czech Republic

      David Rockefeller, U.S.

      Dennis Ross, United States

      Ruby Barnet, United States

      Alberto Rouith-Gkalarthon, Spain

      Susan Sampantzi Ntintzer, Turkey

      Ιntira Samarasekera, Canada

      Rountol Solten, Austria

      Jürgen Stemp, Germany

      Pedro Solbes Mira, Spain (Ministry of Finance)

      Sampatzi Saraz, Turkey (banker)

      Sanata Seketa, Canada (University of Canada)

      Samer Lawrence, United States

      Peter Sutherland, Ireland

      Martin Taylor, UK

      Peter Thiel, USA

      Agan Ourgkout, Turkey

      Eye Vanchanen, Finland, (Prime Minister)

      Daniel Vazela, Switzerland,

      Jeroen van der Veer, Netherlands

      Guy Verhofstadt, Belgium (ex-Prime Minister)

      Paul Volker, the U.S.

      Jacob Valenmpergk, Sweden

      Marcus Valenmpergk, Sweden

      Nout Wellink, the Netherlands

      Viser Hans, Netherlands

      Martin Wolf, Great Britain (Financial Times Journalist)

      James Goulfenson, United States (the former World Bank President)

      Paul Goulfovits, United States

      Fareed Zakaria, United States (Analyst Journalist, Newsweek)

      Robert Zoellick, United States (President World Bank)

      Dora Bakoyannis, Greece (Minister of Foreign Affairs)

      Anna Diamantopoulou, Greece (PASOK MP)

      Papathanasiou, Greece (Minister of Finance)

      Alogoskoufis, Greece (former Minister)

      David, Greece (businessman, president of Coca-Cola

    • Par freeminder, le 19 mai 2009 à 11:49

      L’arme la plus efficace a depuis tout temps été “l’effet de surprise”. Quoi de pus efficace que de dissimuler un danger, là où personne ne l’attends dans le temps et l’espace. L’homme est influençable par nature et il doit cela à ses cinq sens. Mais la définition de l’être humain ne se limite pas seulement à l’énumération de ces sens. L’humain est doté de capacités de raisonnement (ou esprit critique), de libre arbitre. Il doit considérer son environnement avec intelligence à défaut de ressembler à son “cousin génétique” (le porc), son dit “ancêtre” (le singe) ou son “meilleur ami” (le chien).
      L’introduction du NoM ou autre complot est facilitée par les domaines riches en fervents défenseurs passionnés. Le manipulateur compte sur ces ignorants naïfs qui en défendant passionnément ce qu’ils croient connaître défendent sa propre idéologie.
      Ainsi tous les secteurs forment une même écurie de chevaux de Troie disponibles, qu’ils soient politique, économique, judiciaire, religieux, sportif… Et quand le terme de paranoïa est utilisé négativement pour décrédibiliser toute initiative de dénonciation, d’éveil ou d’information, n’importe qui peut se rendre compte que ce mot n’a pour finalité que de redynamiser le conformisme, première « religion » mondiale. Les peuples sont utilisés pour leur seul pouvoir : propager ce qu’ils ignorent mais que d’autres leurs semblent bien maîtriser. C’est le règne de la manipulation pour les uns et de l’illusion pour les autres.

      http://www.mecanopolis.org/?p=6858&type=1


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